Le président de la COVIRE à Genéve
Genève - le 22 octobre 2013 – Les 21 et 22 octobre 2013, a eu lieu l’examen du rapport initial de la Mauritanie sur l’application du Pacte International relatif au Droits Civils et Politiques. Ce rapport qui intervient sept ans après la ratification du Pacte, est le premier présenté par l’Etat Partie.
A cette occasion, les ONG et associations, AFCF, Alkarama, AMANE, COVIRE et MRG, ont présenté un rapport sur la situation des droits civils et politiques en Mauritanie, en partenariat avec le Centre pour les droits civils et politiques.
Ce rapport évoque notamment les questions de discrimination raciale et la persistance de l’esclavage au sein de la société mauritanienne malgré l’existence d’une législation incriminant cette pratique. Plusieurs formes de violence faîtes aux femmes et aux jeunes filles dont le viol, le mariage précoce et la domesticité ont aussi été abordées.
L’impunité des actes de torture, les conditions de détention ainsi que le cadre juridique et institutionnel d’organisation des élections législatives et municipales de 2013 sont d’autres thèmes qui ont été soulevés par la société civile.
Selon Aminétou ELY de l’AFCF, «il est aujourd’hui indispensable d’engager la Mauritanie sur la voie de la justice transitionnelle pour redonner confiance aux victimes, renforcer l’unité nationale, la cohésion sociale et consolider l’Etat de droit dans le pays ».
« L’absence d’une stratégie globale et intégrée pour combattre l’esclavage et ses séquelles est également un sujet de préoccupation » précise Emmanuelle TREMEAU de MRG, ajoutant que cela « nuit gravement à l’émancipation des femmes dans les milieux harratines ».
Toutes ces préoccupations ont été largement relayées par les membres du Comité lors des échanges avec les représentants de l’Etat mauritanien. Les organisations de la société civile se réjouissent de l’esprit de coopération qui a prévalu entre elles ainsi que de l’écoute dont elles ont bénéficié de la part des membres du Comité.
Les conclusions et recommandations du Comité des droits de l’homme seront rendues publiques à l’issue de sa session le 31 octobre 2013. La Mauritanie devra s’attacher le plus rapidement à mettre en œuvre ces recommandations en vue de respecter ses engagements internationaux.
Contacts:
AFCF: Aminetou Ely : amiely2000@yahoo.fr
Alkarama : Inès Osman ines@alkarama.org
AMANE: Sektou Mohamed Vall : mvsektou@yahoo.fr
COVIRE: Mamadou Kane: covire@yahoo.fr
Centre CCPR: Patrick Mutzenberg, pmutzenberg@ccprcentre.org
MRG : Emmanuelle Tremeau : emmanuelle.tremeau@mrgmail.org
Source: COVIRE
A cette occasion, les ONG et associations, AFCF, Alkarama, AMANE, COVIRE et MRG, ont présenté un rapport sur la situation des droits civils et politiques en Mauritanie, en partenariat avec le Centre pour les droits civils et politiques.
Ce rapport évoque notamment les questions de discrimination raciale et la persistance de l’esclavage au sein de la société mauritanienne malgré l’existence d’une législation incriminant cette pratique. Plusieurs formes de violence faîtes aux femmes et aux jeunes filles dont le viol, le mariage précoce et la domesticité ont aussi été abordées.
L’impunité des actes de torture, les conditions de détention ainsi que le cadre juridique et institutionnel d’organisation des élections législatives et municipales de 2013 sont d’autres thèmes qui ont été soulevés par la société civile.
Selon Aminétou ELY de l’AFCF, «il est aujourd’hui indispensable d’engager la Mauritanie sur la voie de la justice transitionnelle pour redonner confiance aux victimes, renforcer l’unité nationale, la cohésion sociale et consolider l’Etat de droit dans le pays ».
« L’absence d’une stratégie globale et intégrée pour combattre l’esclavage et ses séquelles est également un sujet de préoccupation » précise Emmanuelle TREMEAU de MRG, ajoutant que cela « nuit gravement à l’émancipation des femmes dans les milieux harratines ».
Toutes ces préoccupations ont été largement relayées par les membres du Comité lors des échanges avec les représentants de l’Etat mauritanien. Les organisations de la société civile se réjouissent de l’esprit de coopération qui a prévalu entre elles ainsi que de l’écoute dont elles ont bénéficié de la part des membres du Comité.
Les conclusions et recommandations du Comité des droits de l’homme seront rendues publiques à l’issue de sa session le 31 octobre 2013. La Mauritanie devra s’attacher le plus rapidement à mettre en œuvre ces recommandations en vue de respecter ses engagements internationaux.
Contacts:
AFCF: Aminetou Ely : amiely2000@yahoo.fr
Alkarama : Inès Osman ines@alkarama.org
AMANE: Sektou Mohamed Vall : mvsektou@yahoo.fr
COVIRE: Mamadou Kane: covire@yahoo.fr
Centre CCPR: Patrick Mutzenberg, pmutzenberg@ccprcentre.org
MRG : Emmanuelle Tremeau : emmanuelle.tremeau@mrgmail.org
Source: COVIRE