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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La star ivoirienne du reggae Tiken Jah Fakoly a 'fâché' les autorités sénégalaises


Abidjan, le 8 décembre 2007
Abidjan, le 8 décembre 2007

En appelant le président sénégalais à "quitter le pouvoir", la star ivoirienne du reggae Tiken Jah Fakoly a déclenché la colère des autorités dans un climat politique agité par les questions de succession d'Abdoulaye Wade, 81 ans, au pouvoir depuis 2000.





"Il y un débat politique sur la succession (du président Wade). C'est la question qui fâche au Sénégal. Et Tiken Jah Fakoly a soulevé la vrai question", a expliqué à l'AFP Alioune Tine, responsable de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), une ONG dont le siège est à Dakar.

Invité à Dakar pour le 7e festival international Hip-Hop Awards, du 12 au 15 décembre, le chanteur avait dénoncé le régime du président Wade lors d'une conférence de presse puis d'un concert donnés mercredi, invitant notamment M. Wade à "quitter le pouvoir" et lançant des piques contre son fils, Karim.

Le lendemain, après le départ du chanteur pour la Côte d'Ivoire, le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom avait pris "un arrêté d'interdiction d'entrée du territoire contre l'artiste (...) à la suite de déclarations fracassantes, insolentes et discourtoises".

"A partir d'aujourd'hui, Tiken Jah Fakoly est déclaré persona non grata au Sénégal", avait lancé le ministre.

Cette décision avait été jugée "excessive" par de nombreux observateurs, surtout venant de la part d'un pays cité en exemple pour ses acquis démocratiques et qui avait vu son premier président, Leopold Sédar Senghor, quitter volontairement le pouvoir en 1980.

Samedi, le ministre de l'Intérieur a tenté de se justifier: "Je pense qu'il faut que les gens sachent raison garder. On ne peut pas venir dans un pays et donner à un président des injonctions". "On pouvait prendre des mesures draconiennes. Mais on ne l'a pas fait", a-t-il ajouté, sans plus de précision.

Le ministre a en outre estimé que Tiken Jah Fakoly devait écrire ou faire une déclaration pour s'excuser auprès des autorités sénégalaises.

Mais la star de reggae, rentrée en Côte d'Ivoire après cinq ans d'exil, semblait peu disposée à le faire. Interrogé samedi par l'AFP à Abidjan, il a affirmé n'avoir "aucun regret", estimant avoir "dit ce que tout le monde dit" au Sénégal.

Pour le responsable de la Raddho, "il y a des turbulences au sein du parti au pouvoir", avec notamment le président de l'Assemblée nationale Macky Sall qui a perdu à la mi-novembre son poste de numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), supprimé par le comité directeur du parti.

L'Assemblée nationale avait notamment souhaité entendre les responsables de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique (Anoci) présidée par Karim Wade, ce qui avait créé une vive polémique.

"Mais ce n'est pas la faute à Tiken Jah Fakoly. Il a mis le pied dans le plat d'un débat politique fondamental (...) C'est comme si on glissait vers une monarchie et dès qu'on en parle, cela crée des problèmes", a souligné M. Tine.

Interrogé début décembre par la chaîne France 24 sur les éventuelles ambitions politiques de son fils, âgé de 39 ans, le chef de l'Etat avait répondu: "C'est un citoyen sénégalais comme un autre, s'il veut se présenter aux élections, il peut le faire, mais ce ne sera pas en tant que mon dauphin".

"Au moment où je parle, je n'ai encore pas de dauphin", avait souligné le président Wade, qui s'exprime rarement sur le sujet.

"Au demeurant, je ne +mettrai+ pas quelqu'un, j'organiserai des élections libres après une campagne libre, avec toutes les garanties au plan international, et que le meilleur gagne", avait-il lancé.

Source: TV5
(M)
Dimanche 16 Décembre 2007 - 14:22
Dimanche 16 Décembre 2007 - 14:29
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