Ould Ahmed El Waghef
La campagne de sensibilisation pour la création d'un parti politique regroupant la majorité présidentielle en Mauritanie a été solennellement lancée samedi soir lors d'un grand rassemblement à Nouakchott, a constaté APA.
La présence remarquable à ce rassemblement de hauts fonctionnaires de l'Etat, notamment les ministres, a réconforté dans ses craintes l'opposition politique qui n'a cessé depuis quelque temps de dénoncer la création du « parti du pouvoir », y voyant un retour à la case de départ en matière de démocratie et de transparence.
Dans le même temps, des missions de cette tendance présidentielle sillonnent les villes mauritaniennes de l'intérieur pour expliquer les objectifs du futur parti et s'attirer le soutien des populations, et ce, avant même que la demande d'autorisation soit déposée auprès du ministère de l'intérieur.
« Le parti en cours de création est prêt à travailler avec tous les acteurs et forces politiques et à contribuer à la construction du pays et à l'ancrage de la démocratie participative », a déclaré lors du rassemblement de Nouakchott le coordinateur général de cette tendance, Yahya Ould Ahmed El Waghef, par ailleurs ministre secrétaire général de la présidence de la république.
Il a estimé que le pays a besoin, au cours de cette période de son histoire politique, de toutes ses forces vives, organisées au sein des partis politiques et des organisations de la société civile, « quelque soient leurs orientations politiques ».
Notre projet politique sera l'instrument par excellence pour unir la majorité et à l'organiser tout en étant en même temps un partenaire pour l'opposition à laquelle il reconnaît sa place et son rôle dans la construction nationale, a ajouté Ould Ahmed El Waghef.
Selon lui, le parti en cours d'élaboration continuera à dialoguer avec l'opposition et à accepter ses critiques positives et son droit à s'opposer à travers les moyens de communication légaux. Mais, a-t-il relevé, « toute réaction de l'opposition doit être proportionnelle au degré d'ouverture de la majorité présidentielle et sa prédisposition au dialogue ».
Le Parti de l'Alliance populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir -président du Parlement- qui fait partie de la majorité présidentielle avait exprimé par le passé son opposition à la création d'un « parti du pouvoir ».
APA
La présence remarquable à ce rassemblement de hauts fonctionnaires de l'Etat, notamment les ministres, a réconforté dans ses craintes l'opposition politique qui n'a cessé depuis quelque temps de dénoncer la création du « parti du pouvoir », y voyant un retour à la case de départ en matière de démocratie et de transparence.
Dans le même temps, des missions de cette tendance présidentielle sillonnent les villes mauritaniennes de l'intérieur pour expliquer les objectifs du futur parti et s'attirer le soutien des populations, et ce, avant même que la demande d'autorisation soit déposée auprès du ministère de l'intérieur.
« Le parti en cours de création est prêt à travailler avec tous les acteurs et forces politiques et à contribuer à la construction du pays et à l'ancrage de la démocratie participative », a déclaré lors du rassemblement de Nouakchott le coordinateur général de cette tendance, Yahya Ould Ahmed El Waghef, par ailleurs ministre secrétaire général de la présidence de la république.
Il a estimé que le pays a besoin, au cours de cette période de son histoire politique, de toutes ses forces vives, organisées au sein des partis politiques et des organisations de la société civile, « quelque soient leurs orientations politiques ».
Notre projet politique sera l'instrument par excellence pour unir la majorité et à l'organiser tout en étant en même temps un partenaire pour l'opposition à laquelle il reconnaît sa place et son rôle dans la construction nationale, a ajouté Ould Ahmed El Waghef.
Selon lui, le parti en cours d'élaboration continuera à dialoguer avec l'opposition et à accepter ses critiques positives et son droit à s'opposer à travers les moyens de communication légaux. Mais, a-t-il relevé, « toute réaction de l'opposition doit être proportionnelle au degré d'ouverture de la majorité présidentielle et sa prédisposition au dialogue ».
Le Parti de l'Alliance populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir -président du Parlement- qui fait partie de la majorité présidentielle avait exprimé par le passé son opposition à la création d'un « parti du pouvoir ».
APA