Me Ahmed Salem Ould
L’état de santé du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, hospitalisé depuis plus de 2 semaines en France "doit faire l’objet d’un bulletin de la part des services de la présidence" le bâtonnier de l'Ordre national des avocats (ONA), Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, dans une déclaration publiée mardi.
Ce bulletin "doit être sincère, et permettre de rendre compte de l’état de santé du président et de son évolution" estime l’avocat.
Cette réclamation découle de la nécessité de respecter "le droit à l’information du public, qui est un droit fondamental. Le défaut de communication traduit de notre point de vue une défaillance inadmissible, qui doit cesser le plus tôt possible", poursuit le bâtonnier.
En fait, "la publication des rapports sur la santé d’un président de la République est une pratique communément admise, mais devient une obligation en cas de maladie. Par exemple, le président Barack Obama des Etats-Unis a publié son taux de cholestérol", ajoute l’avocat.
Pour fonder juridiquement sa revendication, le bâtonnier mauritanien fait appel à une jurisprudence portant notamment sur un rapport publié par un groupe de constitutionnalistes français en 1996. Lequel préconise "un collège de médecins pour examiner une fois tous les 6 mois, ou par an, le président de la République. Ces médecins auraient pour obligation de remettre un rapport au président du Conseil constitutionnel s’ils détectaient une maladie grave mentale ou physique, qui empêcherait le président d’exercer sa fonction".
Blessé par balles à la suite de tirs "par erreur" officiellement attribués à une unité de l’armée nationale, au cours de la soirée du samedi 13 octobre, rappelle-t-on, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été évacué en France.
Malgré sa sortie de l’hôpital le 23 octobre dernier, sa santé continue à alimenter des commentaires et un flot de rumeurs sur la situation politique du pays.
Source: PANA
Ce bulletin "doit être sincère, et permettre de rendre compte de l’état de santé du président et de son évolution" estime l’avocat.
Cette réclamation découle de la nécessité de respecter "le droit à l’information du public, qui est un droit fondamental. Le défaut de communication traduit de notre point de vue une défaillance inadmissible, qui doit cesser le plus tôt possible", poursuit le bâtonnier.
En fait, "la publication des rapports sur la santé d’un président de la République est une pratique communément admise, mais devient une obligation en cas de maladie. Par exemple, le président Barack Obama des Etats-Unis a publié son taux de cholestérol", ajoute l’avocat.
Pour fonder juridiquement sa revendication, le bâtonnier mauritanien fait appel à une jurisprudence portant notamment sur un rapport publié par un groupe de constitutionnalistes français en 1996. Lequel préconise "un collège de médecins pour examiner une fois tous les 6 mois, ou par an, le président de la République. Ces médecins auraient pour obligation de remettre un rapport au président du Conseil constitutionnel s’ils détectaient une maladie grave mentale ou physique, qui empêcherait le président d’exercer sa fonction".
Blessé par balles à la suite de tirs "par erreur" officiellement attribués à une unité de l’armée nationale, au cours de la soirée du samedi 13 octobre, rappelle-t-on, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a été évacué en France.
Malgré sa sortie de l’hôpital le 23 octobre dernier, sa santé continue à alimenter des commentaires et un flot de rumeurs sur la situation politique du pays.
Source: PANA