La communauté internationale a inauguré, ce lundi, un long cycle de discussions sur le réchauffement de la planète. Les Nations Unies ont ouvert, ce lundi, à Bali, en Indonésie, une conférence de deux semaines sur le changement climatique. Du 3 au 14 décembre, les délégués et scientifiques de 190 pays se pencheront sur la question du réchauffement de la planète. L’occasion de revenir sur le cas de l’Afrique, très touchée par les phénomènes climatiques.
La température moyenne sur la Terre a augmenté de 0.6 degrés Celsius depuis les années 1800 et on s’attend à ce qu’elle s’accroisse de 1.4 à 5,8 degrés Celsius d’ici 2010. Cette montée de température inquiétante est l’objet de la plus importante conférence jamais organisée par l’ONU sur le changement climatique. Ce colloque de deux semaines s’est ouvert lundi à Bali, en Indonésie, en présence de délégués et scientifiques de 190 pays.
L’occasion pour les pays africains d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les pays industrialisés, principaux émetteurs de gaz à effet de serre.
Pression sur les Etats-Unis
D’après le rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié mardi 27 novembre, « l’Afrique, continent le moins pollueur de tous, risque vraisemblablement de payer le plus lourd tribut au siècle prochain à cause du changement climatique ». Un pronostic qui ne semble pas inquiéter les Etats-Unis, pays le plus pollueur, qui n’a pas ratifié le protocole de Kyoto de 1997. Un texte selon lequel 36 pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5% en moyenne d’ici 2010.
La conférence de Bali, dont le but immédiat est justement de conclure un accord pour remplacer le protocole de Kyoto qui expire en 2012, « n’a aucun sens sans la participation des Etats-Unis, le pays qui émet le plus de gaz à effet de serre dans le monde », a avancé dimanche, à l’AFP, Yves de Boer, chargé de la question des changements climatiques à l’ONU. Pour les auteurs du rapport du PNUD, « les pays riches doivent s’acquitter de leur responsabilité » et utiliser la conférence de Bali comme un moyen de promouvoir « la coopération internationale ».
L’Afrique paie le prix fort du réchauffement climatique
Le PNUD affirme que, « dans les pays riches, la gestion du changement climatique se réduit en général au réglage de thermostats, a des étés plus longs et plus chauds et des modifications de saison ». L’« inégalité » face aux tempêtes, inondations et autres sécheresse est subie par tous les pays pauvres.
En Afrique, quand la température monte, la production agricole s’effondre, provoquant une baisse des revenus et des problèmes de santé. D’ores et déjà, les enfants nés en période de sécheresse au Kenya et en Ethiopie souffrent davantage de malnutrition et de malformation. Au Niger, par exemple, les inondations de 2007 ont créé des mares d’eau stagnantes qui ont attiré des moustiques, porteurs de maladies comme le paludisme.
La conférence de Bali permettra de juger de l’existence ou non d’une solidarité internationale, des pays riches envers l’Afrique, très touchée par le changement climatique.
Stéphanie Plasse
Source: afrik
(M)
La température moyenne sur la Terre a augmenté de 0.6 degrés Celsius depuis les années 1800 et on s’attend à ce qu’elle s’accroisse de 1.4 à 5,8 degrés Celsius d’ici 2010. Cette montée de température inquiétante est l’objet de la plus importante conférence jamais organisée par l’ONU sur le changement climatique. Ce colloque de deux semaines s’est ouvert lundi à Bali, en Indonésie, en présence de délégués et scientifiques de 190 pays.
L’occasion pour les pays africains d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les pays industrialisés, principaux émetteurs de gaz à effet de serre.
Pression sur les Etats-Unis
D’après le rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié mardi 27 novembre, « l’Afrique, continent le moins pollueur de tous, risque vraisemblablement de payer le plus lourd tribut au siècle prochain à cause du changement climatique ». Un pronostic qui ne semble pas inquiéter les Etats-Unis, pays le plus pollueur, qui n’a pas ratifié le protocole de Kyoto de 1997. Un texte selon lequel 36 pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5% en moyenne d’ici 2010.
La conférence de Bali, dont le but immédiat est justement de conclure un accord pour remplacer le protocole de Kyoto qui expire en 2012, « n’a aucun sens sans la participation des Etats-Unis, le pays qui émet le plus de gaz à effet de serre dans le monde », a avancé dimanche, à l’AFP, Yves de Boer, chargé de la question des changements climatiques à l’ONU. Pour les auteurs du rapport du PNUD, « les pays riches doivent s’acquitter de leur responsabilité » et utiliser la conférence de Bali comme un moyen de promouvoir « la coopération internationale ».
L’Afrique paie le prix fort du réchauffement climatique
Le PNUD affirme que, « dans les pays riches, la gestion du changement climatique se réduit en général au réglage de thermostats, a des étés plus longs et plus chauds et des modifications de saison ». L’« inégalité » face aux tempêtes, inondations et autres sécheresse est subie par tous les pays pauvres.
En Afrique, quand la température monte, la production agricole s’effondre, provoquant une baisse des revenus et des problèmes de santé. D’ores et déjà, les enfants nés en période de sécheresse au Kenya et en Ethiopie souffrent davantage de malnutrition et de malformation. Au Niger, par exemple, les inondations de 2007 ont créé des mares d’eau stagnantes qui ont attiré des moustiques, porteurs de maladies comme le paludisme.
La conférence de Bali permettra de juger de l’existence ou non d’une solidarité internationale, des pays riches envers l’Afrique, très touchée par le changement climatique.
Stéphanie Plasse
Source: afrik
(M)