Quelle place pour l'armée dans les institutions républicaines ?
Les responsables d’une coalition composée de 10 partis politiques mauritaniens et de personnalités généralement issues de l’ancienne opposition au régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005) ont annoncé lundi après-midi, au cours d’une conférence de presse, leur disposition à intégrer un gouvernement d’union nationale et à soutenir son action.
Ces partis politiques et personnalités ont soutenu la candidature de Ahmed Ould Daddah (47,15% des suffrages recueillis) à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle, qui s’est déroulée le 25 mars dernier.
Parlant au nom du groupe, M. Sarr Ibrahima Moctar (par ailleurs candidat éliminé au premier tour) a indiqué que le soutien au président nouvellement élu vise à résoudre "des questions majeures, notamment le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, l’éradication de l’esclavage, ainsi que le respect des libertés publiques, en particulier en ce qui concerne la constitution de partis politiques, la place et le rôle de l’armée dans les institutions républicaines, la lutte contre la corruption, la gabegie... ".
Ahmed Ould Daddah et ses soutiens, parmi lesquels l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Khouna Ould Haidallah, estiment que la recherche et la mise en oeuvre de solutions viables et durables à ces questions nécessite la conjugaison des efforts de l’ensemble des Mauritaniens, sans exclusive.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rappelle-t-on, a été élu président de la République grâce au soutien d’une coalition de l’ancienne majorité présidentielle sous le régime déchu. Il a manifesté ses dispositions à associer largement toutes les forces politiques à l’exercice du pouvoir, pour créer un large consensus.
Toutefois, son principal soutien, la coalition "Mithaq" qui dispose de la majorité au Parlement, est farouchement opposée à toute initiative allant dans le sens de la formation d’un gouvernement d’union nationale
Source: PANA
Les responsables d’une coalition composée de 10 partis politiques mauritaniens et de personnalités généralement issues de l’ancienne opposition au régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005) ont annoncé lundi après-midi, au cours d’une conférence de presse, leur disposition à intégrer un gouvernement d’union nationale et à soutenir son action.
Ces partis politiques et personnalités ont soutenu la candidature de Ahmed Ould Daddah (47,15% des suffrages recueillis) à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle, qui s’est déroulée le 25 mars dernier.
Parlant au nom du groupe, M. Sarr Ibrahima Moctar (par ailleurs candidat éliminé au premier tour) a indiqué que le soutien au président nouvellement élu vise à résoudre "des questions majeures, notamment le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, l’éradication de l’esclavage, ainsi que le respect des libertés publiques, en particulier en ce qui concerne la constitution de partis politiques, la place et le rôle de l’armée dans les institutions républicaines, la lutte contre la corruption, la gabegie... ".
Ahmed Ould Daddah et ses soutiens, parmi lesquels l’ancien chef de l’Etat, Mohamed Khouna Ould Haidallah, estiment que la recherche et la mise en oeuvre de solutions viables et durables à ces questions nécessite la conjugaison des efforts de l’ensemble des Mauritaniens, sans exclusive.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rappelle-t-on, a été élu président de la République grâce au soutien d’une coalition de l’ancienne majorité présidentielle sous le régime déchu. Il a manifesté ses dispositions à associer largement toutes les forces politiques à l’exercice du pouvoir, pour créer un large consensus.
Toutefois, son principal soutien, la coalition "Mithaq" qui dispose de la majorité au Parlement, est farouchement opposée à toute initiative allant dans le sens de la formation d’un gouvernement d’union nationale
Source: PANA