Un collectif de six (6) compagnies privées d’assurance mauritaniennes dénoncent vivement les conditions d’attribution du marché des assurances de la Société Nationale Minière (SNIM), la plus grande entreprise du pays, à la seule Nationale d’Assurance et de Réassurance (NASR), dans une correspondance adressée à l’Inspection Générale d’Etat (IGE) lu par AVOMM.com mercredi.
Dans le rôle d’animateur du pool des sociétés contestataires on trouve notamment les Assurances Générales de Mauritanie (AGM), une compagnie appartenant au groupe BSA lui-même propriété du célèbre banquier Mohamed Ould Bouamatou.
Le collectif des assureurs conteste les résultats des travaux d’une commission d’évaluation qui a examiné les soumissions à l’appel d’offres et une décision «d’attribution en bloc de toutes les branches d’assurances » du groupe à un seul opérateur sur des critères jugés non objectives au plan technique et commerciale, créant une situation « de monopole » préjudiciable à la transparence.
Cette réalité dénoncée existe depuis plusieurs années et les concurrents de la NASR exigent pour cette fois, une annulation pure et simple de l’adjudication du marché au titre de l’année 2008.
Entres autres irrégularités, la correspondance des assureurs signale notamment l’ouverture des plis dans une séance à huis clos (en violation des engagements publiquement exprimés par la SNIM ), un système d’évaluation biaisé favorisant un concurrent, le non respect de la séparation des lots de marchés objets des différents contrats d’assurance….
Le collectif estime qu’il est « plus sécurisant, plus juste et économique plus rentable que la SNIM et ses filiales procèdent à un appel d’offres composé de plusieurs lots pour favoriser une meilleure répartition des risques et augmenter significativement la part de rétention des sociétés d’assurance nationales au détriment des sessions aux réassureurs étrangers ».
La SNIM , signale-t-on, est la société maire de huit (8) filiales ayant des activités dans différents domaines d’activités économiques. Ainsi, les branches à assurer concernent l’incendie des installations, le bris des machines, les engins de chantier, l’automobile, le transport des facultés (importations), les responsabilités civiles : exploitation, port minéralier, clinique médicale….
Les compagnies d’assurances auteurs de la correspondance attire l’attention de l’opinion publique nationale sur le fait que depuis la libéralisation du secteur il y a une dizaine d’années, la NASR a l’exclusivité du marché des assurances de la SNIM qui est en fait le plus juteux du pays.
La NASR, entreprise privé du groupe Mohamed Abdallahi Ould Abdallahi, est l’héritière de la défunte Société Mauritanienne d’Assurance et de Réassurance (SMAR), dont l’état était le propriétaire.
Amadou Seck.
avomm.com
Dans le rôle d’animateur du pool des sociétés contestataires on trouve notamment les Assurances Générales de Mauritanie (AGM), une compagnie appartenant au groupe BSA lui-même propriété du célèbre banquier Mohamed Ould Bouamatou.
Le collectif des assureurs conteste les résultats des travaux d’une commission d’évaluation qui a examiné les soumissions à l’appel d’offres et une décision «d’attribution en bloc de toutes les branches d’assurances » du groupe à un seul opérateur sur des critères jugés non objectives au plan technique et commerciale, créant une situation « de monopole » préjudiciable à la transparence.
Cette réalité dénoncée existe depuis plusieurs années et les concurrents de la NASR exigent pour cette fois, une annulation pure et simple de l’adjudication du marché au titre de l’année 2008.
Entres autres irrégularités, la correspondance des assureurs signale notamment l’ouverture des plis dans une séance à huis clos (en violation des engagements publiquement exprimés par la SNIM ), un système d’évaluation biaisé favorisant un concurrent, le non respect de la séparation des lots de marchés objets des différents contrats d’assurance….
Le collectif estime qu’il est « plus sécurisant, plus juste et économique plus rentable que la SNIM et ses filiales procèdent à un appel d’offres composé de plusieurs lots pour favoriser une meilleure répartition des risques et augmenter significativement la part de rétention des sociétés d’assurance nationales au détriment des sessions aux réassureurs étrangers ».
La SNIM , signale-t-on, est la société maire de huit (8) filiales ayant des activités dans différents domaines d’activités économiques. Ainsi, les branches à assurer concernent l’incendie des installations, le bris des machines, les engins de chantier, l’automobile, le transport des facultés (importations), les responsabilités civiles : exploitation, port minéralier, clinique médicale….
Les compagnies d’assurances auteurs de la correspondance attire l’attention de l’opinion publique nationale sur le fait que depuis la libéralisation du secteur il y a une dizaine d’années, la NASR a l’exclusivité du marché des assurances de la SNIM qui est en fait le plus juteux du pays.
La NASR, entreprise privé du groupe Mohamed Abdallahi Ould Abdallahi, est l’héritière de la défunte Société Mauritanienne d’Assurance et de Réassurance (SMAR), dont l’état était le propriétaire.
Amadou Seck.
avomm.com