Les députés ont adopté, au cours de la session extraordinaire clôturée mercredi dernier, 18 projets de loi après aménagements dont 17 à l'unanimité. Au cours de la session, qui a duré un mois, les députés ont interpellé la plupart des membres du gouvernement sur les programmes de leurs départements.
Lors des débats marquant la session, les parlementaires ont fait preuve de responsabilité, de franchise et d'échanges constructifs, aussi bien au niveau de la majorité présidentielle que dans les rangs de l'opposition.
En marge de la cérémonie de clôture l'AMI a recueilli les impressions de certains députés sur l'action de l'assemblée nationale depuis son installation en mai, dernier.
C'est ainsi que Mme Mintata Mint Hideid, députée du PRDR a dit que le gouvernement en dépit de son jeune âge a présenté des projets de loi et des programmes pertinents contribuant à l'enracinement des institutions constitutionnelles comme les textes portant sur le conseil économique et social et la haute cour de justice, ajoutant que les débats parlementaires ont discuté également des sujets devant contribuer au renforcement de l'unité nationale, tels que le retour des réfugiés mauritaniens établis au Sénégal et au Mali et la loi portant incrimination et répression de toutes les formes esclavagistes.
Au plan économique, Mme Mint Hideid a précisé que l'assemblée a adopté le projet de la loi rectificative des finances de l'exercice 2007 et les projets de loi portant règlement des budgets des 2003, 2004 et 2005, la loi sur transparence financière dans la vie publique en plus d'autres projets relatifs aux conventions de financement du programme du gouvernement et celles internationales.
"A mon avis celui qui suit la vie parlementaire et le niveau élevé des débats, discussions et interventions des parlementaires il évaluera le degré de développement et d'amélioration du niveau juridique des député", a-t-elle noté.
En réalité, je peux dire que la session est d'une réussite totale et qu'en dépit de la disparité et la différence entre la majorité présidentielle et l'opposition, l'adoption de la majorité des textes s'est déroulée dans presque l'unanimité, a-t-elle ajouté.
La député a fait noté que la contradiction et la différence dans les positions est une caractéristique de la démocratie et une consécration du principe de la liberté.
Elle a, enfin, émis le voeu de voir le gouvernement présenter au début de la prochaine session parlementaire deux textes relatifs à la transparence dans la vie publique et la lutte contre la corruption.
De son côté, le député indépendant d'Atar, M.Sidi Mohamed Ould Maham a dit que la session était constructive et riche et a permis de valider une gamme de projets de loi dans une atmosphère emprunte du fraternisme et d'harmonie entre la majorité et l'opposition.
Il a ajouté parmi ces projets figurent certains décisifs pour le pays et le citoyen comme ceux de l'incrimination et la répression des formes esclavagistes, la transparence financière dans la vie publique, le code forestier, la loi des finances; les télécommunications, la sécurité maritime, la haute cour de justice et le conseil économique et social.
Le député Ould Maham a encore précisé que les députés ont discuté au cours d'une réunion informelle le problème des réfugiés et à l'unanimité soutenu sa résolution.
Pour sa part, le député Khalil Ould Teyib de l'APP a précisé que la session était riche compte tenu du nombre de projets de loi adoptés par les députés ayant trait à la vie du pays comme celui portant sur l'incrimination et la répression des pratiques esclavagistes.
Il a ajouté qu'à l'exception du projet de la loi rectificative des finances aménagé, pour lequel, lui personnellement, il comprend la position des députés de l'opposition, les autres projets de loi ont été adoptés à l'unanimité dans une atmosphère qui reflète le sens de responsabilité et de patriotisme chez les députés qui ont su transcender leur différence pour préserver l'intérêt national.
Au sujet de son évaluation de la session qui vient de s'achever, le député de l'APP l'a qualifiée de riche et de constructive, précisant que les députés ont prouvé, au cours ,de cette dernière, leur maturité et leur haute prise de conscience des questions nationales et des préoccupations des citoyens.
Le président de l'Assemblée Nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir a su diriger les débats avec sagesse, modération et parfois avec rigueur.
C'est par ces grandes qualités que la session a pu surmonter les tiraillements et contradictions qui se sont parfois posés, a encore indiqué le député Khalil.
Au sujet du gouvernement, M. Ould Teyib a dit que l'entente était réelle et perceptible entre l'exécutif et le législatif pour la primauté de l'intérêt national.
Parlant de la couverture médiatique, le député a remercié l'AMI, la TVM et la RM pour avoir accompagné les débats parlementaires de manière objective et professionnelle.
De son coté, M. Mohamed Moustapha Ould Bedredine, député de la liste nationale de l'UFP a dit que la session extraordinaire venant de s'achever vaut trois sessions, si l'on considère que l'élection des instances de l'assemblée représente une session, l'adoption des deux projets de loi constituant la seconde et la troisième étant l'adoption des 18 projets de loi.
L'entente entre les différents acteurs politiques était parfaite surtout, lors de l'élection du président de l'assemblée et la répartition des sièges à hauteur des deux tiers pour la majorité présidentielle et du tiers pour l'opposition.
Cette unanimité a été maintenue lors de l'adoption des 17 projets de loi a précisé Ould Bedredine.
Il a estimé que cette session a été un exemple en terme d'harmonie, de discussions franches et libres des députés, ajoutant que le président de l'assemblée a pu gérer les débats avec sagesse et modération dans des situations parfois difficiles.
Au sujet du seul différend constaté lors de la session extraordinaire, m. Ould Bedredine a précisé qu'il résultait, en fait, dans la compréhension du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale et de la Constitution, car, a-t- il ajouté, les textes stipulent : que la session extraordinaire discute un ordre de jour déterminé dans le décret du président de la république convoquant la session.
Selon lui, ces textes ont été interprétés par l'opposition comme étant un handicap devant l'examen de tout autre chose.
Dans le rang de la majorité, on estime qu'il existe la possibilité d'introduire, autant d'aménagements que dure la session.
Cette situation , a t il dit, à provoquer des tiraillements lors de la conférence des présidents et la plénière consacrée à l'examen des projets de loi relatifs aux conventions de financement destiné au renforcement des capacités électriques de Nouakchott et de Nouadhibou.
Le député Ould Bedredine a indiqué qu"après examen et en se référant à des situations similaires, en France, nous avons adopté la position de la majorité et sommes arrivés à un consensus".
En conclusion, "je peux dire que la session a été un modèle de réussite et souhaite que les prochaines sessions soient de même nature, indiquant que l'opposition estime que la liberté dont jouissent les médias et les débats au niveau de l'assemblée nationale augurent d'une réelle démocratie".
Source: AMI
(M)
Lors des débats marquant la session, les parlementaires ont fait preuve de responsabilité, de franchise et d'échanges constructifs, aussi bien au niveau de la majorité présidentielle que dans les rangs de l'opposition.
En marge de la cérémonie de clôture l'AMI a recueilli les impressions de certains députés sur l'action de l'assemblée nationale depuis son installation en mai, dernier.
C'est ainsi que Mme Mintata Mint Hideid, députée du PRDR a dit que le gouvernement en dépit de son jeune âge a présenté des projets de loi et des programmes pertinents contribuant à l'enracinement des institutions constitutionnelles comme les textes portant sur le conseil économique et social et la haute cour de justice, ajoutant que les débats parlementaires ont discuté également des sujets devant contribuer au renforcement de l'unité nationale, tels que le retour des réfugiés mauritaniens établis au Sénégal et au Mali et la loi portant incrimination et répression de toutes les formes esclavagistes.
Au plan économique, Mme Mint Hideid a précisé que l'assemblée a adopté le projet de la loi rectificative des finances de l'exercice 2007 et les projets de loi portant règlement des budgets des 2003, 2004 et 2005, la loi sur transparence financière dans la vie publique en plus d'autres projets relatifs aux conventions de financement du programme du gouvernement et celles internationales.
"A mon avis celui qui suit la vie parlementaire et le niveau élevé des débats, discussions et interventions des parlementaires il évaluera le degré de développement et d'amélioration du niveau juridique des député", a-t-elle noté.
En réalité, je peux dire que la session est d'une réussite totale et qu'en dépit de la disparité et la différence entre la majorité présidentielle et l'opposition, l'adoption de la majorité des textes s'est déroulée dans presque l'unanimité, a-t-elle ajouté.
La député a fait noté que la contradiction et la différence dans les positions est une caractéristique de la démocratie et une consécration du principe de la liberté.
Elle a, enfin, émis le voeu de voir le gouvernement présenter au début de la prochaine session parlementaire deux textes relatifs à la transparence dans la vie publique et la lutte contre la corruption.
De son côté, le député indépendant d'Atar, M.Sidi Mohamed Ould Maham a dit que la session était constructive et riche et a permis de valider une gamme de projets de loi dans une atmosphère emprunte du fraternisme et d'harmonie entre la majorité et l'opposition.
Il a ajouté parmi ces projets figurent certains décisifs pour le pays et le citoyen comme ceux de l'incrimination et la répression des formes esclavagistes, la transparence financière dans la vie publique, le code forestier, la loi des finances; les télécommunications, la sécurité maritime, la haute cour de justice et le conseil économique et social.
Le député Ould Maham a encore précisé que les députés ont discuté au cours d'une réunion informelle le problème des réfugiés et à l'unanimité soutenu sa résolution.
Pour sa part, le député Khalil Ould Teyib de l'APP a précisé que la session était riche compte tenu du nombre de projets de loi adoptés par les députés ayant trait à la vie du pays comme celui portant sur l'incrimination et la répression des pratiques esclavagistes.
Il a ajouté qu'à l'exception du projet de la loi rectificative des finances aménagé, pour lequel, lui personnellement, il comprend la position des députés de l'opposition, les autres projets de loi ont été adoptés à l'unanimité dans une atmosphère qui reflète le sens de responsabilité et de patriotisme chez les députés qui ont su transcender leur différence pour préserver l'intérêt national.
Au sujet de son évaluation de la session qui vient de s'achever, le député de l'APP l'a qualifiée de riche et de constructive, précisant que les députés ont prouvé, au cours ,de cette dernière, leur maturité et leur haute prise de conscience des questions nationales et des préoccupations des citoyens.
Le président de l'Assemblée Nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir a su diriger les débats avec sagesse, modération et parfois avec rigueur.
C'est par ces grandes qualités que la session a pu surmonter les tiraillements et contradictions qui se sont parfois posés, a encore indiqué le député Khalil.
Au sujet du gouvernement, M. Ould Teyib a dit que l'entente était réelle et perceptible entre l'exécutif et le législatif pour la primauté de l'intérêt national.
Parlant de la couverture médiatique, le député a remercié l'AMI, la TVM et la RM pour avoir accompagné les débats parlementaires de manière objective et professionnelle.
De son coté, M. Mohamed Moustapha Ould Bedredine, député de la liste nationale de l'UFP a dit que la session extraordinaire venant de s'achever vaut trois sessions, si l'on considère que l'élection des instances de l'assemblée représente une session, l'adoption des deux projets de loi constituant la seconde et la troisième étant l'adoption des 18 projets de loi.
L'entente entre les différents acteurs politiques était parfaite surtout, lors de l'élection du président de l'assemblée et la répartition des sièges à hauteur des deux tiers pour la majorité présidentielle et du tiers pour l'opposition.
Cette unanimité a été maintenue lors de l'adoption des 17 projets de loi a précisé Ould Bedredine.
Il a estimé que cette session a été un exemple en terme d'harmonie, de discussions franches et libres des députés, ajoutant que le président de l'assemblée a pu gérer les débats avec sagesse et modération dans des situations parfois difficiles.
Au sujet du seul différend constaté lors de la session extraordinaire, m. Ould Bedredine a précisé qu'il résultait, en fait, dans la compréhension du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale et de la Constitution, car, a-t- il ajouté, les textes stipulent : que la session extraordinaire discute un ordre de jour déterminé dans le décret du président de la république convoquant la session.
Selon lui, ces textes ont été interprétés par l'opposition comme étant un handicap devant l'examen de tout autre chose.
Dans le rang de la majorité, on estime qu'il existe la possibilité d'introduire, autant d'aménagements que dure la session.
Cette situation , a t il dit, à provoquer des tiraillements lors de la conférence des présidents et la plénière consacrée à l'examen des projets de loi relatifs aux conventions de financement destiné au renforcement des capacités électriques de Nouakchott et de Nouadhibou.
Le député Ould Bedredine a indiqué qu"après examen et en se référant à des situations similaires, en France, nous avons adopté la position de la majorité et sommes arrivés à un consensus".
En conclusion, "je peux dire que la session a été un modèle de réussite et souhaite que les prochaines sessions soient de même nature, indiquant que l'opposition estime que la liberté dont jouissent les médias et les débats au niveau de l'assemblée nationale augurent d'une réelle démocratie".
Source: AMI
(M)