Toutes les cultures se valent, aucune ne peut se prévaloir d’une suprématie sur l’autre et pourtant ,aujourd’hui on assiste à un déni de culture pour une frange de la population ; déni savamment distillé reléguant ainsi cette population au rang de citoyen de second rang.
Certes depuis l’avènement du 03 août des efforts non négligeables ont été entrepris pour sortir de l’ombre les grands oubliés du système de Taya. Néanmoins, le paysage audio visuel reste tributaire des pratiques qui ont des relents d’hégémonisme culturel.
La TVM a fait peau neuve et n’a plus rien à envier à ses consœurs de la sous région ; des nouvelles émissions ont vu le jour et le staff a été rénové. Ceci dans la forme ; dans le fond rien n’a changé la communication se fait à sens unique et exclut ipso facto la composante Negro africaine (qui dans sa grande majorité est francophone. Pire les opérateurs de téléphonie mobile s’y sont mis en organisant des jeux concours des devinettes et autres charades le tout bien sûr en Hassaniya.
Le temps d’antenne des langues nationales est réduit à sa plus simple dimension.Il est vrai que l’on ne peut pas concevoir une même émission dans toutes les langues et en même temps.Néanmoins on peut diversifier et donner l’occasion à chacun de pouvoir s’exprimer aux heures de grande écoute.
Essayons de faire le tour des émissions pour être édifié sur l’iniquité de la grille de programmes dont on semble s’accommoder :
ALATAWILA : à tout seigneur tout honneur cette émission remporte la palme de la francophobie, avec Taghiyoullah qui semble allergique à la langue de Molière et qui n’hésite pas à interrompre un invité quand celui ci s’exprime en français ; ou lui demander de s’exprimer en arabe.
RAYOU TIBI : avis du médecin
MAURITANIE EL AAMAGH : ( la Mauritanie profonde) l’émission de o / ZEMZAM ne connaît de la Mauritanie que le trab El Beidane)-
NEBZA E CHARI : échos de la rue
JOUSSOUR : reportages sur les Mauritaniens à l extérieur
TOURAS EL WATAN : patrimoine national
ECHAWT ESSANI : 2emeround ou mi-temps
EL MIIZAAN : (la balance) tout un symbole
EL IJMAAL WATANI : émission phare qui se targue d’un titre dont il est loin de remplir le rôle-
SOUAL EL HADAF : version de question pour un champion revue et corrigée réservée exclusivement aux arabophones.
Et la liste n’est pas exhaustive. Ces émissions précitées sont toutes en arabe et traitent des thèmes qui concernent tous les citoyens mais certains y sont exclus pour quelles raisons ?
Ce tour d’horizon bien que peu exhaustif nous donne une idée du fossé qui va grandissant entre les beaux discours sur l’égalité la justice et la réalité au quotidien. Les mass media et par-dessus tout la radio et la télévision sont des outils de propagande qui ont un impact social très important. Utilisés à bon escient ils peuvent nous aider à résoudre certaines difficultés de la cohabitation, mais il y’ aussi le revers de la médaille (radio mille collines en est la parfaite illustration.)
Notre pays est à la croisée des chemins, et nous aspirons à un lendemain meilleur ; le cumul des frustrations, du sentiment d’exclusion et des revendications non satisfaites sont des écueils sur lesquels risquent de buter notre démocratie naissante.
A bon entendeur salut.
source : kaaw via cridem
Certes depuis l’avènement du 03 août des efforts non négligeables ont été entrepris pour sortir de l’ombre les grands oubliés du système de Taya. Néanmoins, le paysage audio visuel reste tributaire des pratiques qui ont des relents d’hégémonisme culturel.
La TVM a fait peau neuve et n’a plus rien à envier à ses consœurs de la sous région ; des nouvelles émissions ont vu le jour et le staff a été rénové. Ceci dans la forme ; dans le fond rien n’a changé la communication se fait à sens unique et exclut ipso facto la composante Negro africaine (qui dans sa grande majorité est francophone. Pire les opérateurs de téléphonie mobile s’y sont mis en organisant des jeux concours des devinettes et autres charades le tout bien sûr en Hassaniya.
Le temps d’antenne des langues nationales est réduit à sa plus simple dimension.Il est vrai que l’on ne peut pas concevoir une même émission dans toutes les langues et en même temps.Néanmoins on peut diversifier et donner l’occasion à chacun de pouvoir s’exprimer aux heures de grande écoute.
Essayons de faire le tour des émissions pour être édifié sur l’iniquité de la grille de programmes dont on semble s’accommoder :
ALATAWILA : à tout seigneur tout honneur cette émission remporte la palme de la francophobie, avec Taghiyoullah qui semble allergique à la langue de Molière et qui n’hésite pas à interrompre un invité quand celui ci s’exprime en français ; ou lui demander de s’exprimer en arabe.
RAYOU TIBI : avis du médecin
MAURITANIE EL AAMAGH : ( la Mauritanie profonde) l’émission de o / ZEMZAM ne connaît de la Mauritanie que le trab El Beidane)-
NEBZA E CHARI : échos de la rue
JOUSSOUR : reportages sur les Mauritaniens à l extérieur
TOURAS EL WATAN : patrimoine national
ECHAWT ESSANI : 2emeround ou mi-temps
EL MIIZAAN : (la balance) tout un symbole
EL IJMAAL WATANI : émission phare qui se targue d’un titre dont il est loin de remplir le rôle-
SOUAL EL HADAF : version de question pour un champion revue et corrigée réservée exclusivement aux arabophones.
Et la liste n’est pas exhaustive. Ces émissions précitées sont toutes en arabe et traitent des thèmes qui concernent tous les citoyens mais certains y sont exclus pour quelles raisons ?
Ce tour d’horizon bien que peu exhaustif nous donne une idée du fossé qui va grandissant entre les beaux discours sur l’égalité la justice et la réalité au quotidien. Les mass media et par-dessus tout la radio et la télévision sont des outils de propagande qui ont un impact social très important. Utilisés à bon escient ils peuvent nous aider à résoudre certaines difficultés de la cohabitation, mais il y’ aussi le revers de la médaille (radio mille collines en est la parfaite illustration.)
Notre pays est à la croisée des chemins, et nous aspirons à un lendemain meilleur ; le cumul des frustrations, du sentiment d’exclusion et des revendications non satisfaites sont des écueils sur lesquels risquent de buter notre démocratie naissante.
A bon entendeur salut.
source : kaaw via cridem