La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) recommande aux autorités mauritaniennes la constitution d’une Commission permettant à toutes les victimes et leurs familles de connaître la vérité sur le passif humanitaire hérité du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005) dans un rapport transmis mardi à la PANA.
L’ONG de défense des droits humains estime "qu’il est temps pour la Mauritanie de se confronter à ce qui est communément appelé son passif humanitaire, à savoir notamment les centaines de cas de tortures perpétrés à l’encontre des négro-africains au début des années 90".
La commission doit permettre à toutes les victimes et à leurs familles "de connaître la vérité sur les faits de torture, d’obtenir réparation de leur préjudice et de poursuivre les tortionnaires".
Le passif humanitaire en Mauritanie, rappelle-t-on, résulte de plusieurs arrestations, tortures, déportations et exécutions extra- judiciaires de militaires noirs.
Elu fin mars, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a reconnu la responsabilité de l’Etat et s’est engagé à trouver une solution à cette épineuse question.
Source: afriqueenligne (PANA)
(M)
L’ONG de défense des droits humains estime "qu’il est temps pour la Mauritanie de se confronter à ce qui est communément appelé son passif humanitaire, à savoir notamment les centaines de cas de tortures perpétrés à l’encontre des négro-africains au début des années 90".
La commission doit permettre à toutes les victimes et à leurs familles "de connaître la vérité sur les faits de torture, d’obtenir réparation de leur préjudice et de poursuivre les tortionnaires".
Le passif humanitaire en Mauritanie, rappelle-t-on, résulte de plusieurs arrestations, tortures, déportations et exécutions extra- judiciaires de militaires noirs.
Elu fin mars, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a reconnu la responsabilité de l’Etat et s’est engagé à trouver une solution à cette épineuse question.
Source: afriqueenligne (PANA)
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