Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est "hors de danger" et restera à la tête de l'Etat pendant sa convalescence en France, a dit mardi le ministre mauritanien de l'Information.
Mohamed Ould Abdel Aziz, 55 ans, été admis dimanche à l'hôpital militaire de Percy-Clamart, en banlieue parisienne, après avoir été blessé par balle la veille près de Nouakchott lors d'un incident qualifié d'accidentel.
"Nous ne sommes aucunement préoccupés par la situation, le président est hors de danger, suivi dans un hôpital spécialisé et nous espérons son retour prochainement", a déclaré le ministre de l'Information, Hamdi Ould Mahjoub, joint par téléphone par Reuters.
"Le gouvernement sous l'autorité du Premier ministre continue à travailler normalement comme lorsque le président est en déplacement à l'étranger. Il n'y a aucune vacance du pouvoir et le Premier ministre est en rapport avec le président pour le tenir informé", a-t-il ajouté.
Selon l'agence de presse mauritanienne AMI, qui cite le médecin personnel du président, son état de santé s'est amélioré après l'opération qu'il a subie à Nouakchott et "il ne nécessite pas une autre opération chirurgicale".
L'incident s'est produit tard samedi soir. D'après plusieurs sources à la présidence et au sein des forces de sécurité, le chef de l'Etat, qui préfère se déplacer sans escorte ou avec une escorte réduite, regagnait Nouakchott à vive allure au volant d'un 4x4.
"Alors que la nuit venait de tomber, il n'a pas ralenti à l'approche d'un point de contrôle routier. L'un des militaires du check-point a alors pris en chasse le véhicule du président qu'il n'a pas identifié", a expliqué une source.
Craignant une menace, le militaire, un officier de la gendarmerie, a tiré sur le véhicule, "touchant (le président) d'une balle dans le dos avant qu'elle ne ressorte par l'abdomen".
Le gouvernement mauritanien avait initialement déclaré qu'Abdel Aziz, élu en 2009 après avoir pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat l'année précédente, n'avait été que légèrement blessé.
L'incident a relancé les craintes de déstabilisation du pays saharien, qui a subi nombre de coups d'Etat. Avant d'être transféré en France, le chef de l'Etat a lancé un appel au calme dans une adresse télévisée filmée sur son lit d'hôpital.
Laurent Prieur, Danielle Rouquié
et Henri-Pierre André pour le service français
Source: nouvelobs
Mohamed Ould Abdel Aziz, 55 ans, été admis dimanche à l'hôpital militaire de Percy-Clamart, en banlieue parisienne, après avoir été blessé par balle la veille près de Nouakchott lors d'un incident qualifié d'accidentel.
"Nous ne sommes aucunement préoccupés par la situation, le président est hors de danger, suivi dans un hôpital spécialisé et nous espérons son retour prochainement", a déclaré le ministre de l'Information, Hamdi Ould Mahjoub, joint par téléphone par Reuters.
"Le gouvernement sous l'autorité du Premier ministre continue à travailler normalement comme lorsque le président est en déplacement à l'étranger. Il n'y a aucune vacance du pouvoir et le Premier ministre est en rapport avec le président pour le tenir informé", a-t-il ajouté.
Selon l'agence de presse mauritanienne AMI, qui cite le médecin personnel du président, son état de santé s'est amélioré après l'opération qu'il a subie à Nouakchott et "il ne nécessite pas une autre opération chirurgicale".
L'incident s'est produit tard samedi soir. D'après plusieurs sources à la présidence et au sein des forces de sécurité, le chef de l'Etat, qui préfère se déplacer sans escorte ou avec une escorte réduite, regagnait Nouakchott à vive allure au volant d'un 4x4.
"Alors que la nuit venait de tomber, il n'a pas ralenti à l'approche d'un point de contrôle routier. L'un des militaires du check-point a alors pris en chasse le véhicule du président qu'il n'a pas identifié", a expliqué une source.
Craignant une menace, le militaire, un officier de la gendarmerie, a tiré sur le véhicule, "touchant (le président) d'une balle dans le dos avant qu'elle ne ressorte par l'abdomen".
Le gouvernement mauritanien avait initialement déclaré qu'Abdel Aziz, élu en 2009 après avoir pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat l'année précédente, n'avait été que légèrement blessé.
L'incident a relancé les craintes de déstabilisation du pays saharien, qui a subi nombre de coups d'Etat. Avant d'être transféré en France, le chef de l'Etat a lancé un appel au calme dans une adresse télévisée filmée sur son lit d'hôpital.
Laurent Prieur, Danielle Rouquié
et Henri-Pierre André pour le service français
Source: nouvelobs