Le Français, blessé par balles en Mauritanie, à son arrivée à l'aéroport de Bron près de Lyon
La Mauritanie, le Sénégal et le Mali coordonnaient leurs efforts jeudi pour traquer trois Mauritaniens proches d'un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, toujours en fuite après avoir tué quatre touristes français en début de semaine dans le sud-est de la Mauritanie.
"Nous n'avons pas encore localisé les fugitifs, c'est une longue traque. Il est possible qu'ils soient en territoire sénégalais mais nous n'en sommes pas encore sûrs", a déclaré à l'AFP le commandant Daouda Diop, chargé de la communication de la gendarmerie sénégalaise.
"Nous sommes en train de balayer village par village les régions de Saint-Louis (nord-ouest) et Bakel (nord-est)", près de la frontière mauritanienne, où ils ont été localisés pour la dernière fois le 24 décembre, au soir de l'attaque, a-t-il ajouté.
La gendarmerie sénégalaise était appuyée jeudi dans ses recherches par des militaires français du contingent stationné au Sénégal, a précisé à l'AFP une source au sein des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV).
"Nous fournissons des moyens d'appui logistique complémentaires, notamment en capacité d'+aérotransport+ et en capacités médicales d'urgence", a détaillé cette source militaire.
Au Mali, un responsable du ministère de la Défense a indiqué à l'AFP que l'armée avait "renforcé ce jeudi le dispositif de sécurité à la frontière avec la Mauritanie", longue de plus de 2.000 km.
"Le Sénégal, la Mauritanie et le Mali échangent des informations pour traquer et arrêter les coupables", a-t-il précisé.
En Mauritanie, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a demandé à son gouvernement de prendre "toutes les mesures nécessaires (...) pour renforcer davantage la sécurité", a annoncé jeudi le gouvernement.
Cette annonce fait suite à des critiques émises mercredi par plusieurs partis politiques mauritaniens, qui avaient déploré des "failles dans le système de sécurité du pays".
Les trois Mauritaniens recherchés avaient attaqué le 24 décembre un groupe de cinq touristes français à une vingtaine de kilomètres d'Aleg (sud-est). Quatre touristes ont été tués. Le cinquième, un septuagénaire blessé par balles, a été évacué à Dakar puis rapatrié mercredi.
Les dépouilles mortelles de ses deux fils, de son frère et d'un ami d'enfance d'un de ses fils devaient être rapatriées samedi vers la France.
Mercredi soir, un porte-parole du ministre mauritanien de l'Intérieur, Yall Zakaria, a annoncé que ses services privilégiaient désormais la piste terroriste, même si l'agression n'a pas été revendiquée.
En France, la justice penchait aussi vers cette thèse en ouvrant mercredi une enquête préliminaire notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, assassinat et tentative d'assassinat".
La veille, le parquet général de Nouakchott avait révélé que deux des trois assaillants avaient été arrêtés en 2006 pour appartenance présumée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé depuis Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
L'unique parti islamiste reconnu en Mauritanie, le Rassemblement national pour la réforme et le développement (UNRD), a condamné jeudi cet assassinat "criminel", rappelant "l'interdiction totale de tuer la personne humaine" dans l'islam.
L'attaque est survenue à moins de dix jours du départ du rallye-raid Dakar-2008, prévoyant huit étapes en Mauritanie.
Des responsables de la course étaient attendus jeudi soir à Nouakchott pour étudier avec les autorités mauritaniennes les conditions de sécurité de l'épreuve. En 2007, des menaces du GSPC avaient conduit les organisateurs du rallye à annuler deux étapes entre Néma et Tombouctou (Mali).
Source: TV5
(M)
"Nous n'avons pas encore localisé les fugitifs, c'est une longue traque. Il est possible qu'ils soient en territoire sénégalais mais nous n'en sommes pas encore sûrs", a déclaré à l'AFP le commandant Daouda Diop, chargé de la communication de la gendarmerie sénégalaise.
"Nous sommes en train de balayer village par village les régions de Saint-Louis (nord-ouest) et Bakel (nord-est)", près de la frontière mauritanienne, où ils ont été localisés pour la dernière fois le 24 décembre, au soir de l'attaque, a-t-il ajouté.
La gendarmerie sénégalaise était appuyée jeudi dans ses recherches par des militaires français du contingent stationné au Sénégal, a précisé à l'AFP une source au sein des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV).
"Nous fournissons des moyens d'appui logistique complémentaires, notamment en capacité d'+aérotransport+ et en capacités médicales d'urgence", a détaillé cette source militaire.
Au Mali, un responsable du ministère de la Défense a indiqué à l'AFP que l'armée avait "renforcé ce jeudi le dispositif de sécurité à la frontière avec la Mauritanie", longue de plus de 2.000 km.
"Le Sénégal, la Mauritanie et le Mali échangent des informations pour traquer et arrêter les coupables", a-t-il précisé.
En Mauritanie, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a demandé à son gouvernement de prendre "toutes les mesures nécessaires (...) pour renforcer davantage la sécurité", a annoncé jeudi le gouvernement.
Cette annonce fait suite à des critiques émises mercredi par plusieurs partis politiques mauritaniens, qui avaient déploré des "failles dans le système de sécurité du pays".
Les trois Mauritaniens recherchés avaient attaqué le 24 décembre un groupe de cinq touristes français à une vingtaine de kilomètres d'Aleg (sud-est). Quatre touristes ont été tués. Le cinquième, un septuagénaire blessé par balles, a été évacué à Dakar puis rapatrié mercredi.
Les dépouilles mortelles de ses deux fils, de son frère et d'un ami d'enfance d'un de ses fils devaient être rapatriées samedi vers la France.
Mercredi soir, un porte-parole du ministre mauritanien de l'Intérieur, Yall Zakaria, a annoncé que ses services privilégiaient désormais la piste terroriste, même si l'agression n'a pas été revendiquée.
En France, la justice penchait aussi vers cette thèse en ouvrant mercredi une enquête préliminaire notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, assassinat et tentative d'assassinat".
La veille, le parquet général de Nouakchott avait révélé que deux des trois assaillants avaient été arrêtés en 2006 pour appartenance présumée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, rebaptisé depuis Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
L'unique parti islamiste reconnu en Mauritanie, le Rassemblement national pour la réforme et le développement (UNRD), a condamné jeudi cet assassinat "criminel", rappelant "l'interdiction totale de tuer la personne humaine" dans l'islam.
L'attaque est survenue à moins de dix jours du départ du rallye-raid Dakar-2008, prévoyant huit étapes en Mauritanie.
Des responsables de la course étaient attendus jeudi soir à Nouakchott pour étudier avec les autorités mauritaniennes les conditions de sécurité de l'épreuve. En 2007, des menaces du GSPC avaient conduit les organisateurs du rallye à annuler deux étapes entre Néma et Tombouctou (Mali).
Source: TV5
(M)