Bill Cosby et Alvin Poussaint, professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de l’université de Harvard font en ce moment aux Etats-Unis la promotion de leur dernier livre intitulé "Come on, People, on the path from Victims to Victors".
Dans ce livre, Cosby et Toussaint abordent les nombreux problèmes auxquels doit faire face la communauté afro-américaine, par exemple la situation des jeunes afro-américains et des statistiques déprimantes (un afro-américain de sexe masculin sur quatre serait confronté au système judiciaire américain).
Sans minimiser le racisme, Cosby et Toussaint notent que malgré ce fléau, les Noirs ont été capables de progresser dans le passé, et qu’aujourd’hui, beaucoup réussissent. : "critiquer les blancs peut être une façon pour certains Noirs de se sentir mieux, mais ça ne paye pas les factures d’électricité. Il y a plus d’opportunités aujourd’hui en Amérique pour les Noirs qu’il n’y en a jamais eu dans l’histoire des Etats-Unis".
Dans le chapitre intitulé "what’s going on with black men", les auteurs écrivent qu'on ne peut pas faire atterir un avion à Rome en disant à la tour de contrôle "Whassup", qu'on ne peut pas être docteur disant à l'infirmière "Dat tumor be nasty" (ils fustigent l'anglais familier utilisé par les jeunes Noirs).
Parlant des critiques à propos du livre, Cosby déclare : "certaines personnes nous disent que nous nous en prenons aux pauvres. Beaucoup de ceux qui nous accusent sont des intellectuels et des universitaires déçus du fait que nous ne critiquions pas les Blancs comme ils le font. Eh bien, rendre le système responsable maintient certaines personnalités noires sous les feux de la rampe, mais ça permet aussi aux Noirs pauvres de se vautrer dans la victimisation."
Concernant l’éducation des enfants, Cosby affirme : "Tous les parents Noirs peuvent éduquer correctement leurs enfants, et tous les enfants noirs peuvent réussir. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Utilisez l’anglais classique quand vous êtes avec vos enfants, pas l’anglais des Noirs (Black English). Ils entendront assez de "Black English" dans les rues...Regardez le film "My fair lady" : toutes les cultures discriminent les personnes qui ne maîtrisent pas la langue classique, et quand on ajoute à cela le facteur racial, on constate que c’est encore plus difficile pour quelqu’un qui ne parle pas la langue classique de se sentir compétent, même dans son pays et sa culture."
Concernant les médias Cosby déclare : "les images les plus négatives des afro-américains à la TV et dans les films semblent être les plus populaires parmi les jeunes (Noirs et Blancs). Avec de bons et de mauvais médias existant, il faut sélectionner les médias pour enfants qui soutiennent leurs succès et suppriment leurs désirs de laisser tomber ou de quitter l’école."
Source: grioo.com
(M)
Dans ce livre, Cosby et Toussaint abordent les nombreux problèmes auxquels doit faire face la communauté afro-américaine, par exemple la situation des jeunes afro-américains et des statistiques déprimantes (un afro-américain de sexe masculin sur quatre serait confronté au système judiciaire américain).
Sans minimiser le racisme, Cosby et Toussaint notent que malgré ce fléau, les Noirs ont été capables de progresser dans le passé, et qu’aujourd’hui, beaucoup réussissent. : "critiquer les blancs peut être une façon pour certains Noirs de se sentir mieux, mais ça ne paye pas les factures d’électricité. Il y a plus d’opportunités aujourd’hui en Amérique pour les Noirs qu’il n’y en a jamais eu dans l’histoire des Etats-Unis".
Dans le chapitre intitulé "what’s going on with black men", les auteurs écrivent qu'on ne peut pas faire atterir un avion à Rome en disant à la tour de contrôle "Whassup", qu'on ne peut pas être docteur disant à l'infirmière "Dat tumor be nasty" (ils fustigent l'anglais familier utilisé par les jeunes Noirs).
Parlant des critiques à propos du livre, Cosby déclare : "certaines personnes nous disent que nous nous en prenons aux pauvres. Beaucoup de ceux qui nous accusent sont des intellectuels et des universitaires déçus du fait que nous ne critiquions pas les Blancs comme ils le font. Eh bien, rendre le système responsable maintient certaines personnalités noires sous les feux de la rampe, mais ça permet aussi aux Noirs pauvres de se vautrer dans la victimisation."
Concernant l’éducation des enfants, Cosby affirme : "Tous les parents Noirs peuvent éduquer correctement leurs enfants, et tous les enfants noirs peuvent réussir. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. Utilisez l’anglais classique quand vous êtes avec vos enfants, pas l’anglais des Noirs (Black English). Ils entendront assez de "Black English" dans les rues...Regardez le film "My fair lady" : toutes les cultures discriminent les personnes qui ne maîtrisent pas la langue classique, et quand on ajoute à cela le facteur racial, on constate que c’est encore plus difficile pour quelqu’un qui ne parle pas la langue classique de se sentir compétent, même dans son pays et sa culture."
Concernant les médias Cosby déclare : "les images les plus négatives des afro-américains à la TV et dans les films semblent être les plus populaires parmi les jeunes (Noirs et Blancs). Avec de bons et de mauvais médias existant, il faut sélectionner les médias pour enfants qui soutiennent leurs succès et suppriment leurs désirs de laisser tomber ou de quitter l’école."
Source: grioo.com
(M)