Le Mali a commémoré ce samedi ses 52 ans d’indépendance dans un état de tristesse et d’occupation des deux tiers de son territoire par des groupes islamistes armés qui menacent d’étendre leur domination sur le reste du pays.
Jamais le pays n’avait autant été humilié, avait affirmé la veille le président par intérim Dioncounda Traoré donnant le ton à l’une des plus sobre fête d’anniversaire qu’a connue le Mali en 52 ans d’indépendance.
« C’est la première fois (…) que nous célébrons l’anniversaire de notre indépendance dans des conditions singulièrement pénibles, voire humiliantes », a dit le président en engageant ses compatriotes à l’union autour de l’armée nationale.
Il a aussi appelé les groupes rebelles au dialogue et brandi la menace de la force en cas d’échec de négociations dans lesquelles il n’y aura pas de concession sur l’intégrité territoriale et la laïcité de la République.
La journée du samedi a été marquée à Bamako, la capitale, par une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs du président Traoré, au monument de l’Indépendance, en présence de membres du gouvernement, d’élus et de hauts responsables militaires.
Pays enclavé d’Afrique de l’ouest, le Mali a été le berceau d’une grande civilisation et le siège de puissants empires qui ont donné naissance à de grands royaumes à partir des 17ème et 18ème siècles.
Sous la colonisation française (1850 à 1956), le pays fut d’abord appelé Haut Sénégal Niger, puis Soudan français. Après une brève expérience de fédération avec le Sénégal, il proclama son indépendance le 22 septembre 1960, sous l’appellation de République du Mali.
Depuis, des rebellions touarègues n’ont cessé de secouer le nord à intervalles réguliers. La dernière en date, révélée au grand jour le 17 janvier, a été marquée du sceau du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Ce mouvement indépendantiste s’est, à son tour, fait évincer en juin par des groupes islamistes armés qui ont débuté l’application de la charia (loi islamique) dans les trois régions nord (Gao, Tombouctou et Kidal) en menaçant d'en étendre l'application au reste du pays.
Le 4 septembre, le président intérimaire a adressé une requête à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en vue du déploiement de cinq bataillons, en appui à l’armée nationale, qui se préparerait à l’affrontement.
Source: APA
Jamais le pays n’avait autant été humilié, avait affirmé la veille le président par intérim Dioncounda Traoré donnant le ton à l’une des plus sobre fête d’anniversaire qu’a connue le Mali en 52 ans d’indépendance.
« C’est la première fois (…) que nous célébrons l’anniversaire de notre indépendance dans des conditions singulièrement pénibles, voire humiliantes », a dit le président en engageant ses compatriotes à l’union autour de l’armée nationale.
Il a aussi appelé les groupes rebelles au dialogue et brandi la menace de la force en cas d’échec de négociations dans lesquelles il n’y aura pas de concession sur l’intégrité territoriale et la laïcité de la République.
La journée du samedi a été marquée à Bamako, la capitale, par une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs du président Traoré, au monument de l’Indépendance, en présence de membres du gouvernement, d’élus et de hauts responsables militaires.
Pays enclavé d’Afrique de l’ouest, le Mali a été le berceau d’une grande civilisation et le siège de puissants empires qui ont donné naissance à de grands royaumes à partir des 17ème et 18ème siècles.
Sous la colonisation française (1850 à 1956), le pays fut d’abord appelé Haut Sénégal Niger, puis Soudan français. Après une brève expérience de fédération avec le Sénégal, il proclama son indépendance le 22 septembre 1960, sous l’appellation de République du Mali.
Depuis, des rebellions touarègues n’ont cessé de secouer le nord à intervalles réguliers. La dernière en date, révélée au grand jour le 17 janvier, a été marquée du sceau du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Ce mouvement indépendantiste s’est, à son tour, fait évincer en juin par des groupes islamistes armés qui ont débuté l’application de la charia (loi islamique) dans les trois régions nord (Gao, Tombouctou et Kidal) en menaçant d'en étendre l'application au reste du pays.
Le 4 septembre, le président intérimaire a adressé une requête à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en vue du déploiement de cinq bataillons, en appui à l’armée nationale, qui se préparerait à l’affrontement.
Source: APA