Durant les premiers jours de l’intervention militaire au Mali, les autorités françaises ont été surprises par l'équipement sophistiqué et le niveau d'entraînement des combattants islamistes. Cependant, les frappes des avions français dans le nord du Mali ce dimanche 13 janvier pourraient avoir changé la donne : de nombreux dépôts de munitions et de carburants des forces jihadistes ont été détruits. Après ces raids, quelles sont les véritables forces des rebelles au Mali ?
Certains experts mais également les services algériens évaluent le nombre de combattants islamistes aguerris à entre 1 500 et 2 000 hommes.
Depuis un an, il y a des recrutements mais, pour la plupart, il s’agit d'enrôlés qui ont rejoint les rangs d'Ansar Dine et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) pour l'argent, ce qui laisse supposer qu''ils ne seront pas tous prêts à risquer leur vie dans des combats difficiles.
Sur le plan de l'équipement, beaucoup d'armes lourdes ont été récupérées de Libye du temps de feu le colonel Kadhafi : des canons de 107 mm, des grandes roquettes russes transportables sur des pick-up, mais également des missiles sol-air SAM-7. Cependant, ce matériel est périssable lorsqu'il n'est pas conservé dans de bonnes conditions et il n’est pas sûr que les jihadistes puissent le faire fonctionner.
Les premières frappes aériennes françaises sur des dépôts de munitions et de carburant dans plusieurs villes du nord ont changé la donne.
Les pays voisins ferment leurs frontières
Un autre développement majeur devrait affaiblir les jihadistes : la décision de la Tunisie, de la Libye et de l'Algérie de fermer les points de passage de leurs frontières, des passages utilisés par les islamistes pour s'approvisionner en munitions et en carburants.
Selon nos sources, les bases du sud algérien de Tamanrasset et de Béchar ont été mises en état d'alerte. Toujours selon ces sources, l'Algérie serait furieuse de la décision d'Ansar Dine d'attaquer Konna et apporterait désormais son soutien sans ambiguïté au gouvernement de Bamako.
Source: RFI
Certains experts mais également les services algériens évaluent le nombre de combattants islamistes aguerris à entre 1 500 et 2 000 hommes.
Depuis un an, il y a des recrutements mais, pour la plupart, il s’agit d'enrôlés qui ont rejoint les rangs d'Ansar Dine et du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) pour l'argent, ce qui laisse supposer qu''ils ne seront pas tous prêts à risquer leur vie dans des combats difficiles.
Sur le plan de l'équipement, beaucoup d'armes lourdes ont été récupérées de Libye du temps de feu le colonel Kadhafi : des canons de 107 mm, des grandes roquettes russes transportables sur des pick-up, mais également des missiles sol-air SAM-7. Cependant, ce matériel est périssable lorsqu'il n'est pas conservé dans de bonnes conditions et il n’est pas sûr que les jihadistes puissent le faire fonctionner.
Les premières frappes aériennes françaises sur des dépôts de munitions et de carburant dans plusieurs villes du nord ont changé la donne.
Les pays voisins ferment leurs frontières
Un autre développement majeur devrait affaiblir les jihadistes : la décision de la Tunisie, de la Libye et de l'Algérie de fermer les points de passage de leurs frontières, des passages utilisés par les islamistes pour s'approvisionner en munitions et en carburants.
Selon nos sources, les bases du sud algérien de Tamanrasset et de Béchar ont été mises en état d'alerte. Toujours selon ces sources, l'Algérie serait furieuse de la décision d'Ansar Dine d'attaquer Konna et apporterait désormais son soutien sans ambiguïté au gouvernement de Bamako.
Source: RFI