L'Agence mauritanienne d'information (AMI), agence officielle, a rapporté que 12 Mauritaniens "exerçant des activités de prédication" avaient été tués dimanche par l'armée malienne.
"Un groupe exerçant des activités de prédication, dont 12 Mauritaniens, ont été tués dimanche par des forces de sécurité malienne dans ce pays", a annoncé l'agence mauritanienne, précisant que le groupe voyageait à bord d'une voiture 4X4 en territoire malien.
Il s'agit d'un groupe de 20 personnes, membres de la confrérie "Dawa Wa Tabligh", qui organisaient une sortie au Mali, selon une source sécuritaire.
"Les autorités mauritaniennes sont en contact avec les autorités maliennes pour obtenir davantage d'informations sur les circonstances de l'affaire ainsi que pour rapatrier les dépouilles des Mauritaniens tués vers le pays", selon l'agence AMI.
Par ailleurs, le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui contrôle le nord du Mali avec d'autres groupes armés, depuis certains mois, considère cet incident comme "une déclaration de guerre" aux islamistes, rapporte l'Agence Nouakchott d'information (ANI).
"Il s'agit d'une déclaration de guerre faite à tous les islamistes par l'armée malienne qui ne risque pas de passer sans représailles, car il s'agit de prêcheurs de bonne foi", a indiqué un chef d'Ansar Dine, Oumar Hamahou.
D'après des sources administratives de la province du Hodh Charghi (est de la Mauritanie), citées par l'ANI, le groupe de prêcheurs a été initialement attaqué par les habitants d'une ville malienne avent d'être livrés aux militaires, qui les ont exécutés.
Nouakchott a demandé à Bamako l'ouverture en urgence d'une enquête pour élucider les conditions où ces Mauritaniens ont été tués, selon une source diplomatique.
A Bamako, le gouvernement malien a promis dimanche l'ouverture immédiate d'une "enquête diligente" sur la mort de ces personnes qui, selon un communiqué officiel, étaient au nombre de 16, dont 8 Maliens et 8 Mauritaniens.
Le communiqué indique que l'incident a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à un poste de sécurité à Diabali, localité située au centre du Mali, à 175 km au nord de Ségou.
Dans ce communiqué, le gouvernement malien a déclaré "regretter vivement" cet incident et annoncé l'envoi du ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly à Nouakchott pour "exprimer de vives voix la compassion et les regrets du peuple malien" aux autorités mauritaniennes.
"Au nom du peuple malien, le gouvernement regrette vivement ce douloureux événement, présente ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'au gouvernement et au peuple frère de Mauritanie ", précise le communiqué.
Des militaires maliens déployés à Diabali avaient affirmé à Xinhua que les personnes tuées étaient des "jihadistes".
Source: xinhua
"Un groupe exerçant des activités de prédication, dont 12 Mauritaniens, ont été tués dimanche par des forces de sécurité malienne dans ce pays", a annoncé l'agence mauritanienne, précisant que le groupe voyageait à bord d'une voiture 4X4 en territoire malien.
Il s'agit d'un groupe de 20 personnes, membres de la confrérie "Dawa Wa Tabligh", qui organisaient une sortie au Mali, selon une source sécuritaire.
"Les autorités mauritaniennes sont en contact avec les autorités maliennes pour obtenir davantage d'informations sur les circonstances de l'affaire ainsi que pour rapatrier les dépouilles des Mauritaniens tués vers le pays", selon l'agence AMI.
Par ailleurs, le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui contrôle le nord du Mali avec d'autres groupes armés, depuis certains mois, considère cet incident comme "une déclaration de guerre" aux islamistes, rapporte l'Agence Nouakchott d'information (ANI).
"Il s'agit d'une déclaration de guerre faite à tous les islamistes par l'armée malienne qui ne risque pas de passer sans représailles, car il s'agit de prêcheurs de bonne foi", a indiqué un chef d'Ansar Dine, Oumar Hamahou.
D'après des sources administratives de la province du Hodh Charghi (est de la Mauritanie), citées par l'ANI, le groupe de prêcheurs a été initialement attaqué par les habitants d'une ville malienne avent d'être livrés aux militaires, qui les ont exécutés.
Nouakchott a demandé à Bamako l'ouverture en urgence d'une enquête pour élucider les conditions où ces Mauritaniens ont été tués, selon une source diplomatique.
A Bamako, le gouvernement malien a promis dimanche l'ouverture immédiate d'une "enquête diligente" sur la mort de ces personnes qui, selon un communiqué officiel, étaient au nombre de 16, dont 8 Maliens et 8 Mauritaniens.
Le communiqué indique que l'incident a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à un poste de sécurité à Diabali, localité située au centre du Mali, à 175 km au nord de Ségou.
Dans ce communiqué, le gouvernement malien a déclaré "regretter vivement" cet incident et annoncé l'envoi du ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Coulibaly à Nouakchott pour "exprimer de vives voix la compassion et les regrets du peuple malien" aux autorités mauritaniennes.
"Au nom du peuple malien, le gouvernement regrette vivement ce douloureux événement, présente ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu'au gouvernement et au peuple frère de Mauritanie ", précise le communiqué.
Des militaires maliens déployés à Diabali avaient affirmé à Xinhua que les personnes tuées étaient des "jihadistes".
Source: xinhua