Mr SY Abou président de la COVIRE
Le 26 Juin Journée mondiale des Nations Unies pour la solidarité avec les personnes torturées est célébrée en Mauritanie par le Collectif des Victimes de la Répression de 1986 à 1991 par un rappel à un devoir de mémoire des martyrs causés sous la torture dans les camps de concentration du régime déchu de Taya.
Les mémoires sont restées encore vivement marquées par ces exactions extrajudiciaires commises dans les casernes militaires entre frères d’armes qui portaient le même idéal de devoir de défense de la République et du sacrifice réel qui le justifie.
Nos souvenirs nourris de l’impérieuse nécessité de concertation pour la solution des crimes qui hantent la conscience nationale pour la réconciliation des cœurs des citoyens humiliés et bannis qui continuent de porter dans leurs âmes les stigmates de l’injustice , de l’ostracisme , de l’oubli et de l’impunité.
Au moment où toutes les nations avancées ont opté pour la criminalisation des pratiques de tortures , l’abolition de la peine de mort , le traitement convenable des personnes privées de la liberté , il est inconvenant que des prévenus continuent d’alléguer des cas de tortures perpétrées par la police et les forces de l’ordre afin de soutirer des aveux .
Le COVIRE tout en se félicitant de la volonté politique qui a conduit à sa reconnaissance, de la détaboutisation des faits nationaux qu’on disait fâcheux tels que la déportation de nos concitoyens au Sénégal et au Mali, du passif humanitaire, de l’esclavage… ; encourage cette décrispation et reste disposé à concourir avec les pouvoirs publics à l’avènement d’une nation Républicaine , Démocratique et Moderne.
Rappelle aux autorité nationales l’urgence de la mise en place d ‘une institution indépendante chargée du traitement des violations des droits l’homme en Mauritanie dans toutes les dimensions en concertation avec les victimes et toutes les forces vives nationales et internationales pouvant y apporter leurs contributions.
Affirme que la référence à la résolution de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples d’Alger en 2000 et celle du comité des Nations Unies pour l’Eradication de la Discrimination Raciale (CERD) à Genève en 2004 est cruciale par rapport au jugement apporté sur ces faits incriminés durant le régime déchu par des institutions internationales indépendantes.
Rappelle les autorités le besoin de diffusion et de vulgarisation des instruments régionaux et internationaux contre la torture, de la criminalisation de la torture, de la lutte contre l’impunité , des garanties durant la détention préventive et l’ amélioration des conditions de détention, de la formation des forces de l’ordre sur les instruments contre la torture et de répondre aux besoins des victimes.
Nouakchott le 26 Juin 2006
Le Bureau Exécutif
Collectif des Victimes de la Répression (COVIRE)
Les mémoires sont restées encore vivement marquées par ces exactions extrajudiciaires commises dans les casernes militaires entre frères d’armes qui portaient le même idéal de devoir de défense de la République et du sacrifice réel qui le justifie.
Nos souvenirs nourris de l’impérieuse nécessité de concertation pour la solution des crimes qui hantent la conscience nationale pour la réconciliation des cœurs des citoyens humiliés et bannis qui continuent de porter dans leurs âmes les stigmates de l’injustice , de l’ostracisme , de l’oubli et de l’impunité.
Au moment où toutes les nations avancées ont opté pour la criminalisation des pratiques de tortures , l’abolition de la peine de mort , le traitement convenable des personnes privées de la liberté , il est inconvenant que des prévenus continuent d’alléguer des cas de tortures perpétrées par la police et les forces de l’ordre afin de soutirer des aveux .
Le COVIRE tout en se félicitant de la volonté politique qui a conduit à sa reconnaissance, de la détaboutisation des faits nationaux qu’on disait fâcheux tels que la déportation de nos concitoyens au Sénégal et au Mali, du passif humanitaire, de l’esclavage… ; encourage cette décrispation et reste disposé à concourir avec les pouvoirs publics à l’avènement d’une nation Républicaine , Démocratique et Moderne.
Rappelle aux autorité nationales l’urgence de la mise en place d ‘une institution indépendante chargée du traitement des violations des droits l’homme en Mauritanie dans toutes les dimensions en concertation avec les victimes et toutes les forces vives nationales et internationales pouvant y apporter leurs contributions.
Affirme que la référence à la résolution de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples d’Alger en 2000 et celle du comité des Nations Unies pour l’Eradication de la Discrimination Raciale (CERD) à Genève en 2004 est cruciale par rapport au jugement apporté sur ces faits incriminés durant le régime déchu par des institutions internationales indépendantes.
Rappelle les autorités le besoin de diffusion et de vulgarisation des instruments régionaux et internationaux contre la torture, de la criminalisation de la torture, de la lutte contre l’impunité , des garanties durant la détention préventive et l’ amélioration des conditions de détention, de la formation des forces de l’ordre sur les instruments contre la torture et de répondre aux besoins des victimes.
Nouakchott le 26 Juin 2006
Le Bureau Exécutif
Collectif des Victimes de la Répression (COVIRE)