Le Mercredi 11 juillet dernier la RADDHO organisait une conférence de presse sur le rapport mondiale : « Sondage Mondiale sur les réfugiés ».
Selon US Committee for Refugies and Immigrants, le Sénégal accueille 23200 réfugiés et demandeurs d'asile au courant de l'année 2006, dont 19700 mauritaniens, le restant étant constitué de différentes autres nationalités en provenance de la Côte d'Ivoire, de la République Démocratique du Congo, du Congo Brazzaville, de la Guinée , de la Guinée Bissau , du Thiad, etc.
Mais à en croire, Sadikh Niasse, chargé du Réseau Ouest-africain des réfugiés et personnes déplacées (WARIPNET) et membre de la RADDHO, le nombre des réfugiés mauritaniens au Sénégal est largement supérieur à ces estimations. Parce que dit-il le « les estimations du HCR ne tiennent pas toujours compte des réfugiés sans statut vivant dans les camps et des naissances non déclarées depuis dix huit ans ».
Ainsi, le rapport de « US Committee for refugies and immigrants » signale que durant l'année 2006, sur près de 300 demandes pour le statut de réfugié seule une dizaine ont été acceptées. Sur ce point le Coordonnateur de (Waripnet) revient largement sur la question en critiquant la CNE (Commission Nationale d'Eligibilité). Cette commission ne fait que tourner au rond sur la manière de résoudre les demandes. En plus selon Monsieur SadiKh Niasse de dire que ce qui n'est pas normal que la même commission sert en elle-même une commission de recours aux différentes demandes qui doivent être traitées par une autre commission.
« Le taux de reconnaissance au Statut de réfugié tourne autour de 1/30, en plus la période d'attente pour voir son dossier étudié et très long et parfois aller jusqu'à deux ans »déplore t-il.
C'est pourquoi elle (RADDHO) milite pour la réduction de la période d'attente des décisions de la Commission nationale d'éligibilité (CNE) au Statut de réfugié au Sénégal et dans lequel ne siège pas les organisations non gouvernementales. Il précise également que le HCR participe à cette commission en tant qu'Observateur.
Entre autres problèmes, les réfugiés sont confronté à l'absence de protection sanitaire, de travail, d'aide publique, etc. En effet selon la RADDHO seuls les réfugiés mauritaniens bénéficient d'assistance aux micros projets destinés aux femmes de la vallée ou aux bourses d'études. Mais faudrait-il à notre qualité de Secrétaire Général de L'UARMS préciser que pour les micros projets cela n'a touché que peut de femmes et surtout quand les bénéficiaires ont été abusés dans l'octroi de ces projets qui n'ont pas fait long feu. Dans la même manière les bourses destinées aux élèves et étudiants furent détournées pour d'autres fins.
A propos toujours des réfugiés mauritaniens vivant au Mali et au Sénégal, le Réseau Ouest Africain des réfugiés et personnes déplacées salue la volonté politique des nouvelles autorités mauritaniennes d'œuvrer pour le rapatriement dans leur pays d'origine. Le Waripnet de recommander, au préalable, le recensement global de tous les réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, afin d'être fixé sur le nombre et la catégorie à rapatrier ainsi que la mise sur pied d'une commission de travail composée des représentants des Etats concernés, du HCR, des organisations de la Société civile et des réfugiés. Pour Waripnet, cette commission aura comme charge de proposer des mécanismes adéquats de sensibilisation des réfugiés au retour, de recouvrement de leur nationalité et de leur insertion dans leur pays d'origine.
Les réfugiés mauritaniens de demander à la RADDHO a beaucoup plus de sérieux dans leur implication et gestion du dossier des réfugiés mauritaniens, puisque disent-ils avec la durée du dossier, la RADDHO s'est pliée bagage et a laissé les réfugiés seuls eux multiples équations auxquelles ils font face, aujourd'hui avec peut être le retour les opportunités sont encore ouvertes.
Le Secrétaire Général de l'Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS)
interview d’Ibrahima Mangara de l’URMS sur NBN
Selon US Committee for Refugies and Immigrants, le Sénégal accueille 23200 réfugiés et demandeurs d'asile au courant de l'année 2006, dont 19700 mauritaniens, le restant étant constitué de différentes autres nationalités en provenance de la Côte d'Ivoire, de la République Démocratique du Congo, du Congo Brazzaville, de la Guinée , de la Guinée Bissau , du Thiad, etc.
Mais à en croire, Sadikh Niasse, chargé du Réseau Ouest-africain des réfugiés et personnes déplacées (WARIPNET) et membre de la RADDHO, le nombre des réfugiés mauritaniens au Sénégal est largement supérieur à ces estimations. Parce que dit-il le « les estimations du HCR ne tiennent pas toujours compte des réfugiés sans statut vivant dans les camps et des naissances non déclarées depuis dix huit ans ».
Ainsi, le rapport de « US Committee for refugies and immigrants » signale que durant l'année 2006, sur près de 300 demandes pour le statut de réfugié seule une dizaine ont été acceptées. Sur ce point le Coordonnateur de (Waripnet) revient largement sur la question en critiquant la CNE (Commission Nationale d'Eligibilité). Cette commission ne fait que tourner au rond sur la manière de résoudre les demandes. En plus selon Monsieur SadiKh Niasse de dire que ce qui n'est pas normal que la même commission sert en elle-même une commission de recours aux différentes demandes qui doivent être traitées par une autre commission.
« Le taux de reconnaissance au Statut de réfugié tourne autour de 1/30, en plus la période d'attente pour voir son dossier étudié et très long et parfois aller jusqu'à deux ans »déplore t-il.
C'est pourquoi elle (RADDHO) milite pour la réduction de la période d'attente des décisions de la Commission nationale d'éligibilité (CNE) au Statut de réfugié au Sénégal et dans lequel ne siège pas les organisations non gouvernementales. Il précise également que le HCR participe à cette commission en tant qu'Observateur.
Entre autres problèmes, les réfugiés sont confronté à l'absence de protection sanitaire, de travail, d'aide publique, etc. En effet selon la RADDHO seuls les réfugiés mauritaniens bénéficient d'assistance aux micros projets destinés aux femmes de la vallée ou aux bourses d'études. Mais faudrait-il à notre qualité de Secrétaire Général de L'UARMS préciser que pour les micros projets cela n'a touché que peut de femmes et surtout quand les bénéficiaires ont été abusés dans l'octroi de ces projets qui n'ont pas fait long feu. Dans la même manière les bourses destinées aux élèves et étudiants furent détournées pour d'autres fins.
A propos toujours des réfugiés mauritaniens vivant au Mali et au Sénégal, le Réseau Ouest Africain des réfugiés et personnes déplacées salue la volonté politique des nouvelles autorités mauritaniennes d'œuvrer pour le rapatriement dans leur pays d'origine. Le Waripnet de recommander, au préalable, le recensement global de tous les réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, afin d'être fixé sur le nombre et la catégorie à rapatrier ainsi que la mise sur pied d'une commission de travail composée des représentants des Etats concernés, du HCR, des organisations de la Société civile et des réfugiés. Pour Waripnet, cette commission aura comme charge de proposer des mécanismes adéquats de sensibilisation des réfugiés au retour, de recouvrement de leur nationalité et de leur insertion dans leur pays d'origine.
Les réfugiés mauritaniens de demander à la RADDHO a beaucoup plus de sérieux dans leur implication et gestion du dossier des réfugiés mauritaniens, puisque disent-ils avec la durée du dossier, la RADDHO s'est pliée bagage et a laissé les réfugiés seuls eux multiples équations auxquelles ils font face, aujourd'hui avec peut être le retour les opportunités sont encore ouvertes.
Le Secrétaire Général de l'Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS)
interview d’Ibrahima Mangara de l’URMS sur NBN