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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

L'interview d'Ibrahima Moctar SARR (2ème partie)


"Je suis resté ici sans chercher à régler seul ma situation administrative alors que comme d’autres, j’aurais pu le faire pour m’assurer une retraite moins difficile. J’ai préféré attendre que le règlement soit global et définitif et j’attends toujours..." IMS



L'interview d'Ibrahima Moctar SARR (2ème partie)
Que pensez-vous du retour annoncé des FLAM en Mauritanie ? L’AJD-MR est-elle disposée à travailler avec eux?

Les FLAM ont joué un rôle indéniable dans la prise de conscience des mauritaniens sur la question nationale. J’ai été membre fondateur de cette organisation et, même si certains me le contestent aujourd’hui, je suis également un des rédacteurs du Manifeste du négro-mauritanien opprimé. A supposer même que mes détracteurs aient eu raison, cela n’aurait ôté en rien mon apport multiforme à la lutte des négro-africains pour recouvrer leur dignité dans leur propre pays ; comme c’est le cas pour Murtudo Diop qui, bien qu’ayant œuvré à l’avènement de ce mouvement, n’a pas participé à la rédaction du Manifeste.

Cela dit, depuis ma sortie de prison le 14 septembre 1990, j’ai choisi de lutter légalement à l’intérieur du pays aux côtés des autres forces politiques qui partagent nos préoccupations. Je suis resté ici sans chercher à régler seul ma situation administrative alors que comme d’autres, j’aurais pu le faire pour m’assurer une retraite moins difficile. J’ai préféré attendre que le règlement soit global et définitif et j’attends toujours. Nous avons essayé l’Alliance pour une Mauritanie Nouvelle (AMN) dont la lettre des 402 a été à la base du programme de l’UFD et du PLEJ. Puis nous avons milité dans l’UFD et à Action pour le Changement (AC) devenu APP. Et Aujourd’hui l’AJD/MR. Avec la parenthèse d’un mandat de député à l’Assemblée Nationale de 2001 à 2005 qui n’est pas passé inaperçu et deux élections présidentielles, en 2007 où j’ai recueilli 8% me plaçant 5ème sur dix neuf candidats et en 2009 où j’ai obtenu 5% en arrivant 4ème sur 9 postulants. Je pense que nous avons fait ce que nous avons pu.

Nos camarades qui avaient choisi l’exil n’ont pas démérité. Ils ont porté plus loin le message et ce n’est pas vain. Nous n’avons pas pu coordonner nos actions de lutte pour des raisons qu’il serait très long d’exposer ici. Au-delà des problèmes de stratégie, il y a eu certainement des problèmes humains. La confiance a été sérieusement malmenée et son rétablissement est une condition sine qua non pour un travail en commun fructueux. Pour le reste leur retour en Mauritanie est une très bonne chose. Je pense que la situation est favorable. Les FLAM sont moins diabolisés aujourd’hui qu’il y a trente ans. Sur le terrain tous les combats sont possibles et il y a de la place pour tous. La multiplicité des cadres de lutte peut créer une émulation. On peut lutter ensemble dans une même organisation ou fédérer des structures, on peut se concerter en cas de besoin. Si, au lieu de se tirer dessus, on tirait dans la même direction, il ne pourrait y avoir aucun problème. Mais si on part du principe que « moi je ne peux exister que si l’autre disparaît », là naturellement ça va gripper la machine alors qu’il n’y a que des difficultés et la misère à se disputer.


Depuis la sortie de l’AJD/MR de la CPM, certains cherchent à la situer dans l’échiquier politique. Que leur répondez-vous?

Nous avons dit clairement que l’AJD/MR gardait son indépendance organisationnelle face aux grands pôles qui se partagent la scène politique, mais que nous étions prêts à étudier à la carte toute initiative qui va dans le sens de nos options fondamentales.

Nous avons tiré les leçons de toutes les coalitions auxquelles nous avons eu à participer par le passé. Des hommes ou partis politiques avec lesquels nous avons eu à signer des partenariats dans la lutte pour l’avènement d’une Mauritanie réconciliée avec elle-même n’ont pas hésité à les trahir pour des intérêts particuliers. Nous n’avons pas oublié tous les coups bas que nous avons reçus et qui ont retardé notre lutte. Loin d’être vindicatifs, nous choisissons la prudence car il ne faut pas se laisser mordre le doigt par deux fois. So gumDo wumi wumtii andii ko gite nafata !


Vous avez reçu le Président Messaoud Ould Boulkhier dans le cadre de son initiative pour apaiser le climat politique. Pensez-vous que le pays ait replongé dans une crise politique et institutionnelle similaire à l'impasse en 2009 avant les accords de Dakar?

Il y a crise puisque l’assemblée nationale qui est en place est illégitime. Les députés qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition se sont reconduits de manière indéterminée et sans honte. Les députés de l’opposition qui fustigent cette situation ne prennent pas l’initiative de démissionner, salaires et avantages obligent. Les municipalités ne sont pas renouvelées et certains partis continuent de percevoir à ce titre les subventions de l’Etat alors qu’ils ne sont pas sûrs de recueillir les mêmes suffrages et avoir des élus si de nouvelles consultations étaient organisées. Il n’y a que l’AJD/MR, aujourd’hui 4ème force politique du pays si on s’en tient à la dernière élection présidentielle, qui ne dispose d’aucun député, d’aucun maire, d’aucune subvention. C’est ça la crise !

Pour le reste, l’élection présidentielle a eu lieu, un Président a été élu et tout le monde l’a reconnu à un moment donné. L’occasion d’un dialogue inclusif a été offerte, une partie de l’opposition l’a accepté, une autre l’a refusée. Si cette dernière souhaite un autre dialogue pour améliorer ce qui a été déjà obtenu, personnellement je ne suis pas contre. Mais les résultats du premier dialogue qui sont extrêmement importants doivent être appliqués scrupuleusement. Cependant rien ne doit empêcher d’aller aux élections législatives et municipales qui, seules, peuvent donner la mesure de la réalité des forces politiques en présence. Nous appuyons dans ce sens la proposition du Président Messaoud.

Mais l’opposition n’est pas conséquente. La vérité qu’aucun discours ne peut éluder est que le vrai coup d’Etat est celui qui a été fait contre Taya en août 2005. Celui-ci avait été favorisé par les deux tentatives des Cavaliers du Changement. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avec tout le respect que je lui voue, n’a été qu’une victime innocente des militaires qui voulaient en faire un simple chargé de mission. C’est eux qui l’ont installé au pouvoir, on ne le répétera jamais assez, autrement il n’aurait pas été élu face à Ahmed Ould Daddah. Ils attendaient de lui qu’il joue leur carte jusqu’au bout, il ne l’a pas fait c’est tout à son honneur. Et les militaires ont repris leur pouvoir pour prolonger la transition. J’avais prévu ce scénario dès mai 2006 [NDLR'La transition en dérive, se ressaisir !’]. L’opposition, par opportunisme a vite salué le putsch du 3 août 2005- qui était bon pour eux – et n’a pris aucune garantie face aux militaires qu’ils ont soutenus.

Voilà ce que j’avais écrit en conclusion de ce texte : « Je suggère que le CMJD prenne le temps qu'il faut pour régler les problèmes du pays. Car, lui seul peut les régler sans trop de difficultés avec ce départ de Maouwiya qu'il a provoqué. Sinon, son action aura été vaine. En symbiose avec la classe politique, dans le cadre d'un gouvernement d'union nationale de transition et d'un programme concocté en commun, le CMJD doit pouvoir reprendre le processus de transition et le mener à terme en réglant tous les problèmes ». Vous voyez ? C’est cela que propose le Président Messaoud aujourd’hui, six ans après.

Et plus loin, j’ajoutais « j'en appelle à toute la classe politique pour qu'elle ravale un instant son appétit du pouvoir et qu'elle sache que " rien ne sert de courir, il faut partir à point ". Il vaut mieux prendre du temps pour bien faire, maintenant, par nous-mêmes et pour nous-mêmes, que d'avoir à affronter des problèmes autrement plus difficiles dans l'avenir donnant justement l'occasion à d'autres de s'y immiscer ».

La prophétie s’est réalisée avec la médiation du Groupe de Contact International ayant abouti aux accords de Dakar.

Cet épisode passé, l’opposition avait eu l’opportunité historique d’opérer une alternance politique en 2007, mais certains avaient préféré rejoindre le camp parrainé par les militaires. Alors pourquoi dès lors continuer à s’en prendre à ces derniers ? Nous sommes les seuls responsables de ce qui nous arrive.


Au mois de juin 2012, la section de Sebkha de l’AJD/MR avait organisé une marche pour demander l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 ; de quels moyens de pression disposez-vous pour faire avancer cette question ?

En vérité, nous avons même tardé à le faire.
Nous aurions du durant le règne de Taya dénoncer par des actions d’éclat cette loi scélérate. Nous devions utiliser les armes que nous avions choisies en toute conscience, c’est-à-dire la lutte dans la légalité, pour abroger cette disposition parrainée par des négro-africains. A l’Assemblée Nationale, nous avions bien pris notre courage à deux mains pour dénoncer l’esclavage et réclamer le retour des déportés, ce qui eut pour conséquence la dissolution de AC. C’était la période la plus difficile, Taya était encore là et l’opposition n’avait que onze députés. Aujourd’hui la situation est plus aisée, avec une opposition bien représentée et une majorité moins cohérente, des députés peuvent bien se permettre de proposer une loi pour abroger cette autoamnistie des militaires. Cela ne suffira pas s’il n’y a pas une pression populaire forte ; à ce niveau l’AJD/MR s’atèle à mobiliser sa base. Ce ne sera pas facile par les temps qui courent, nous savons que les négro-africains sont traversés par un fort courant de pessimisme à cause des échecs répétés et qu’ils attendent la providence. C’est une situation dangereuse puisqu’elle peut déboucher sur des actes de désespoir devant l’obstination du système qui ne comprend pas ce silence précédant peut-être la tempête. Nous devons cependant sortir et manifester pacifiquement, montrer notre détermination à voir cette loi abolie et les coupables jugés conformément au Droit et à notre sainte religion. Personne ne peut s’absoudre de crimes de sang imprescriptibles.


Quelles sont vos impressions après votre rencontre avec Biram Ould Dah ?

Quelque soit les griefs que j’ai à l’égard de Messaoud Ould Boulkheir, et j’en ai, je le connais suffisamment pour affirmer que c’est un homme exceptionnel qui a joué un rôle important dans la vie politique en Mauritanie et la libération des esclaves lui doit beaucoup. Comme tout le monde, il a commis des erreurs mais s’il n’existait pas, les haratines l’auraient créé. D’autres leaders comme Boubacar Messaoud, qui n’a jamais fait de compromis avec les esclavagistes, Oumar Ould Yali, et même ceux qui comme Boydiel Ould Houmeid qui continuent à revendiquer l’héritage du sinistre Moawiya, jusqu’à Mohamed Salem Ould Merzoug, qui est une fierté pour notre pays pour avoir conduit de main de maître l’OMVS, la seule organisation régionale qui a véritablement réussi, ont pesé de leur présence sur la scène nationale et internationale pour faire avancer la cause haratine.

Biram Ould Dah apporte une touche nouvelle qui est peut-être décisive. Si le système tente de le liquider, d’une manière ou d’une autre, il va hâter l’avènement d’autres Biram plus radicaux. C’est pourquoi l’AJD/MR, qui comprend le sens de l’histoire, a suggéré au Président Aziz de reconnaître officiellement l’IRA et de collaborer sincèrement avec cette organisation, comme avec les autres avant elle, afin de mettre en application la loi criminalisant l’esclavage. L’AJD/MR sera toujours aux côtés de ceux qui luttent pour l’éradication systématique de ce fléau, éradication sans laquelle la lutte pour une meilleure cohabitation entre nos composantes nationales ne sera pas gagnée.


Le passif humanitaire est-il bouclé après le règlement du dossier des fonctionnaires?

Pour nous le passif humanitaire comprend trois volets : le matériel, le moral, et le judiciaire. Jusqu’ici l’Etat ne s’est intéressé qu’au matériel avec les réparations qui sont très loin d’être achevés tant au niveau des militaires qu’au niveau des victimes civiles, sans oublier les cas non recensés dans la vallée qui a connu beaucoup d’exactions durant cette période où les populations ont perdu tous leurs biens, leurs terres, leurs bétails…

Il y a également les fonctionnaires de 1986 dont la situation a été confiée à une commission qui a déposé ses conclusions demeurées lettre morte jusqu’ici.


Pour finir, pouvez-vous nous parler dela crise au Mali et la mort des prédicateurs mauritaniens, l'assassinat de l'ambassadeur des USA à Benghazi...

L’AJD/MR a dans un communiqué déploré la mort de nos prédicateurs au Mali. Ce sont les premières victimes mauritaniennes de cette guerre de l’Azawad. Avec le déploiement envisagé des forces de la CEDEAO appuyés par les puissances occidentales, nous craignons un débordement préjudiciable à la sécurité de notre pays.

Il faut impérativement sécuriser nos frontières tout en évitant de s’impliquer directement dans ce conflit, la décision de ne pas envoyer des troupes au Mali est sage.

En ce qui concerne le film « Innocence des musulmans » et les réactions dans le monde musulman suite aux caricatures du Prophète Mohamed (PSL), nous condamnons cette liberté d’expression qui menace la paix dans le monde et le dialogue des religions et des cultures. De même tout en comprenant la colère des musulmans, nous estimons que ces derniers doivent prêcher par l’exemple en se conformant aux préceptes de notre sainte religion dont le leitmotiv est la paix. L’occident, en mal de repères, s’inquiète de l’avancée inexorable de l’islam et certains de ces représentants feignent de ne pas reconnaître que le prophète de l’islam a été désigné comme l’être le plus exceptionnel de tous les temps par de grands penseurs comme Victor Hugo, ou l’historien Gustave Le Bon qui a dit que « Mohamed est le plus grand homme de l’Histoire ».

Monsieur le Président, nous vous remercions d’avoir répondu à nos questions.

Lire la première partie ICI

Propos recueillis par Bocar BA et Boubacar SY


Source: AJD/MR
Dimanche 7 Octobre 2012 - 17:20
Dimanche 7 Octobre 2012 - 17:39
INFOS AVOMM
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1.Posté par Moulaye Dioum le 01/10/2012 12:08
Certes nul n'est irremplaçable mais en dehors du président Sarr je ne vois pas actuellement qui peux porter le projet de société que nous défendons.
Ce qui me rassure dans ce texte, c'est le respect que leader de l'AJD/MR a pour ses concurrents.
Un texte qui apaise et qui prépare l'avenir.

2.Posté par N'DIAYE Aboubacry le 02/10/2012 11:52
Je partage les mêmes idées que Monsieur DIOUM. Certes nul n'est irrenplaçable mais Sarr demeurera un leader incontestable de notre combat. Il a su rester sur sa ligne sans critiquer ni même attaquer ses frères de lutte. Cest un exemple vivant, qui a rempli sa mission jusque là.

3.Posté par Bathio le 02/10/2012 15:47
Obama tu as parfaitement raison. Apparemment sarr a fait mouche dans ses critiques vis à vis d'une certaine opposition. On reconnait tout de suite ces Don Quichotte qui traitaient tout négro-africain de nationaliste étroit et qui maintenant glorifient les FLAM et Murtudo Diop qu'ils n'ont pas épargné avant l'avénement du FNDD. Et maintenant ils veulent se faire passer pour les défenseurs de la cause negro-africaine!

On le voit, ils sont prêts à dire du n'importe quoi pour ternir l'image de sarr en l'opposant à ses anciens compagnons de lutte. Oser affirmer que sarr ne croit pas aux langues nationales (LN) alors qu'on sait que tout son combat aux côtés de feu ses amis seydou kane et Murtudo reposent pour l'essentiel sur la promotion des LN et le pulaar en particulier. On veut réduire toute sa contribution à quelques poèmes destinés au naalankaagu comme si ce naalankaagu était détestable.

Qui mieux que Baaba Maal, dont il est le principal inspirateur, a fait rayonner la culture pulaar à travers le monde entier? C'est vrai, nos plus grands chanteurs tels que Demba Ndiaye Ndilane, Ousmane Hamady Diop, Demba Dia, Thiedel Mbaye,...ont puisé dans sa prolifique production poétique. Mais nous savons que sarr, qui dans un récent CD sur la vie de Mandela, saluant au passage le rôle jouè par des leaders pour le développement du pulaar dont certains cadres du MND (Ba Bocar Moussa,Dia Amadou Oumar, Kadiata Malik Diallo, Diop Mamoudou Harouna, Sy Ablaye Harouna,...), pendant qu'on veut nier aujourd'hui son apport, a été le principal promoteur des langues nationales à la radio et à la télévision, en Mauritanie comme au Sénégal.

N'est-ce pas lui qui au lendemain du coup d'Etat de 1978 propulsa ces langues à Radio Mauritanie en créant des émissions qui ont survécu meme après son départ? N'est-ce pas lui qui a créé Anndu sa anndii anndin à Radio Sénégal en 1980 et qu'il anima pendant deux ans avant de passer le flambeau au prodifieux Tijane Anne qu'il a révélé aux auditeurs.

C'est lui aujourd'hui, pour ceux qui ne le savent pas, qui a été à l'origine de la création de l'émission NGALU à 2S TV et qui a présenté à El Haj Ndiaye, DG de la chaîne, Hamet Ly, ce fameux journaliste qui fait un tabac aujourd'hui. Hamet, qui n'est pas ingrat, l'a dit l'antenne il n'y a pas longtemps.

C'est également sarr, selon nos informations, qui a théorisé sur l'utilisation des LN dans les media audiovisuels, je lui conseille de le faire très rapidement. Ne soyons pas ridicule, dites la vérité sur Sarr mais dites la stricte vérité, sinon ceux qui la connaissent vous mépriseront davantage.

Que dire à présent de Taqadoumy? Un diffamateur qui a purgé sa peine et qui a été gracié grâce à l'intervention expresse de Sarr auprès de Aziz, nous le savons de source sûre.

sarr qui avec ses amis a fait la prison qu'aucun leader d'opinion en Mie n'a connu avant, ne voulait pas envoyer Hanafi en prison, il n'est pas le véritable auteur du papier incriminé, on connait son niveau en français. Sa responsabilité a été engagée en tant que Directeur de publication.

Mais simplement sarr a voulu se laver de ses accusations commanditees par ceux qui ne voulaient pas qu'il aille aux elections de juin 2009. Rappelez-vous: il a déposé sa candidature le 21 avril 2009, le torchon de Taqadoumy est sorti le lendemain. C'est un hasard ça?

Enfin, Sidi Maham, tu dis que Sarr a été à Walata par hasard, alors pourquoi tu n'y es pas allé toi-même par hasard comme Tène Youssouf et Djigo Tapsirou qui n'ont rien à voir avec le Manifeste?
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Obama a écrit dans cridem:

Sammbasy, jamjam et ses copains du MND, champions du dialoguisme avec Taya et 1ers gouteurs à la soupe Sidioca, ont du mal à se défaire de leur reflexe protecteur envers l'imam de Lemden.

Soit, cette reconnaissance n'est pas blamable, mais leur revision hasardeuse de l'histoire politique de ce pays est un peu grossière. La lettre des 402 n'est pas le père de l'UFD, mais plutôt son grand-père puisque c'est elle qui fut la charpente du FDUC. Quand à la lettre des 40, il s'agirait peut-être de la fable de Ali Baba et les 40 voleurs,

Plus sérieusement, le bilan attribué à Sidioca est à reverser au compte des militaires qui l'ont installé. Tout le monde le sait, quand Aziz à suggéré à Sidioca d'ouvrir le dossier du passif humanitaire, ce dernier a refusé, croyant que c'était un piège pour le virer de la Présidence. Ce sont les hommes en tenue qui lui ont donné toutes les garanties de sécurité de sa présidence bien avant les journées nationales de concertation sur les réfugiés de novembre 2007.

Quand à la confiance retrouvée des bailleurs, elle s'est musclée sous Aziz, j'en veux pour preuve les derniers rapports du FMI et de la BM. Les bailleurs avaient abandonné les sanctions après le chèque en blanc signé à votre ami Ely Ould Med VALL lors de la 1ere transition. Sidioca n'a pas de bilan, il a lui-même reconnu que c'est Aziz qui l'a intronisé. Encenser l'imam de Lemden, c'est encenser celui que vous appelez à dégager du palais pour que vous vous y mettiez. Sidi Maham, tous ont fait Walata malgré eux, le manifeste était une simple invite au dialogue. Il n'y avait pas de quoi tuer Youssouf Gueye ou couper les têtes des sybasarr. Sy Saghirou yarahmou était dans le lot parmi tous ces intellos et qd on lui a dmandé pourquoi il était là, il a simplement montré la couleur de sa peau. Ce n'est pas son savoir, il connaissait même pas ce que veut dire FLAM. Alors svp ne tentez pas d'opposer ceux qu'Allah a uni dans la souffrance. C'est impossible de foutre la merde entre murtudo et sarr. Et puis ayez un respect pour les morts qui ne sont plus là pour poster des droits de réponse à vos mensonges.

Cette interview est un tournant décisif pour tirer tous ensemble sur le racisme d'Etat; intégrons s'il le faut ceux qui nous qualifiait hier de nationalistes étroits.le FNDD devenu COD (à quelques différences près) doit faire l'effort d'oublier qu'il s'est fait rouler dans la farine avec les accords de Dakar et passer à autre chose.

Système dégage! Si tu emportes Aziz, tant pis pour le Général, il l'aura cherché par son manque de courage pour s'autosuicider.

4.Posté par njaay le 02/10/2012 16:05
c'est le respect que leader de l'AJD/MR a pour ses concurrents.


Que des nullilites mon frere Dioum comment peux tu parler des concurrents en politique.
Tu apprends a ecrire mais tu dis des sottises mon frere.

5.Posté par Moulaye Dioum le 02/10/2012 21:20
Dans ce texte nous observons l'émergence d'une nouvelle doctrine politique à savoir le saarisme.
Je propose au président sarr d'écrire un livre sur cette doctrine politique fondée sur la tolérance et l'altérité. Et son titre sera: la Mauritanie de mon rêve.
La Mauritanie de mon rêve se composera de trois parties:

- présentation de l'auteur;
- les circonstances d'un engagement
- les perspectives.

6.Posté par abdoulaye deh le 03/10/2012 11:36
Merci d'avoir mis de l'eau dans votre Bissap mais ne trompez pas l'oppunion.

7.Posté par Mireille Hamelin le 07/10/2012 17:36
Cher président, cher camarade, cher ami, merci d'être toujours présent malgré tous les maux que tu as connus depuis plus de 30 ans.

Ta Foi en la Vie est preuve qu'ici et ailleurs nous pouvons continuer dans le droit chemin vers la liberté et la justice. Ton exemple me fait du bien et me dit de continuer pour mon autre pays, malgré ces Hommes qui se disent croyants et O combien méchants. Rien de surprenant ils existent depuis des ans (...). Merci Ibrahima.

8.Posté par Ousmane DIAGANA le 08/10/2012 00:58
Je salue cette excellente interview du Président SARR et voudrais surtout remercier mes jeunes frères Bocar et Boubacar (Mouka pour les intimes) pour l'avoir conduit avec brio .

Merci Président pour ce message clair et limpide, pour la hauteur de vue et la dignité humaine et politique qui sous-tend cette intervention.

Je suis à 100 % d'accord avec Bathio (commentaire 3): j'aurais pu signer ce commentaire tellement il correspond à la réalité.

Je salue également et surtout l'hommage rendu, par le Président, à nos amis des FLAM quant à leur contribution positive "indéniable dans la prise de conscience des mauritaniens sur la question nationale". Je salue également le geste majestueux envers Messoud Ould Boulkheir qualifié d' "homme exceptionnel qui a joué un rôle important dans la vie politique en Mauritanie et la libération des esclaves lui doit beaucoup. Comme tout le monde, il a commis des erreurs mais s’il n’existait pas, les haratines l’auraient créé. ". Messoud doit rougir en lisant de tels propos flatteurs et sincères, lui qui a "humilié" SARR au moment où il quittait l'APP. C'est très bien de reconnaître les qualités des hommes politiques même celles de nos adversaires: cela s'appelle de l'honnêteté intellectuelle. Et IMS vient de donner une leçon d'humilité à certains...; Enfin, à propos de Biram Ould ABEID et l'IRA, il est heureux de constater que le président réitère la position de l'AJD/MR qui a refusé de hurler avec les loups (de la Majorité et de l'Opposition) lors de l'"autodafé" des livres de rite malékite. Mieux, il rappelle la nécessité de reconnaître légalement l'IRA comme partenaire à part entière, et c'est toute la Mauritanie qui y gagnerait.
Belle intervention, merci Président et Bravo à Bocar et à Mouka pour ce coup de maître.

Ousmane DIAGANA

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