Je sais pertinemment que ce que j’écris est lu par les plus hautes sphères de l’État mauritanien et, je sais aussi que se soit pendant ou après le pouvoir de Ould Taya, de Ould Mohamed Vall ou de Ould Cheikh Abdallahi, mes écrits et réactions ont été et seront mal interprétés (...). Je sais aussi pertinemment que j’utilise un langage simple et clair pour permettre à tout le monde de me comprendre et de concevoir mes idées. Cependant, cela ne me surprend pas que dans un pays où le mensonge est devenu réalité, et la pauvre réalité est orpheline, je dois me répéter des centaines de fois, pour moins avoir l’oreille et la réaction d’une personne (..).
Je dois encore rappeler, une fois de plus, 2 faits :
1. La démocratie ne se boit, ne se mange pas, c’est un état d’esprit et une façon de vie.
2. La vérité est difficile et même amère, mais nous ne possédons que les armes de nos idées. Nous sommes confrontés à une ‘société malade’ qui atteint un seuil critique dans le désespoir. Nos intellectuels ont une part de responsabilité, peut-être même la grosse part et l’espoir de la voir changer est un rêve qui peut se réaliser avec la volonté de tous, si et seulement si la minorité persiste et s’entête.
J’ajoute ici un autre point important : un peuple sans mémoire collective est un troupeau sans ‘berger’.
Nonobstant, depuis quelques mois je suis l’évolution du 'scénario démocratique' en Mauritanie, le jeu de la chaise musicale entre le colonel Ely, sous l’égide de l’impresario, le colonel Ould Abdel Aziz, et le pauvre Sidi Ould Cheikh Abdallahi, les décisions bidons et incohérentes des différents paliers du gouvernement et je me demande : Sommes-nous inconscients ou complices des crimes de ce gouvernement, ou tout simplement, le destin de ce pays malheureux n’a pas de limite? Pour répondre à ces réalités, je dois vous rappeler qui sont les deux hommes du ‘pouvoir’ mauritanien- le président et son premier ministre.
Le président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi
L’homme qui use le palais ocre de Nouakchott, construit par l’ex-tyran Ould Taya, n’est rien d’autre que celui qui a été incarcéré dans la sordide affaire de ‘Hmeida Ould Bouchraia’… Imaginez que l’ex-tyran, criminel responsable de 20 ans de destruction de notre pays, a refusé d’intégrer Sidi dans son équipe ministérielle, au point de nommer ses complices dans la dite affaire (Djenge Boubou Farba, Ahmed Salem Ould Lekhal, etc.) et refusait catégoriquement de l’intégrer même au parti PRDS, malgré toutes les interventions tribales et régionales. Ce même homme, qui porte avec lui un lourd bagage (...) et un curriculum honoré de détournement de bien publics depuis les années 75 où il a dilapidé le financement du projet de ‘Sucre’ destiné au pauvre peuple mauritanien, revient de nouveau sur une civière porté par les membres du CMJD pour ‘diriger’ le pays.
Les tambours du système (CMJD) et la publicité des salons nouakchottois ont doré cet homme d’une image spirituelle, divine, pas loin de celle des Khalifs. Pour nous convaincre de cette absurdité, ou se convaincre lui-même, il a dirigé quelques prières (...) et reflète l’image d’un homme qui écoute le peuple, mais exécute les directives de l’impresario Ould Abdel Aziz.
Je me suis dit, mettons tout son passé peu glorieux de côté et donnons-lui une chance, il se peut que l’âge aura son poids et la lourdeur de la responsabilité le transformera. Mais voilà, toutes les espérances sont tombées à l’eau, après avoir nommé un de ses cousins gouverneur adjoint de la Banque Centrale et président du conseil d’administrateur de la SNIM et un autre sur le port autonome de Nouakchott. La fondation de sa femme est une autre forme d’entreprise de détournement des biens publics sous forme publicitaire et images médiatiques. Jamais l’histoire de ce pays pauvre, rongé par les absurdités, n’a vu une ‘première femme’ se mêler sans vergogne des affaires de l’État, au point où les plus ignobles et incompétents se prônent des sauveurs et des héros (...).
Les inondations de Tintans, après ses prières ‘Istisqua’ sont un autre exemple de sa gestion divine, désastreuse de l’État, dont les caisses ont été vidées par son prédécesseur Ely. Des sommes de ‘charités’ sont tombées de partout, mais ils ont disparu pour se trouver enfin, et comme d’habitude, entre les mains des voleurs. Alors, les prières de l’Imam ‘président’ ont servi à quoi?
Enfin, Sidi n’est pas meilleur que Ould Taya. Les récentes nominations prouvent que celui-ci n’est qu’une autre marionnette entre les mains des dinosaures, vieux garde-fous des intérêts des pays étrangers. Je rappelle en cette occasion, pour ceux qui ne veulent pas l’entendre, que les conseillers de Sidi sont en majeurs parties des espions de certains pays européens et pays voisins, responsables des malheurs économiques et sociales de la Mauritanie.
Le premier ministre, Zeine Ould Zeidane
Docteur, économiste, professeur universitaire, premier ministre dans un ‘gouvernement démocratique’, sans aucun élu local ni même parlementaire (…), monsieur Zeine Ould Zeidane, bas les records de l’absurdité et l’ignorance absolue en gestion ministérielle.
À une époque où les gestionnaires, à travers le monde, se ventent de leur performance, leur réussite et résultat, le premier ministre, qui se prône l’idole des jeunes, a montré aux vieux du PRDS qu’il est meilleur qu’eux en détournement des biens publics. Son séjour à la Banque Centrale a démontré ses capacités de voleur hors pairs et arnaqueurs aguerris, il a commencé par le changement du personnel de la banque pour intégrer ses proches, puis une refonte des services monétaires pour permettre à sa famille et ses proches de vendre les devises sur le marché noir.
Malgré la propagande orchestrée et menée par ses beaux-parents, ce descendant de l’Est de la Mauritanie n’a aucun supporteur dans ces régions et reste une personnalité inconnue, pour ne pas dire ignorée par les chefs de tribu de l’Est, dont il réclame et utilise le nom et la gloire (...).
Finalement, qu’est-ce que Zeine a rendu à la Mauritanie, en quoi a-t-il servi le peuple, surtout les habitants de l’Est (...), avons-nous besoin de lui pour falsifier les chiffres, les données économiques et financières ou tout simplement n’est-il qu’une autre erreur qui nous coûtera les yeux de la tête comme les cheikh El Avia, Ould Boubacar et Sghair Ould M’Bareck, etc.
Un Président malade un peuple sans avenir
Étrangement, Ould Taya a crée le PRDS, après son fameux discours de Néma où il montrait du doigt le tribalisme et le régionalisme. Sidi par contre, n’a pas passé par trois chemins pour créer son nouveau parti présidentiel. Ses imminents conseillers, comme ceux de Ould Taya, l’ont convaincu de cette idée géniale, démocratique, unique dans son genre : un président élu, crée un nouveau parti!!!
Parmi les hommes derrières cette idée, se cache le dissident Ahmed Baba Ould Ahmed Miska, l’homme étrange qui niait l’existence de la Mauritanie, qui exhortait au port d’armes contre notre peuple, l’obscure Moussa M’baye Fall, connu sous le nom de Moussa Fall, idéologue du MND, manipulateur hors pairs, et le voleur Yahya Ould Ahmed El Wakeff, l’homme responsable du scandale des pèlerins en 2006 et des malheurs financiers de la compagnie Air Mauritanie. Ce dernier, est certainement le futur premier ministre, après la chute imminente de l’incompétent Zeine Ould Zeidane, qui a été utilisé comme carte d’appui- discorde, pour la promulgation de Sidi au détriment de l’opposition. Cette fameuse opposition, qui est devenue miraculeusement une opposition parlementaire, mais en réalité elle n’est rien d’autre qu’un soutien administratif pour Sidi et son équipe.
Au pouvoir depuis 5 mois, Sidi et Zeine partagent le même cursus, économiste de formation (...), etc., n’arrivent pas à respecter leur programme électoral et ils sont loin de nous présenter des résultats concrets. Zeine s’est contredit à maintes reprises sur le budget de l’État et donne des explications qui dégagent l’odeur du mensonge sur la gestion de la Banque Centrale dont il dirigeait et jette la responsabilité sur Ould Taya. Quand à Sidi, il n’est pas capable, et ne le sera jamais, de donner une réponse claire sur la situation actuelle du pays et son avenir?
L’État mauritanien n’existe pas, tout le monde se jette la responsabilité et personne ne se met debout pour dire la vérité. Notre malheur vient de nous, nous le savons tous, et il continuera tant que le mensonge rongera nos personnalités pitoyables, lamentables et ridicules. Il continuera tant que nos mères, nos sœurs, nos frères, nos pères et nos proches ne se poseront pas la question d’où viennent nos biens et comment nous l’avons gagné.
Notre pays est malade, comme son président, notre peuple est atteint d’Alzheimer, et ses dirigeants profitent pour le tuer lentement à leur profit personnel et aux intérêts de quelques tribus affamées, sans espoir ni avenir (...).
Montréal, le 18 septembre 2007
Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad
Moustapha Ould Ibn Mogdad
Je dois encore rappeler, une fois de plus, 2 faits :
1. La démocratie ne se boit, ne se mange pas, c’est un état d’esprit et une façon de vie.
2. La vérité est difficile et même amère, mais nous ne possédons que les armes de nos idées. Nous sommes confrontés à une ‘société malade’ qui atteint un seuil critique dans le désespoir. Nos intellectuels ont une part de responsabilité, peut-être même la grosse part et l’espoir de la voir changer est un rêve qui peut se réaliser avec la volonté de tous, si et seulement si la minorité persiste et s’entête.
J’ajoute ici un autre point important : un peuple sans mémoire collective est un troupeau sans ‘berger’.
Nonobstant, depuis quelques mois je suis l’évolution du 'scénario démocratique' en Mauritanie, le jeu de la chaise musicale entre le colonel Ely, sous l’égide de l’impresario, le colonel Ould Abdel Aziz, et le pauvre Sidi Ould Cheikh Abdallahi, les décisions bidons et incohérentes des différents paliers du gouvernement et je me demande : Sommes-nous inconscients ou complices des crimes de ce gouvernement, ou tout simplement, le destin de ce pays malheureux n’a pas de limite? Pour répondre à ces réalités, je dois vous rappeler qui sont les deux hommes du ‘pouvoir’ mauritanien- le président et son premier ministre.
Le président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi
L’homme qui use le palais ocre de Nouakchott, construit par l’ex-tyran Ould Taya, n’est rien d’autre que celui qui a été incarcéré dans la sordide affaire de ‘Hmeida Ould Bouchraia’… Imaginez que l’ex-tyran, criminel responsable de 20 ans de destruction de notre pays, a refusé d’intégrer Sidi dans son équipe ministérielle, au point de nommer ses complices dans la dite affaire (Djenge Boubou Farba, Ahmed Salem Ould Lekhal, etc.) et refusait catégoriquement de l’intégrer même au parti PRDS, malgré toutes les interventions tribales et régionales. Ce même homme, qui porte avec lui un lourd bagage (...) et un curriculum honoré de détournement de bien publics depuis les années 75 où il a dilapidé le financement du projet de ‘Sucre’ destiné au pauvre peuple mauritanien, revient de nouveau sur une civière porté par les membres du CMJD pour ‘diriger’ le pays.
Les tambours du système (CMJD) et la publicité des salons nouakchottois ont doré cet homme d’une image spirituelle, divine, pas loin de celle des Khalifs. Pour nous convaincre de cette absurdité, ou se convaincre lui-même, il a dirigé quelques prières (...) et reflète l’image d’un homme qui écoute le peuple, mais exécute les directives de l’impresario Ould Abdel Aziz.
Je me suis dit, mettons tout son passé peu glorieux de côté et donnons-lui une chance, il se peut que l’âge aura son poids et la lourdeur de la responsabilité le transformera. Mais voilà, toutes les espérances sont tombées à l’eau, après avoir nommé un de ses cousins gouverneur adjoint de la Banque Centrale et président du conseil d’administrateur de la SNIM et un autre sur le port autonome de Nouakchott. La fondation de sa femme est une autre forme d’entreprise de détournement des biens publics sous forme publicitaire et images médiatiques. Jamais l’histoire de ce pays pauvre, rongé par les absurdités, n’a vu une ‘première femme’ se mêler sans vergogne des affaires de l’État, au point où les plus ignobles et incompétents se prônent des sauveurs et des héros (...).
Les inondations de Tintans, après ses prières ‘Istisqua’ sont un autre exemple de sa gestion divine, désastreuse de l’État, dont les caisses ont été vidées par son prédécesseur Ely. Des sommes de ‘charités’ sont tombées de partout, mais ils ont disparu pour se trouver enfin, et comme d’habitude, entre les mains des voleurs. Alors, les prières de l’Imam ‘président’ ont servi à quoi?
Enfin, Sidi n’est pas meilleur que Ould Taya. Les récentes nominations prouvent que celui-ci n’est qu’une autre marionnette entre les mains des dinosaures, vieux garde-fous des intérêts des pays étrangers. Je rappelle en cette occasion, pour ceux qui ne veulent pas l’entendre, que les conseillers de Sidi sont en majeurs parties des espions de certains pays européens et pays voisins, responsables des malheurs économiques et sociales de la Mauritanie.
Le premier ministre, Zeine Ould Zeidane
Docteur, économiste, professeur universitaire, premier ministre dans un ‘gouvernement démocratique’, sans aucun élu local ni même parlementaire (…), monsieur Zeine Ould Zeidane, bas les records de l’absurdité et l’ignorance absolue en gestion ministérielle.
À une époque où les gestionnaires, à travers le monde, se ventent de leur performance, leur réussite et résultat, le premier ministre, qui se prône l’idole des jeunes, a montré aux vieux du PRDS qu’il est meilleur qu’eux en détournement des biens publics. Son séjour à la Banque Centrale a démontré ses capacités de voleur hors pairs et arnaqueurs aguerris, il a commencé par le changement du personnel de la banque pour intégrer ses proches, puis une refonte des services monétaires pour permettre à sa famille et ses proches de vendre les devises sur le marché noir.
Malgré la propagande orchestrée et menée par ses beaux-parents, ce descendant de l’Est de la Mauritanie n’a aucun supporteur dans ces régions et reste une personnalité inconnue, pour ne pas dire ignorée par les chefs de tribu de l’Est, dont il réclame et utilise le nom et la gloire (...).
Finalement, qu’est-ce que Zeine a rendu à la Mauritanie, en quoi a-t-il servi le peuple, surtout les habitants de l’Est (...), avons-nous besoin de lui pour falsifier les chiffres, les données économiques et financières ou tout simplement n’est-il qu’une autre erreur qui nous coûtera les yeux de la tête comme les cheikh El Avia, Ould Boubacar et Sghair Ould M’Bareck, etc.
Un Président malade un peuple sans avenir
Étrangement, Ould Taya a crée le PRDS, après son fameux discours de Néma où il montrait du doigt le tribalisme et le régionalisme. Sidi par contre, n’a pas passé par trois chemins pour créer son nouveau parti présidentiel. Ses imminents conseillers, comme ceux de Ould Taya, l’ont convaincu de cette idée géniale, démocratique, unique dans son genre : un président élu, crée un nouveau parti!!!
Parmi les hommes derrières cette idée, se cache le dissident Ahmed Baba Ould Ahmed Miska, l’homme étrange qui niait l’existence de la Mauritanie, qui exhortait au port d’armes contre notre peuple, l’obscure Moussa M’baye Fall, connu sous le nom de Moussa Fall, idéologue du MND, manipulateur hors pairs, et le voleur Yahya Ould Ahmed El Wakeff, l’homme responsable du scandale des pèlerins en 2006 et des malheurs financiers de la compagnie Air Mauritanie. Ce dernier, est certainement le futur premier ministre, après la chute imminente de l’incompétent Zeine Ould Zeidane, qui a été utilisé comme carte d’appui- discorde, pour la promulgation de Sidi au détriment de l’opposition. Cette fameuse opposition, qui est devenue miraculeusement une opposition parlementaire, mais en réalité elle n’est rien d’autre qu’un soutien administratif pour Sidi et son équipe.
Au pouvoir depuis 5 mois, Sidi et Zeine partagent le même cursus, économiste de formation (...), etc., n’arrivent pas à respecter leur programme électoral et ils sont loin de nous présenter des résultats concrets. Zeine s’est contredit à maintes reprises sur le budget de l’État et donne des explications qui dégagent l’odeur du mensonge sur la gestion de la Banque Centrale dont il dirigeait et jette la responsabilité sur Ould Taya. Quand à Sidi, il n’est pas capable, et ne le sera jamais, de donner une réponse claire sur la situation actuelle du pays et son avenir?
L’État mauritanien n’existe pas, tout le monde se jette la responsabilité et personne ne se met debout pour dire la vérité. Notre malheur vient de nous, nous le savons tous, et il continuera tant que le mensonge rongera nos personnalités pitoyables, lamentables et ridicules. Il continuera tant que nos mères, nos sœurs, nos frères, nos pères et nos proches ne se poseront pas la question d’où viennent nos biens et comment nous l’avons gagné.
Notre pays est malade, comme son président, notre peuple est atteint d’Alzheimer, et ses dirigeants profitent pour le tuer lentement à leur profit personnel et aux intérêts de quelques tribus affamées, sans espoir ni avenir (...).
Montréal, le 18 septembre 2007
Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad
Moustapha Ould Ibn Mogdad