Aux dormeurs de Sorymalé.
Vous victimes innocentes sous le sol de Sorymalé,
Je m’investis votre Dialy pour porter vos plaintes étouffées,
Au-delà de la vallée et par-delà les dunes éternelles,
Car les voici vos bourreaux pétris d’orgueil et de lâcheté,
Car les voilà qui se pavanent menaçant l’Histoire de bégaiement.
Les voilà, vos bourreaux, ragaillardis par le reflux de la haine.
Quitte à ressusciter le vieux pacte du Wagadu Bida,
Et à sonner le tocsin légitime de la dernière danse,
Quitte à étaler l’ivresse de mes mots et la folie du verbe,
Quitte à égarer à jamais le charme de la muse et la musique des rimes,
Je dresserai contre l’oubli, la force insoumise de ma plume ,
Contre la petitesse de l’amnésie, je fracasserai la redondance de mes vers.
Vous mes frères couchés sous le regard témoin des gonakiers,
Je porte sur mes mots le serment ineffable de l’engagement,
Que vous ne serez jamais les soldats inconnus de notre Cause.
Je porte sur ma plume le serment indicible de l’engagement collectif,
Que bien plus que ceux de vos pitoyables bourreaux,
Vos noms illumineront les lampions de la Mauritanie nouvelle.
Bocar Oumar BA
Vous victimes innocentes sous le sol de Sorymalé,
Je m’investis votre Dialy pour porter vos plaintes étouffées,
Au-delà de la vallée et par-delà les dunes éternelles,
Car les voici vos bourreaux pétris d’orgueil et de lâcheté,
Car les voilà qui se pavanent menaçant l’Histoire de bégaiement.
Les voilà, vos bourreaux, ragaillardis par le reflux de la haine.
Quitte à ressusciter le vieux pacte du Wagadu Bida,
Et à sonner le tocsin légitime de la dernière danse,
Quitte à étaler l’ivresse de mes mots et la folie du verbe,
Quitte à égarer à jamais le charme de la muse et la musique des rimes,
Je dresserai contre l’oubli, la force insoumise de ma plume ,
Contre la petitesse de l’amnésie, je fracasserai la redondance de mes vers.
Vous mes frères couchés sous le regard témoin des gonakiers,
Je porte sur mes mots le serment ineffable de l’engagement,
Que vous ne serez jamais les soldats inconnus de notre Cause.
Je porte sur ma plume le serment indicible de l’engagement collectif,
Que bien plus que ceux de vos pitoyables bourreaux,
Vos noms illumineront les lampions de la Mauritanie nouvelle.
Bocar Oumar BA