On ne le dira jamais assez, des fanatiques de la confusion, de la cécité politique et de la malhonnêteté intellectuelle dont l’objectif déclaré est l’anéantissement de toute politique oppositionnelle fondée sur la revendication d’une société mauritanienne égalitaire, juste et démocratique, continuent à s’activer.
Il est difficile de comprendre comment des hommes et des femmes qui prétendent se battre pour le respect de la dignité humaine se mobilisent depuis toujours contre une organisation qui n’a fait que dénoncer le racisme et l’oppression d’un système qui n’a jamais renié sa politique d’exclusion et de rejet de toute une composante du pays.
Il y a un misérabilisme forcené et endurci qui caractérise cette option pour l’obscurantisme avec comme credo le culte de l’exaltation des pratiques propres à une culture de la médiocrité et de l’irresponsabilité. Cette attitude exprime une incapacité à assumer ses choix politiques à cause d’un larbinisme vulgaire et pervers. C’est cette perversité qui va perdre la Mauritanie.
Un pays dont l’élite politique et intellectuelle s’abreuve majoritairement au mensonge, à l’opportunisme et au carriérisme est sans avenir. Il est clair que le scénario qu’offre la Mauritanie encore aujourd’hui ne permet aucun espoir au vu des agissements de ces agités qui se prennent pour responsables capables de contribuer à l’évolution démocratique du pays. La structuration médiocre de la majorité de notre élite par une culture de l’intelligence au rabais et de l’adhésion au clientélisme maffieux et obscurantiste ne laisse nullement augurer d’un véritable décollage de notre pays vers l’horizon de la modernité.
Les mises en scène orchestrées, depuis que le nouveau régime est en place, par ses discours, semblent manifester une volonté politique apparemment bonne, montrent bien l’hypocrisie foncière d’une grande partie de la classe politique dont la frilosité devant la perspective du retour des déportés dénote bien sa lâcheté.
C’est dans ce contexte que l’analyse du camarade Kaw Touré est pertinente et d’une clarté qui se passe de commentaires. Qui a peur de qui ? Il faut être cynique et profondément malhonnête pour confondre le nationalisme criminel, idéologie des tueurs qui ont massacré, exterminé, torturé et déporté de façon barbare les populations négro-africaines et la révolte organisée de militants qui ont risqué leur vie pour refuser cette logique de la mort et de l’injustice mise en pratique par des hommes sans foi ni loi.
On dirait qu’un certain regret se fait sentir de la part de ceux qui ont toujours voulu l’extermination définitive des populations négro-africaines. Il est inacceptable de laisser ce discours inhumain se développer comme pour marquer son approbation des décennies de crimes qui furent perpétrés contre une population bien déterminée.
Ce n’est pas avec les prises de position des partisans des forces du cynisme que la Mauritanie sortira de la barbarie pour entrer dans le concert des nations civilisées. Que veulent réellement les détracteurs des FLAM et des organisations mauritaniennes qui estiment que le combat continue en dépit de la reconnaissance d’un début de changement ? La rhétorique actuelle ne doit pas éteindre l’esprit de la résistance et l’obligation de vigilance.
Les années de souffrance et de trahison exigent une veille stratégique pour ne pas se démobiliser devant ce qui peut se révéler n’être que de pures stratégies rhétoriques sans lendemain. L’espoir d’un lendemain meilleur ne doit pas exclure la vigilance et la lucidité constitutives de la maturité politique. Le temps n’est plus à l’emballement, mais à la sérénité pour voir ce qui va advenir de ce qui est entrain de se présenter comme un tournant intéressant.
Contre les démonstrations ridicules et absurdes qui consistent à entretenir un manichéisme de pure construction imaginaire, une pédagogie vigoureuse et rigoureuse de la clarté. Le défaitisme chronique ne peut durablement occulter un constat d’échec qui s’est transformé en ruse de la reculade et de l’embuscade. Les vrais acteurs de l’histoire en temps de domination et d’oppression ne se recrutent pas du côté des promoteurs de la trahison et de la lâcheté. La souffrance et la mort d’hommes et de femmes victimes de l’injustice méritent du respect. A défaut de courage politique, il est possible d’observer le silence de la dignité. Un peuple vaincu ne mérite pas le mépris et les insultes.
Sy Hamdou
Paris-France
mercredi le 18 juillet 2007
http://flamnet.fr.fm/
Il est difficile de comprendre comment des hommes et des femmes qui prétendent se battre pour le respect de la dignité humaine se mobilisent depuis toujours contre une organisation qui n’a fait que dénoncer le racisme et l’oppression d’un système qui n’a jamais renié sa politique d’exclusion et de rejet de toute une composante du pays.
Il y a un misérabilisme forcené et endurci qui caractérise cette option pour l’obscurantisme avec comme credo le culte de l’exaltation des pratiques propres à une culture de la médiocrité et de l’irresponsabilité. Cette attitude exprime une incapacité à assumer ses choix politiques à cause d’un larbinisme vulgaire et pervers. C’est cette perversité qui va perdre la Mauritanie.
Un pays dont l’élite politique et intellectuelle s’abreuve majoritairement au mensonge, à l’opportunisme et au carriérisme est sans avenir. Il est clair que le scénario qu’offre la Mauritanie encore aujourd’hui ne permet aucun espoir au vu des agissements de ces agités qui se prennent pour responsables capables de contribuer à l’évolution démocratique du pays. La structuration médiocre de la majorité de notre élite par une culture de l’intelligence au rabais et de l’adhésion au clientélisme maffieux et obscurantiste ne laisse nullement augurer d’un véritable décollage de notre pays vers l’horizon de la modernité.
Les mises en scène orchestrées, depuis que le nouveau régime est en place, par ses discours, semblent manifester une volonté politique apparemment bonne, montrent bien l’hypocrisie foncière d’une grande partie de la classe politique dont la frilosité devant la perspective du retour des déportés dénote bien sa lâcheté.
C’est dans ce contexte que l’analyse du camarade Kaw Touré est pertinente et d’une clarté qui se passe de commentaires. Qui a peur de qui ? Il faut être cynique et profondément malhonnête pour confondre le nationalisme criminel, idéologie des tueurs qui ont massacré, exterminé, torturé et déporté de façon barbare les populations négro-africaines et la révolte organisée de militants qui ont risqué leur vie pour refuser cette logique de la mort et de l’injustice mise en pratique par des hommes sans foi ni loi.
On dirait qu’un certain regret se fait sentir de la part de ceux qui ont toujours voulu l’extermination définitive des populations négro-africaines. Il est inacceptable de laisser ce discours inhumain se développer comme pour marquer son approbation des décennies de crimes qui furent perpétrés contre une population bien déterminée.
Ce n’est pas avec les prises de position des partisans des forces du cynisme que la Mauritanie sortira de la barbarie pour entrer dans le concert des nations civilisées. Que veulent réellement les détracteurs des FLAM et des organisations mauritaniennes qui estiment que le combat continue en dépit de la reconnaissance d’un début de changement ? La rhétorique actuelle ne doit pas éteindre l’esprit de la résistance et l’obligation de vigilance.
Les années de souffrance et de trahison exigent une veille stratégique pour ne pas se démobiliser devant ce qui peut se révéler n’être que de pures stratégies rhétoriques sans lendemain. L’espoir d’un lendemain meilleur ne doit pas exclure la vigilance et la lucidité constitutives de la maturité politique. Le temps n’est plus à l’emballement, mais à la sérénité pour voir ce qui va advenir de ce qui est entrain de se présenter comme un tournant intéressant.
Contre les démonstrations ridicules et absurdes qui consistent à entretenir un manichéisme de pure construction imaginaire, une pédagogie vigoureuse et rigoureuse de la clarté. Le défaitisme chronique ne peut durablement occulter un constat d’échec qui s’est transformé en ruse de la reculade et de l’embuscade. Les vrais acteurs de l’histoire en temps de domination et d’oppression ne se recrutent pas du côté des promoteurs de la trahison et de la lâcheté. La souffrance et la mort d’hommes et de femmes victimes de l’injustice méritent du respect. A défaut de courage politique, il est possible d’observer le silence de la dignité. Un peuple vaincu ne mérite pas le mépris et les insultes.
Sy Hamdou
Paris-France
mercredi le 18 juillet 2007
http://flamnet.fr.fm/