La quatorzième session du Comité international de bioéthique (CIB) de l’UNESCO se tiendra du 17 au 19 mai à Nairobi (Kenya) à l’invitation du gouvernement kenyan. Cette session - la première que le CIB tient sur le continent africain – consacrera toute une journée aux perspectives africaines en bioéthique et approfondira deux des principes énoncés dans la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme : consentement, responsabilité sociale et santé.
L’organisation de cette session au Kenya, après la réunion en décembre 2006 à Dakar de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST), illustre la volonté de l’UNESCO de promouvoir la réflexion sur l’éthique des sciences et des technologies en Afrique et de contribuer à renforcer les capacités du continent dans ce domaine. Le dernier sommet de l’Union africaine (Addis-Abeba, janvier 2007), dont le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, était l’invité spécial, a d’ailleurs été consacré aux thèmes de la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement.
La session sera ouverte le 17 mai à 9h par Koïchiro Matsuura, la Présidente du CIB, Nouzha Guessous Idrissi, et le ministre kenyan de l’Education, George Saitoti. Les perspectives africaines en matière de bioéthique seront à l’ordre du jour à partir de 11h. Pierre Effa (Cameroun) et Donna Knapp van Bogaert (Afrique du Sud) évoqueront la spécificité de la bioéthique en Afrique. Les autres intervenants sont : Monique K. Wasunna (Kenya) sur Défis et contraintes institutionnelles pour le développement de la bioéthique en Afrique ; Charles O.N. Wambebe (Nigeria) sur Sensibilités morales et technologies émergentes : les enjeux pour l’Afrique ; Jackton B. Ojwang (Kenya) et Paul M. Ndebele (Malawi) sur Mesures législatives et administratives pour la mise en œuvre de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme en Afrique.
Lors de sa session de 2005, le CIB avait décidé de se pencher sur deux principes énoncés dans la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme - d’une part celui du consentement (articles 6 et 7) et, d’autre part, celui de responsabilité sociale et santé (article 14). A cette fin, deux groupes de travail ont été mis en place. La session de Nairobi va permettre au CIB dans son ensemble d’examiner le 18 mai d’une part le rapport du groupe de travail sur le consentement et d’autre part un projet de rapport du groupe de travail sur Responsabilité sociale et santé*.
Le samedi, le CIB se livrera à une réflexion sur son futur programme de travail : des interventions sont prévues sur la neuro-éthique, sur les tests génétiques, ainsi que sur le respect de la vulnérabilité humaine et de l’intégrité personnelle.
Créé en 1993, le Comité international de bioéthique est composé de 36 experts indépendants, chargés d’orienter la réflexion internationale sur les progrès de la recherche dans les sciences de la vie et leurs applications en veillant au respect des principes de dignité et de liberté de la personne humaine. Le CIB assure une meilleure compréhension des enjeux éthiques liés aux progrès des sciences et technologies, permettant ainsi de guider les Etats dans la formulation de leur législation et de leurs politiques dans le domaine de la bioéthique.
En marge de la réunion du CIB, le Directeur général de l’UNESCO doit inaugurer le 18 mai à l’Université Egerton – le plus ancien établissement d’enseignement supérieur du Kenya – le Regional Centre for Documentation and Research on Bioethics.
Source: portal.unesco
(M)
L’organisation de cette session au Kenya, après la réunion en décembre 2006 à Dakar de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST), illustre la volonté de l’UNESCO de promouvoir la réflexion sur l’éthique des sciences et des technologies en Afrique et de contribuer à renforcer les capacités du continent dans ce domaine. Le dernier sommet de l’Union africaine (Addis-Abeba, janvier 2007), dont le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, était l’invité spécial, a d’ailleurs été consacré aux thèmes de la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement.
La session sera ouverte le 17 mai à 9h par Koïchiro Matsuura, la Présidente du CIB, Nouzha Guessous Idrissi, et le ministre kenyan de l’Education, George Saitoti. Les perspectives africaines en matière de bioéthique seront à l’ordre du jour à partir de 11h. Pierre Effa (Cameroun) et Donna Knapp van Bogaert (Afrique du Sud) évoqueront la spécificité de la bioéthique en Afrique. Les autres intervenants sont : Monique K. Wasunna (Kenya) sur Défis et contraintes institutionnelles pour le développement de la bioéthique en Afrique ; Charles O.N. Wambebe (Nigeria) sur Sensibilités morales et technologies émergentes : les enjeux pour l’Afrique ; Jackton B. Ojwang (Kenya) et Paul M. Ndebele (Malawi) sur Mesures législatives et administratives pour la mise en œuvre de la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme en Afrique.
Lors de sa session de 2005, le CIB avait décidé de se pencher sur deux principes énoncés dans la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme - d’une part celui du consentement (articles 6 et 7) et, d’autre part, celui de responsabilité sociale et santé (article 14). A cette fin, deux groupes de travail ont été mis en place. La session de Nairobi va permettre au CIB dans son ensemble d’examiner le 18 mai d’une part le rapport du groupe de travail sur le consentement et d’autre part un projet de rapport du groupe de travail sur Responsabilité sociale et santé*.
Le samedi, le CIB se livrera à une réflexion sur son futur programme de travail : des interventions sont prévues sur la neuro-éthique, sur les tests génétiques, ainsi que sur le respect de la vulnérabilité humaine et de l’intégrité personnelle.
Créé en 1993, le Comité international de bioéthique est composé de 36 experts indépendants, chargés d’orienter la réflexion internationale sur les progrès de la recherche dans les sciences de la vie et leurs applications en veillant au respect des principes de dignité et de liberté de la personne humaine. Le CIB assure une meilleure compréhension des enjeux éthiques liés aux progrès des sciences et technologies, permettant ainsi de guider les Etats dans la formulation de leur législation et de leurs politiques dans le domaine de la bioéthique.
En marge de la réunion du CIB, le Directeur général de l’UNESCO doit inaugurer le 18 mai à l’Université Egerton – le plus ancien établissement d’enseignement supérieur du Kenya – le Regional Centre for Documentation and Research on Bioethics.
Source: portal.unesco
(M)