Les Etats-Unis ont formellement mis en place à Stuttgart (sud-ouest de l'Allemagne) un commandement régional militaire unique pour l'Afrique (Africom), afin de mieux coordonner leur présence militaire sur ce continent, a annoncé mardi l'armée US à Stuttgart.
L'Africom sera responsable vis-à-vis du Pentagone pour les relations militaires des Etats-Unis avec 53 pays du continent, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.
L'Africom, dont l'annonce de la création remonte à février, deviendra un commandement pleinement opérationnel en octobre 2008.
Le lieu où sera installé le QG sur le continent africain n'a pas encore été choisi. La première année, il opérera à Stuttgart dans le cadre de l'EUCOM, le Commandement régional américain pour l'Europe.
L'Africom apportera une assistance aux pays africains en matière de sécurité et les aidera à avoir des armées plus professionnelles, indique l'armée américaine dans son communiqué.
En attendant que l'Africom devienne vraiment opérationnel, les militaires chargés de la phase préparatoire auront un an pour mettre en place le dispositif final, qui consistera, outre le futur QG africain aux effectifs peu nombreux, en cinq cellules réparties à travers le continent africain, dans des pays qui restent à déterminer, a expliqué mi-septembre le sous-secrétaire adjoint du Pentagone aux Affaires politiques, Ryan Henry.
"Aucune nouvelle base ne sera créée et aucune force nouvelle ne sera déployée en rapport avec Africom", avait ajouté M. Henry, affirmant que "cela ne représentait aucun changement de (la) politique" américaine en Afrique.
Le président américain George W. Bush avait lui-même annoncé, le 6 février, la création de l'Africom.
Cette nouvelle structure permettra aux Etats-Unis d'être plus "efficaces" qu'avec l'actuel dispositif, qui partageait l'Afrique en trois commandements régionaux, avait par la suite souligné le secrétaire à la Défense, Robert Gates.
Cette réorganisation survient alors que les Etats-Unis ont intensifié leurs activités militaires - entre autres dans la Corne de l'Afrique - pour empêcher les groupes islamistes de la mouvance terroriste Al-Qaïda de trouver des bases de repli.
Le mois dernier, le Sénat américain avait confirmé le général William Ward comme le premier commandant de l'Africom.
William Ward était officier dans l'infanterie pendant l'intervention américaine en Somalie en 1993 et a par la suite commandé la force de stabilisation de l'OTAN en Bosnie. Il a également été coordinateur pour la sécurité entre Israël et l'Autorité palestinienne de mars à décembre 2005.
Le général a assuré que l'Africom collaborerait étroitement avec l'Union africaine (UA), avec les institutions régionales africaines et chacun des Etats.
L'UA est dotée d'un Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour la prévention des conflits et le déploiement éventuel de forces d'interposition entre belligérants mais ses moyens sont très faibles.
En juin M. Henry avait assuré que le but de l'Africom n'était pas de prendre la tête des opérations de sécurité en Afrique mais d'apporter un soutien aux pays africains dans ce domaine.
La Libye notamment a affirmé son opposition à l'installation en Afrique de cette nouvelle structure.
SOURE/ jeune afrique
2 octobre 2007 - AFP
L'Africom sera responsable vis-à-vis du Pentagone pour les relations militaires des Etats-Unis avec 53 pays du continent, a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.
L'Africom, dont l'annonce de la création remonte à février, deviendra un commandement pleinement opérationnel en octobre 2008.
Le lieu où sera installé le QG sur le continent africain n'a pas encore été choisi. La première année, il opérera à Stuttgart dans le cadre de l'EUCOM, le Commandement régional américain pour l'Europe.
L'Africom apportera une assistance aux pays africains en matière de sécurité et les aidera à avoir des armées plus professionnelles, indique l'armée américaine dans son communiqué.
En attendant que l'Africom devienne vraiment opérationnel, les militaires chargés de la phase préparatoire auront un an pour mettre en place le dispositif final, qui consistera, outre le futur QG africain aux effectifs peu nombreux, en cinq cellules réparties à travers le continent africain, dans des pays qui restent à déterminer, a expliqué mi-septembre le sous-secrétaire adjoint du Pentagone aux Affaires politiques, Ryan Henry.
"Aucune nouvelle base ne sera créée et aucune force nouvelle ne sera déployée en rapport avec Africom", avait ajouté M. Henry, affirmant que "cela ne représentait aucun changement de (la) politique" américaine en Afrique.
Le président américain George W. Bush avait lui-même annoncé, le 6 février, la création de l'Africom.
Cette nouvelle structure permettra aux Etats-Unis d'être plus "efficaces" qu'avec l'actuel dispositif, qui partageait l'Afrique en trois commandements régionaux, avait par la suite souligné le secrétaire à la Défense, Robert Gates.
Cette réorganisation survient alors que les Etats-Unis ont intensifié leurs activités militaires - entre autres dans la Corne de l'Afrique - pour empêcher les groupes islamistes de la mouvance terroriste Al-Qaïda de trouver des bases de repli.
Le mois dernier, le Sénat américain avait confirmé le général William Ward comme le premier commandant de l'Africom.
William Ward était officier dans l'infanterie pendant l'intervention américaine en Somalie en 1993 et a par la suite commandé la force de stabilisation de l'OTAN en Bosnie. Il a également été coordinateur pour la sécurité entre Israël et l'Autorité palestinienne de mars à décembre 2005.
Le général a assuré que l'Africom collaborerait étroitement avec l'Union africaine (UA), avec les institutions régionales africaines et chacun des Etats.
L'UA est dotée d'un Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour la prévention des conflits et le déploiement éventuel de forces d'interposition entre belligérants mais ses moyens sont très faibles.
En juin M. Henry avait assuré que le but de l'Africom n'était pas de prendre la tête des opérations de sécurité en Afrique mais d'apporter un soutien aux pays africains dans ce domaine.
La Libye notamment a affirmé son opposition à l'installation en Afrique de cette nouvelle structure.
SOURE/ jeune afrique
2 octobre 2007 - AFP