Celui qui en sortira vainqueur devrait devenir le prochain président de la république d'Afrique du Sud, tant la domination de l'ANC dans la vie politique sud-africaine est écrasante.
Reste que Mbeki, même s'il ne peut plus être candidat à la présidence (limitation à deux mandats), espère conserver le fauteuil de président de l'ANC et influencer le choix du futur candidat. Jacob Zuma, ex vice-président de la république, limogé en 2005 par Mbeki, est candidat malgré les affaires dans lesquelles il a été impliqué (corruption et tentative de viol). Zuma qui est perçu comme l'homme du peuple bénéficie d'un large soutien au sein de la base du parti, et était perçu comme le successeur naturel de Mbeki avant son limogeage.
La ligue des jeunes de l'ANC, la ligue des femmes, les structures provinciales, régionales et les autres branches dispersées dans l'ensemble du pays peuvent désigner Le futur numéro 1 de l'ANC. (ils désignent leurs six candidats préférés pour les six premières positions au sein du parti). Il y a deux semaines, Zuma (qui reste vice-président de l'ANC), a reçu le soutien de la COSATU, la puissante fédération de syndicats sud-africains.
Ce à quoi l'ANC a répondu en disant qu'elle "rejettait totalement cette tentative inacceptable de lui dire qui doit être nommé à la tête des instances dirigeantes".
La bataille entre Mbeki et Zuma a déjà provoqué de grosses divisions au sein du parti, et des appels au choix d'un candidat plus consensuel se multiplient. Parmi ces derniers Tokyo Sexwale et Cyril Ramaphose, des hommes politiques reconvertis dans les affaires, ou l'ex-ministre Nkosazana Dlamini-Zuma, ainsi que Kgalema Motlanthe, actuel SG du parti.
Source: grioo.com
(M)
Reste que Mbeki, même s'il ne peut plus être candidat à la présidence (limitation à deux mandats), espère conserver le fauteuil de président de l'ANC et influencer le choix du futur candidat. Jacob Zuma, ex vice-président de la république, limogé en 2005 par Mbeki, est candidat malgré les affaires dans lesquelles il a été impliqué (corruption et tentative de viol). Zuma qui est perçu comme l'homme du peuple bénéficie d'un large soutien au sein de la base du parti, et était perçu comme le successeur naturel de Mbeki avant son limogeage.
La ligue des jeunes de l'ANC, la ligue des femmes, les structures provinciales, régionales et les autres branches dispersées dans l'ensemble du pays peuvent désigner Le futur numéro 1 de l'ANC. (ils désignent leurs six candidats préférés pour les six premières positions au sein du parti). Il y a deux semaines, Zuma (qui reste vice-président de l'ANC), a reçu le soutien de la COSATU, la puissante fédération de syndicats sud-africains.
Ce à quoi l'ANC a répondu en disant qu'elle "rejettait totalement cette tentative inacceptable de lui dire qui doit être nommé à la tête des instances dirigeantes".
La bataille entre Mbeki et Zuma a déjà provoqué de grosses divisions au sein du parti, et des appels au choix d'un candidat plus consensuel se multiplient. Parmi ces derniers Tokyo Sexwale et Cyril Ramaphose, des hommes politiques reconvertis dans les affaires, ou l'ex-ministre Nkosazana Dlamini-Zuma, ainsi que Kgalema Motlanthe, actuel SG du parti.
Source: grioo.com
(M)