La flamme olympique arrive samedi à 22H00 (19H00 GMT) à Dar es Salaam, unique étape africaine de son périple mouvementé à travers le monde, lors de laquelle elle traversera dimanche la capitale économique tanzanienne, suivant un parcours considérablement réduit.
Le programme initial prévoyait un parcours de 25 kilomètres de la flamme à travers les rues de la ville. Il a finalement été réduit à cinq modestes kilomètres, de midi à 14H00, la flamme devant quitter la Tanzanie dimanche à 17H00 pour Oman.
Pour les autorités tanzaniennes, le coupable de cette prestation peau de chagrin n'est pas la crainte de manifestations pro-tibétaines qui ont émaillé de précédentes étapes, mais la pluie. Comme chaque année à la même époque, la saison des pluies a en effet commencé en Afrique de l'Est. Si les célébrations ont été réduites, "c'est parce qu'il pleut beaucoup", soutient le maire de Dar es Salaam, Adam Kimbisa. "Bien sûr, il pourrait y avoir deux ou trois fous qui pourraient chercher à perturber le relais", a-t-il toutefois déclaré vendredi.
Bien qu'aucune manifestation ne soit annoncée, toutes les mesures de sécurité ont été prises pour éviter toute perturbation pendant le parcours de la flamme, selon le maire: "nous sommes responsables (de la sécurité) et nous devons nous assurer que le relais olympique à Dar es Salaam soit un succès".
Mais le passage express de la flamme en Afrique a déjà été terni par le retrait fracassant de la plus célèbre des relayeuses de l'étape tanzanienne, la prix Nobel de la Paix 2004 kényane, Wangari Maathai. "J'ai décidé de me montrer solidaire d'autres personnes sur les questions des droits de l'Homme dans la région soudanaise du Darfour, au Tibet et en Birmanie", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP.
"En tant qu'Africaine, je pense qu'il est important de nous joindre au reste du monde pour faire pression sur la Chine afin de régler les questions des droits de l'Homme dans ces trois pays", a-t-elle ajouté avec son franc-parler habituel.
L'ambassade chinoise en Tanzanie a relevé dans un communiqué que "le relais de la flamme avait subi des perturbations dans certaines villes" pour réaffirmer la position de Pékin selon laquelle le relais olympique ne devrait pas être la cible de "manoeuvres politiques". Le gouvernement de Dar es Salaam, qui entretient d'excellentes relations avec la Chine est sur la même ligne. Le président tanzanien Jakaya Kikwete, qui comme ses prédécesseurs se veut l'héritier de Julius Nyerere, "père fondateur" de la Tanzanie et apôtre du "socialisme à l'africaine", est actuellement en visite officielle en Chine.
La Tanzanie est également un des pays du continent où Pékin développe son offensive commerciale tous azimuts. En 2007, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 794 millions de dollars (502 millions d'euros), soit une augmentation de près de 50% par rapport à l'année précédente.
La flamme olympique a quitté vendredi soir l'Argentine pour la Tanzanie.
La flamme olympique a renoué vendredi avec la fête à l'occasion de son passage à Buenos Aires, seule ville hispanophone et sud-américaine de son périple mouvementé à travers le monde, où aucun incident sérieux n'a troublé cet événement qui a rassemblé des milliers de personnes. C'est l'ex-championne de tennis argentine Gabriela Sabatini qui a été la dernière à porter la torche jusque dans l'enceinte du club hippique de la ville, sa destination finale où elle est entrée vers 17H15 (20H15 GMT), un peu moins de trois heures après son départ.
Une foule de curieux a salué par des applaudissements et des encouragements les 80 sportifs et personnalités choisis pour porter cette torche tout au long d'un parcours de 13,8 km à travers la capitale argentine, qui recevait la flamme olympique pour la première fois de son histoire.Des militants pro-Tibet ont bien tenté de jeter de l'eau sur son passage, mais sans résultat, et seules trois ou quatre pancartes réclamant la liberté pour le Tibet ont été vues lorsque la torche est passée près de l'obélisque de Buenos Aires, symbole de la ville.
Une cinquantaine de manifestants pro-Tibet et de militants des droits de l'homme s'étaient rassemblés sur cette place emblématique de la capitale argentine deux heures avant le passage de la flamme pour dénoncer la répression au Tibet et en Chine. Quelques uns d'entre eux ont été bousculés par des Chinois mécontents mais le calme est vite revenu, pour laisser la place à la fête et à la bonne humeur.
Les milliers de "porteños" (habitants de Buenos Aires), rassemblés tout au long de l'itinéraire emprunté par la flamme olympique lui ont réservé un accueil chaleureux, applaudissant ou encourageant de la voix les porteurs de la torche. Une pluie de confettis a salué son passage dans le centre-ville, jetés depuis les fenêtres de leurs bureaux par de nombreux employés ayant arrêté leur travail pour appercevoir la flamme.
Source: TV5
Le programme initial prévoyait un parcours de 25 kilomètres de la flamme à travers les rues de la ville. Il a finalement été réduit à cinq modestes kilomètres, de midi à 14H00, la flamme devant quitter la Tanzanie dimanche à 17H00 pour Oman.
Pour les autorités tanzaniennes, le coupable de cette prestation peau de chagrin n'est pas la crainte de manifestations pro-tibétaines qui ont émaillé de précédentes étapes, mais la pluie. Comme chaque année à la même époque, la saison des pluies a en effet commencé en Afrique de l'Est. Si les célébrations ont été réduites, "c'est parce qu'il pleut beaucoup", soutient le maire de Dar es Salaam, Adam Kimbisa. "Bien sûr, il pourrait y avoir deux ou trois fous qui pourraient chercher à perturber le relais", a-t-il toutefois déclaré vendredi.
Bien qu'aucune manifestation ne soit annoncée, toutes les mesures de sécurité ont été prises pour éviter toute perturbation pendant le parcours de la flamme, selon le maire: "nous sommes responsables (de la sécurité) et nous devons nous assurer que le relais olympique à Dar es Salaam soit un succès".
Mais le passage express de la flamme en Afrique a déjà été terni par le retrait fracassant de la plus célèbre des relayeuses de l'étape tanzanienne, la prix Nobel de la Paix 2004 kényane, Wangari Maathai. "J'ai décidé de me montrer solidaire d'autres personnes sur les questions des droits de l'Homme dans la région soudanaise du Darfour, au Tibet et en Birmanie", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP.
"En tant qu'Africaine, je pense qu'il est important de nous joindre au reste du monde pour faire pression sur la Chine afin de régler les questions des droits de l'Homme dans ces trois pays", a-t-elle ajouté avec son franc-parler habituel.
L'ambassade chinoise en Tanzanie a relevé dans un communiqué que "le relais de la flamme avait subi des perturbations dans certaines villes" pour réaffirmer la position de Pékin selon laquelle le relais olympique ne devrait pas être la cible de "manoeuvres politiques". Le gouvernement de Dar es Salaam, qui entretient d'excellentes relations avec la Chine est sur la même ligne. Le président tanzanien Jakaya Kikwete, qui comme ses prédécesseurs se veut l'héritier de Julius Nyerere, "père fondateur" de la Tanzanie et apôtre du "socialisme à l'africaine", est actuellement en visite officielle en Chine.
La Tanzanie est également un des pays du continent où Pékin développe son offensive commerciale tous azimuts. En 2007, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 794 millions de dollars (502 millions d'euros), soit une augmentation de près de 50% par rapport à l'année précédente.
La flamme olympique a quitté vendredi soir l'Argentine pour la Tanzanie.
La flamme olympique a renoué vendredi avec la fête à l'occasion de son passage à Buenos Aires, seule ville hispanophone et sud-américaine de son périple mouvementé à travers le monde, où aucun incident sérieux n'a troublé cet événement qui a rassemblé des milliers de personnes. C'est l'ex-championne de tennis argentine Gabriela Sabatini qui a été la dernière à porter la torche jusque dans l'enceinte du club hippique de la ville, sa destination finale où elle est entrée vers 17H15 (20H15 GMT), un peu moins de trois heures après son départ.
Une foule de curieux a salué par des applaudissements et des encouragements les 80 sportifs et personnalités choisis pour porter cette torche tout au long d'un parcours de 13,8 km à travers la capitale argentine, qui recevait la flamme olympique pour la première fois de son histoire.Des militants pro-Tibet ont bien tenté de jeter de l'eau sur son passage, mais sans résultat, et seules trois ou quatre pancartes réclamant la liberté pour le Tibet ont été vues lorsque la torche est passée près de l'obélisque de Buenos Aires, symbole de la ville.
Une cinquantaine de manifestants pro-Tibet et de militants des droits de l'homme s'étaient rassemblés sur cette place emblématique de la capitale argentine deux heures avant le passage de la flamme pour dénoncer la répression au Tibet et en Chine. Quelques uns d'entre eux ont été bousculés par des Chinois mécontents mais le calme est vite revenu, pour laisser la place à la fête et à la bonne humeur.
Les milliers de "porteños" (habitants de Buenos Aires), rassemblés tout au long de l'itinéraire emprunté par la flamme olympique lui ont réservé un accueil chaleureux, applaudissant ou encourageant de la voix les porteurs de la torche. Une pluie de confettis a salué son passage dans le centre-ville, jetés depuis les fenêtres de leurs bureaux par de nombreux employés ayant arrêté leur travail pour appercevoir la flamme.
Source: TV5