Quelques heures après la mort de Benazir Bhutto, les forces de sécurité, c'est-à-dire troupes paramilitaires et police, ont été placées en «état d'alerte» au Pakistan, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
«La sécurité était déjà à un niveau très élevé dans tout le pays mais nous avons rehaussé le niveau d'alerte de la police et des forces paramilitaires», a déclaré jeudi à l'AFP le porte-parole du ministère, Javed Cheema, ajoutant qu'elle étaient désormais «en alerte rouge» dans tout le pays.
Le président pakistanais Pervez Musharraf a par ailleurs annoncé trois jours de deuil après l'assassinat de l'opposante Benazir Bhutto. Le dirigeant pakistanais, qui a lancé un appel au calme, a convoqué une réunion extraordinaire pour discuter des réponses du gouvernement à ce crime, selon l'agence Associated Press of Pakistan.
La police pakistanaise a dispersé à coups de bâton et de gaz lacrymogène plus d'une centaine de manifestants à Peshawar (nord-ouest) qui protestaient contre l'assassinat de l'ex-premier ministre pakistanais Benazir Bhutto, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plus d'une centaine de partisans de Mme Bhutto bloquaient l'artère principale de la grande ville où ils ont incendié des panneaux d'affichage en scandant des slogans hostiles au président Pervez Musharraf, selon la même source.
Des bruits de tirs d'armes à feu ont également été entendus, apparemment tirés en l'air par des habitants en colère.
Un commissariat de police a été visé à coups de pierres ainsi que des voitures appartenant à des particuliers.
Des manifestations ont également eu lieu dans la ville de Multan (centre) où une centaine de partisans du Parti du Peuple Pakistanais (PPP) de Mme Bhutto ont brûlé des pneus et bloqué la circulation.
Les commerçants locaux ont décrété trois jours de deuil.
Les commerces étaient également fermés à Karachi, le fief politique de Benazir Bhutto où des protestataires ont enflammé des pneus et bloqué les routes.
«C'est une terrible tragédie. Puisse Allah sauver le Pakistan», a lancé un habitant de Karachi, Shahina Begum.
A Jacobabad, la ville du premier ministre pakistanais de transition, dans le sud du Pakistan, le principal tribunal et un autre bâtiment officiel ont été incendiés quelques heures après la mort de Benazir Bhutto, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une foule en colère a aussi mis le feu à plusieurs commerces, dont certains appartenant au premier ministre Mohammedmian Soomro, nommé le 16 novembre par le président Pervez Musharraf à la tête d'un gouvernement de transition chargé d'organiser les élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier.
Des portraits de M. Soomro ont également été brûlés et les manifestants ont bloqué des rues de cette ville de la province du Sind, l'un des fiefs du parti de Mme Bhutto, qui était l'un des leaders de l'opposition.
Dans la région de Karachi, quatre policiers ont été blessés par balles et 20 maisons brûlées dans un village, dans des violences qui s'étendent à tout le pays après la mort, dans un attentat suicide, de l'ex-premier ministre, a annoncé la police.
Source: cyberpresse
(M)
«La sécurité était déjà à un niveau très élevé dans tout le pays mais nous avons rehaussé le niveau d'alerte de la police et des forces paramilitaires», a déclaré jeudi à l'AFP le porte-parole du ministère, Javed Cheema, ajoutant qu'elle étaient désormais «en alerte rouge» dans tout le pays.
Le président pakistanais Pervez Musharraf a par ailleurs annoncé trois jours de deuil après l'assassinat de l'opposante Benazir Bhutto. Le dirigeant pakistanais, qui a lancé un appel au calme, a convoqué une réunion extraordinaire pour discuter des réponses du gouvernement à ce crime, selon l'agence Associated Press of Pakistan.
La police pakistanaise a dispersé à coups de bâton et de gaz lacrymogène plus d'une centaine de manifestants à Peshawar (nord-ouest) qui protestaient contre l'assassinat de l'ex-premier ministre pakistanais Benazir Bhutto, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plus d'une centaine de partisans de Mme Bhutto bloquaient l'artère principale de la grande ville où ils ont incendié des panneaux d'affichage en scandant des slogans hostiles au président Pervez Musharraf, selon la même source.
Des bruits de tirs d'armes à feu ont également été entendus, apparemment tirés en l'air par des habitants en colère.
Un commissariat de police a été visé à coups de pierres ainsi que des voitures appartenant à des particuliers.
Des manifestations ont également eu lieu dans la ville de Multan (centre) où une centaine de partisans du Parti du Peuple Pakistanais (PPP) de Mme Bhutto ont brûlé des pneus et bloqué la circulation.
Les commerçants locaux ont décrété trois jours de deuil.
Les commerces étaient également fermés à Karachi, le fief politique de Benazir Bhutto où des protestataires ont enflammé des pneus et bloqué les routes.
«C'est une terrible tragédie. Puisse Allah sauver le Pakistan», a lancé un habitant de Karachi, Shahina Begum.
A Jacobabad, la ville du premier ministre pakistanais de transition, dans le sud du Pakistan, le principal tribunal et un autre bâtiment officiel ont été incendiés quelques heures après la mort de Benazir Bhutto, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une foule en colère a aussi mis le feu à plusieurs commerces, dont certains appartenant au premier ministre Mohammedmian Soomro, nommé le 16 novembre par le président Pervez Musharraf à la tête d'un gouvernement de transition chargé d'organiser les élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier.
Des portraits de M. Soomro ont également été brûlés et les manifestants ont bloqué des rues de cette ville de la province du Sind, l'un des fiefs du parti de Mme Bhutto, qui était l'un des leaders de l'opposition.
Dans la région de Karachi, quatre policiers ont été blessés par balles et 20 maisons brûlées dans un village, dans des violences qui s'étendent à tout le pays après la mort, dans un attentat suicide, de l'ex-premier ministre, a annoncé la police.
Source: cyberpresse
(M)