La presse locale parue lundi à Nouakchott a unanimement évoqué la composition du nouveau gouvernement en Mauritanie, dirigé par le premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef, rendue publique dimanche. « La montagne a finalement accouché d’une souris », commente un article à la une du quotidien « L’Authentique » qui considère que la nouvelle équipe comprend des « revenants, des novices et des recalés ».
Pour l’auteur de cet article, « le président de la République et son Premier ministre n’avaient apparemment pas beaucoup de choix face aux propositions qui leur étaient faites ». Et le confrère d’ajouter sur un ton vraisemblablement sarcastique que c’est là « l’équipe de choc avec laquelle le nouveau Premier ministre devra composer pour les éliminatoires qui l’opposeront bientôt à des équipes aguerries : la crise économique multiforme, l’insécurité, la faim et la pauvreté ».
« Faire du neuf avec du vieux », titre un autre quotidien, Nouakchott Info, pour qui la nouvelle équipe « reflète parfaitement ce qui est déjà communément appelé : un gouvernement politique de large représentativité ». Selon ce journal, la question que tout le monde se pose c’est : « qu’est ce qu’une pareille configuration hétéroclite peut apporter au pays ? ».
Il rappelle que la Mauritanie est actuellement confrontée à une « grave crise économique face à laquelle l’équipe sortante n’a pas pu faire grand-chose ». C’est pourquoi, ajoute l’auteur de cet article, Bakari Guèye, la démission du gouvernement a suscité d’immenses espoirs dans les rangs de l’opinion politique.
« Mais cette euphorie risque d’être de courte durée », avertit-il, estimant qu’il va falloir des miracles et beaucoup de travail pour arriver à bout de la crise sociale et économique.
De son côté, L'Eveil Hebdo relève ce qu’il a appelé « le retour des vieux de la vieille garde », en référence aux anciens hommes de Maaouya Ould Taya (1984 – 2005) dont plusieurs ont fait leur entrée au nouveau gouvernement, et à des postes de souveraineté comme l’intérieur et la diplomatie.
source : APA
Pour l’auteur de cet article, « le président de la République et son Premier ministre n’avaient apparemment pas beaucoup de choix face aux propositions qui leur étaient faites ». Et le confrère d’ajouter sur un ton vraisemblablement sarcastique que c’est là « l’équipe de choc avec laquelle le nouveau Premier ministre devra composer pour les éliminatoires qui l’opposeront bientôt à des équipes aguerries : la crise économique multiforme, l’insécurité, la faim et la pauvreté ».
« Faire du neuf avec du vieux », titre un autre quotidien, Nouakchott Info, pour qui la nouvelle équipe « reflète parfaitement ce qui est déjà communément appelé : un gouvernement politique de large représentativité ». Selon ce journal, la question que tout le monde se pose c’est : « qu’est ce qu’une pareille configuration hétéroclite peut apporter au pays ? ».
Il rappelle que la Mauritanie est actuellement confrontée à une « grave crise économique face à laquelle l’équipe sortante n’a pas pu faire grand-chose ». C’est pourquoi, ajoute l’auteur de cet article, Bakari Guèye, la démission du gouvernement a suscité d’immenses espoirs dans les rangs de l’opinion politique.
« Mais cette euphorie risque d’être de courte durée », avertit-il, estimant qu’il va falloir des miracles et beaucoup de travail pour arriver à bout de la crise sociale et économique.
De son côté, L'Eveil Hebdo relève ce qu’il a appelé « le retour des vieux de la vieille garde », en référence aux anciens hommes de Maaouya Ould Taya (1984 – 2005) dont plusieurs ont fait leur entrée au nouveau gouvernement, et à des postes de souveraineté comme l’intérieur et la diplomatie.
source : APA