Déjà une semaine que l'opération serval a été engagée au Mali par l'armée Française qui est intervenue au nom de la lutte anti-terroriste. Cette opération dirigée par le sous chef d'état-major Didier Castres a nécessité d'importants moyens militaires :
- 2500 soldats à terme dont les "marsouins" du 21 régiment d'infanterie de marine de Fréjus ;
- 8 avions de combat dont 2 mirages F1 CR, 6 mirages 2000D, des rafales en alerte pouvant intervenir depuis la France , et 6 stationnés à Abou Dhabi , des hélicoptères de combat Gazelles, des avions ravitailleurs, des avions de transport et une quarantaine de blindés de la force Licorne.
La France a également à sa disposition un satellite Européen d'observation. Cette intervention militaire qui obéit à la résolution 2085 de l'ONU est soutenue par un nombre non négligeable de pays Africains qui semblent déterminés à lutter contre le réseau islamique qui, jusqu'à présent était encore à ses balbutiements en Afrique de l'ouest. Il est important de rappeler que le problème a commencé avec l'offensive des Touareg du MNLA , peuple qui s'est soulevé pour la première fois en 1963, soulèvement réprimé de manière brutale et énergique par le régime de Modibo Keita. il a fallu attendre 1990 pour qu'il y ait un deuxième soulèvement, il s'agit de cette rébellion qui a duré des années et que le Niger a également connue. Avec des accords souvent violés par les Touareg, les tendances indépendantistes s'affirmaient de plus en plus. l'Etat malien a lui même semé en partie les germes de cette rébellion en intégrant des rebelles dans l'armée nationale et en créant des unités touaregs confinées dans le désert. C'est dans ces conditions que l'Etat a favorisé le renforcement des capacités de l'opposition armée Touareg. La chute du guide libyen a accéléré les ambitions de ce peuple du désert dans la mesure où ces hommes qui servaient dans des unités de l'armée libyenne sont repartis au Mali avec des armes modernes. L'offensive du MNLA fut un succès mais c'était sans compter sur les islamistes qui ont pris de vitesse et l'armée malienne et les rebelles du MNLA qui avaient d'ailleurs contracté un accord avec les "fous de Dieu" et ce qui est arrivé arriva. Devant une telle situation la France et ses vassaux Africains se mobilisent , mais face à une pareille force quelle attitude doivent adopter les combattants islamistes ? et quelles seront les conséquences pour la Mauritanie ?
Face à la puissance de feu des Français il est évident que les combattant islamistes vont adopter la stratégie de la guérilla. ils ont deux atouts qui font partie des 3 principes de la guérilla : la connaissance du terrain(le désert) et la mobilité puisque disposant d'armements légers, mais est-ce suffisant? le principal problème auquel vont buter les islamistes est l’impossibilité de bénéficier de la complicité de la population or, cet élément constitue le troisième principe d'une guérilla, sans oublier que par la couleur de leur peau, impossible de se confondre avec la population malienne.Il ne restera alors à ses combattants que deux issues : rejoindre le grand nord où il est plus facile de s'abriter , ce qui ne peut se faire sans risque avec les avions de surveillance, ou rejoindre la Mauritanie dont l'armée à elle seule ne peut assurer convenablement la sécurités du territoire. Devant une pareille situation, la Mauritanie a le devoir d'intervenir dans ce conflit aux cotés des Africains et de la France quand on sait que les islamistes se positionnent de plus en plus sur le plan politique national avec une jeunesse qui se radicalise et qui peut constituer une véritable aubaine pour les recruteurs des mouvements jihadistes . N'oublions pas pas qu'une partie de la population Mauritanienne est culturellement et historiquement liée à ces hommes qui constituent aujourd'hui les mouvements islamistes armés au Mali. La Mauritanie renferme toutes les conditions d'une prolifération de mouvements islamistes armés. Le régime du général a le devoir de ne pas être lâche pour ne pas condamner le pays.
Khar Tenguella BA
Mardi 21 Janvier 2013
Source: ODH
- 2500 soldats à terme dont les "marsouins" du 21 régiment d'infanterie de marine de Fréjus ;
- 8 avions de combat dont 2 mirages F1 CR, 6 mirages 2000D, des rafales en alerte pouvant intervenir depuis la France , et 6 stationnés à Abou Dhabi , des hélicoptères de combat Gazelles, des avions ravitailleurs, des avions de transport et une quarantaine de blindés de la force Licorne.
La France a également à sa disposition un satellite Européen d'observation. Cette intervention militaire qui obéit à la résolution 2085 de l'ONU est soutenue par un nombre non négligeable de pays Africains qui semblent déterminés à lutter contre le réseau islamique qui, jusqu'à présent était encore à ses balbutiements en Afrique de l'ouest. Il est important de rappeler que le problème a commencé avec l'offensive des Touareg du MNLA , peuple qui s'est soulevé pour la première fois en 1963, soulèvement réprimé de manière brutale et énergique par le régime de Modibo Keita. il a fallu attendre 1990 pour qu'il y ait un deuxième soulèvement, il s'agit de cette rébellion qui a duré des années et que le Niger a également connue. Avec des accords souvent violés par les Touareg, les tendances indépendantistes s'affirmaient de plus en plus. l'Etat malien a lui même semé en partie les germes de cette rébellion en intégrant des rebelles dans l'armée nationale et en créant des unités touaregs confinées dans le désert. C'est dans ces conditions que l'Etat a favorisé le renforcement des capacités de l'opposition armée Touareg. La chute du guide libyen a accéléré les ambitions de ce peuple du désert dans la mesure où ces hommes qui servaient dans des unités de l'armée libyenne sont repartis au Mali avec des armes modernes. L'offensive du MNLA fut un succès mais c'était sans compter sur les islamistes qui ont pris de vitesse et l'armée malienne et les rebelles du MNLA qui avaient d'ailleurs contracté un accord avec les "fous de Dieu" et ce qui est arrivé arriva. Devant une telle situation la France et ses vassaux Africains se mobilisent , mais face à une pareille force quelle attitude doivent adopter les combattants islamistes ? et quelles seront les conséquences pour la Mauritanie ?
Face à la puissance de feu des Français il est évident que les combattant islamistes vont adopter la stratégie de la guérilla. ils ont deux atouts qui font partie des 3 principes de la guérilla : la connaissance du terrain(le désert) et la mobilité puisque disposant d'armements légers, mais est-ce suffisant? le principal problème auquel vont buter les islamistes est l’impossibilité de bénéficier de la complicité de la population or, cet élément constitue le troisième principe d'une guérilla, sans oublier que par la couleur de leur peau, impossible de se confondre avec la population malienne.Il ne restera alors à ses combattants que deux issues : rejoindre le grand nord où il est plus facile de s'abriter , ce qui ne peut se faire sans risque avec les avions de surveillance, ou rejoindre la Mauritanie dont l'armée à elle seule ne peut assurer convenablement la sécurités du territoire. Devant une pareille situation, la Mauritanie a le devoir d'intervenir dans ce conflit aux cotés des Africains et de la France quand on sait que les islamistes se positionnent de plus en plus sur le plan politique national avec une jeunesse qui se radicalise et qui peut constituer une véritable aubaine pour les recruteurs des mouvements jihadistes . N'oublions pas pas qu'une partie de la population Mauritanienne est culturellement et historiquement liée à ces hommes qui constituent aujourd'hui les mouvements islamistes armés au Mali. La Mauritanie renferme toutes les conditions d'une prolifération de mouvements islamistes armés. Le régime du général a le devoir de ne pas être lâche pour ne pas condamner le pays.
Khar Tenguella BA
Mardi 21 Janvier 2013
Source: ODH