La langue est perçue comme un moyen de domination de certains groupes au détriment d’autres, a déclaré dimanche à Nouakchott, Mutuma Ruteere le rapporteur spécial des Nations Unies sur le racisme.
A notre que l’Article 6 de la constitution mauritanienne de 1991 stipule : « Les langues nationales sont : l’Arabe, le Poular, le Soninké et le Wolof. La langue officielle est l’Arabe ».
Et pour le rapporteur, la réforme à introduire le bilinguisme dans l’éducation et louable, mais le pays a besoin de passer à un bilinguisme efficace pour assurer l’égalité des chances pour tous. A côté du bilinguisme, il est important que les autres langues soient promues et enseignées.
Par ailleurs, Mutuma Ruteere a noté une manifestation d’exclusion ressentie par certains groupes au niveau des postes clés du gouvernement et de l’administration publique.
Il a également dit avoir trouvé la stratification de la société mauritanienne très forte. Elle se manifeste à travers la discrimination au sein des lignes ethniques ou des castes. Elle entraine des coupures entre et au sein des communautés.
Bien que la discrimination ne se trouve pas dans l’esprit de la loi, de facto, de nombreuses personnes estiment qu’ils ne disposent pas de l’égalité des chances vis-à-vis de l’éducation, l’emploi, les opportunités d’affaires.
Il est après tout important, selon le rapporteur, de reconnaître que la pauvreté est la cause sous-jacente de la discrimination, que le Gouvernement a tenté de réduire en investissant essentiellement dans des programmes afin d’élever les groupes historiquement marginalisés de la pauvreté.
Source: alakhbar
Et pour le rapporteur, la réforme à introduire le bilinguisme dans l’éducation et louable, mais le pays a besoin de passer à un bilinguisme efficace pour assurer l’égalité des chances pour tous. A côté du bilinguisme, il est important que les autres langues soient promues et enseignées.
Par ailleurs, Mutuma Ruteere a noté une manifestation d’exclusion ressentie par certains groupes au niveau des postes clés du gouvernement et de l’administration publique.
Il a également dit avoir trouvé la stratification de la société mauritanienne très forte. Elle se manifeste à travers la discrimination au sein des lignes ethniques ou des castes. Elle entraine des coupures entre et au sein des communautés.
Bien que la discrimination ne se trouve pas dans l’esprit de la loi, de facto, de nombreuses personnes estiment qu’ils ne disposent pas de l’égalité des chances vis-à-vis de l’éducation, l’emploi, les opportunités d’affaires.
Il est après tout important, selon le rapporteur, de reconnaître que la pauvreté est la cause sous-jacente de la discrimination, que le Gouvernement a tenté de réduire en investissant essentiellement dans des programmes afin d’élever les groupes historiquement marginalisés de la pauvreté.
Source: alakhbar