La commission ministérielle mauritanienne chargée de l’organisation du retour au pays des déportés au Sénégal et au Mali et du règlement du passif humanitaire a entamé d’intenses contacts avec les partis politiques et la société civile au sujet du rapport qu’elle vient d’établir sur ces dossiers, a appris APA samedi de source sûre à Nouakchott.
Cette commission, présidée le ministre secrétaire général de la présidence de la Réplique avait été constituée à l’issue de l’annonce solennelle, en juin, par le chef de l’Etat Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi de son intention d’en finir avec ces deux dossiers.
Les contacts en cours visent à collecter les propositions des uns et de autres avant de soumettre le rapport de la commission aux participants aux journées de concertations prévues entre le 15 et le 17 novembre courant à Nouakchott.
Les propositions émanant des partis politiques seront remises au cours d’une réunion commune qui aura lieu lundi au ministère de l’intérieur tandis que les concertations avec les organisations de la société civile prendront toute la semaine à venir.
Avant d’élaborer son rapport, la commission s’était donné 3 mois pour effectuer les contacts nécessaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, une période jugée « suffisante pour cerner les différents aspects des dossiers et se faire une idée globale pour régler les questions relatives aux déportés et au passif humanitaire ».
Selon des sources proches de la commission, les personnes ciblées par le programme de retour des déportés sont « les réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali qui ont été expulsés à l’issue des évènements de 1989 ».
Parmi les recommandations du rapport, figure la création d’une agence nationale d’appui et d’insertion des réfugiés, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et placée sous la tutelle du ministre de l’intérieur.
Source: APA
(M)
Cette commission, présidée le ministre secrétaire général de la présidence de la Réplique avait été constituée à l’issue de l’annonce solennelle, en juin, par le chef de l’Etat Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi de son intention d’en finir avec ces deux dossiers.
Les contacts en cours visent à collecter les propositions des uns et de autres avant de soumettre le rapport de la commission aux participants aux journées de concertations prévues entre le 15 et le 17 novembre courant à Nouakchott.
Les propositions émanant des partis politiques seront remises au cours d’une réunion commune qui aura lieu lundi au ministère de l’intérieur tandis que les concertations avec les organisations de la société civile prendront toute la semaine à venir.
Avant d’élaborer son rapport, la commission s’était donné 3 mois pour effectuer les contacts nécessaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, une période jugée « suffisante pour cerner les différents aspects des dossiers et se faire une idée globale pour régler les questions relatives aux déportés et au passif humanitaire ».
Selon des sources proches de la commission, les personnes ciblées par le programme de retour des déportés sont « les réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali qui ont été expulsés à l’issue des évènements de 1989 ».
Parmi les recommandations du rapport, figure la création d’une agence nationale d’appui et d’insertion des réfugiés, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et placée sous la tutelle du ministre de l’intérieur.
Source: APA
(M)