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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La Mauritanie un exemple de démocratie pour le Sénégal ? lISEZ L' ARTICLE DE WALFADJIRI


La Mauritanie un exemple  de démocratie pour  le  Sénégal ? lISEZ  L' ARTICLE DE WALFADJIRI
Publication de la liste des sénateurs : Wade sort de son chapeau 65 serviteurs
La liste des sénateurs du président est connue. Sans aucune surprise, ce sont 65 personnes sur les 100 que doit compter la chambre qui sont passées sous la signature de Wade. Soixante-cinq sénateurs vont, ainsi, renforcer un bataillon déjà riche de ‘ béni oui oui ’.

Que peut bien valoir une institution parlementaire dont plus de la moitié est choisie par le chef de l’Exécutif. De quelle légitimité, ces cooptés peuvent-ils bien se prévaloir vis-à-vis du peuple souverain, de leur bienfaiteur (Wade) et de leurs homologues français ou américains en visite chez nous ?
Autant de questions sur lesquelles nous aimerions bien entendre la bande des 65 obligés de Wade. Il faut, quand-même, être un fieffé rêveur pour oser, un seul instant, croire que ce Sénat-dont 65 sur 100 sont nommés-pourra jouer un rôle efficace de contre-pouvoir à l’hégémonie législative de l’Exécutif. De toutes les façons, sans coup férir, Me Wade s’offre, sur un plateau d’or, ce que beaucoup de présidents, en leur for intérieur, souhaiteraient pouvoir faire dans leur pays sans jamais oser le dire à haute et intelligible voix : nommer à des postes aussi prestigieux que ceux de Sénateurs des concitoyens qui n’ont que faire du suffrage universel pour participer à l’élaboration et au vote de lois qui s’appliquent à tous et à chacun ; régissent notre vie sur terre, air ou mer. George Bush doit vraiment envier son ‘ami’ Wade. Lui qui, par la faute du suffrage universel et donc de la volonté du peuple américain souverain, est obligé de tenir compte des caprices de la majorité démocrate pour mener à bien sa politique intérieure comme étrangère.

Wade n’a pas ces brides pour gouverner. Il n’a pas, non plus, d’états d’âme à se faire pour initier des lois, fussent-elles les moins populaires. Une assemblée dont 65 ont été choisis par lui et dont les 34 ont reçu sa bénédiction avant d’être investis, ce n’est pas ce qui l’empêche de dormir.

Alors, que personne ne soit étonné de voir cette assemblée qui devait être auguste, transformée en chambre de laudateurs où les volontés présidentielles tiennent, seules, lieu de boussole. Que personne ne soit surpris de voir nos ‘honorables’ sénateurs ramper à quatre pattes pour voter les lois que le président de la République et son gouvernement soumettent à leur appréciation. Mon humble avis est qu’ils ne doivent même pas avoir de pouvoir d’appréciation. L’auraient-ils que ce pouvoir devrait être étendu aux 70 mille agents de la Fonction publique. Ah oui ! Comme les 65 sénateurs, les agents de l’Etat ne doivent leur poste qu’à un acte réglementaire-le décret en est un.

Wade voulait son Sénat, il l’a eu. Il voulait ses sénateurs, il les a. Il reste, maintenant, à savoir la gueule que nous devons avoir face à nos voisins immédiats de la Mauritanie. Eux qui, en deux ans de transition, ont réussi à mettre en place des institutions à soubassement démocratique profond et dont l’adhésion populaire ne fait l’ombre d’aucun doute. Dans ce pays, on s’est offert le luxe de faire l'économie de discussions autour de théorèmes et concepts politiques plus aptes à créer la stagnation voire d'arriération qu'à faire réaliser des bonds en avant. Le statut du chef de l’opposition (peut-on en avoir ?) n’y est plus une chimère, c’est une réalité. La séparation des pouvoirs n’y est plus un gadget de communication, c’est le vécu quotidien. Au même moment, le Sénégal peut s’enorgueillir de sa modeste contribution au banquet de l’universel : des sénateurs-godillots, croupières aux genoux, véritables intermittents des temps modernes, pompeusement affublés de titres honorifiques avec les avantages et le rang qui en sont les conséquences immédiates.

Ibrahima ANNE
Vendredi 21 Septembre 2007 - 11:28
Vendredi 21 Septembre 2007 - 11:32
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