Des experts de l’UNESCO et de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA -8 pays) ont ouvert mercredi à Ouagadougou une rencontre sous-régionale sur les « Enjeux des droits humains dans la lutte contre la pauvreté dans les Etats membres de l’UEMOA ».
Les participants discuteront durant les trois jours de la rencontre, sur la mise en œuvre des Documents de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), afin d’intégrer la question des droits économiques, sociaux et culturels des plus démunis, par la confrontation des critères de convergence de la zone UEMOA.
Les recommandations attendues devront permettront à l’UNESCO d’affiner son plan d’action en matière de lutte contre la pauvreté pour 2008-2009 et d’explorer ses bases de coopération avec la Commission de l’UEMOA.
Les axes d’intervention de l’action de l’UNESCO portent sur l’appui aux DSRP, en fonction de chaque pays, l’appui des différentes étapes de réajustement à mi-parcours du DSRP, le développement des normes minimales pour les négociations de l’aide basée sur les droits humains ainsi que sur l’élargissement son projet à tous les pays de l’espace UEMOA.
La rencontre regroupe une cinquantaine d’économistes, d’acteurs de développement et défenseurs des droits humains, venus des huit pays membres de l’UEMOA mais aussi de la CEDEAO échangent leurs connaissances sur le lien entre la pauvreté et les droits de l’homme.
L’UNESCO conforme ses actions à la division sous-régionale du continent pour mieux engager les Etats impliqués, dans le débat international sur la pauvreté saisie par les droits humains. Elle espère aussi pousser les Etats à s’engager dans des recherches et débats sur les portées juridiques, philosophiques et sociologiques du concept de pauvreté saisie par les droits humains.
Le Sous-directeur général pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO, Pierre Sané, a rappelé que la contribution de chacun est « primordiale et essentielle » pour assurer le bien-être des populations africaines.
Il a invité les pays africains à opter pour des politiques qui garantissent « le droit de tous à une vie décente, protégée de la faim et des conséquences néfastes de la mondialisation ».
A l’ouverture de la rencontre, la ministre burkinabé de la Promotion des Droits humains, Mme Salamata Sawadogo a salué cette nouvelle orientation de l’UNESCO qui a eu l’initiative d’une relecture des Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté, selon l’approche droits humains.
« Cette concertation se tient à un moment où les débats sur la signature des Accords de partenariat économique (APE) sont des plus intenses », a rappelé, Mme Sawadogo qui espère par ailleurs que la démarche de la lutte contre la pauvreté fondée sur les droits humains puisse constituer pour chacun des pays et la sous région, « une piste d’actions porteuses d’espoirs ».
L’initiative de l’UNESCO implique dans sa première phase cinq pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Bénin.
Plus de la moitié de la population est jugée pauvre parce que vivant avec moins d’un dollar américain par jour.
Source: APA
(M)
Les participants discuteront durant les trois jours de la rencontre, sur la mise en œuvre des Documents de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), afin d’intégrer la question des droits économiques, sociaux et culturels des plus démunis, par la confrontation des critères de convergence de la zone UEMOA.
Les recommandations attendues devront permettront à l’UNESCO d’affiner son plan d’action en matière de lutte contre la pauvreté pour 2008-2009 et d’explorer ses bases de coopération avec la Commission de l’UEMOA.
Les axes d’intervention de l’action de l’UNESCO portent sur l’appui aux DSRP, en fonction de chaque pays, l’appui des différentes étapes de réajustement à mi-parcours du DSRP, le développement des normes minimales pour les négociations de l’aide basée sur les droits humains ainsi que sur l’élargissement son projet à tous les pays de l’espace UEMOA.
La rencontre regroupe une cinquantaine d’économistes, d’acteurs de développement et défenseurs des droits humains, venus des huit pays membres de l’UEMOA mais aussi de la CEDEAO échangent leurs connaissances sur le lien entre la pauvreté et les droits de l’homme.
L’UNESCO conforme ses actions à la division sous-régionale du continent pour mieux engager les Etats impliqués, dans le débat international sur la pauvreté saisie par les droits humains. Elle espère aussi pousser les Etats à s’engager dans des recherches et débats sur les portées juridiques, philosophiques et sociologiques du concept de pauvreté saisie par les droits humains.
Le Sous-directeur général pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO, Pierre Sané, a rappelé que la contribution de chacun est « primordiale et essentielle » pour assurer le bien-être des populations africaines.
Il a invité les pays africains à opter pour des politiques qui garantissent « le droit de tous à une vie décente, protégée de la faim et des conséquences néfastes de la mondialisation ».
A l’ouverture de la rencontre, la ministre burkinabé de la Promotion des Droits humains, Mme Salamata Sawadogo a salué cette nouvelle orientation de l’UNESCO qui a eu l’initiative d’une relecture des Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté, selon l’approche droits humains.
« Cette concertation se tient à un moment où les débats sur la signature des Accords de partenariat économique (APE) sont des plus intenses », a rappelé, Mme Sawadogo qui espère par ailleurs que la démarche de la lutte contre la pauvreté fondée sur les droits humains puisse constituer pour chacun des pays et la sous région, « une piste d’actions porteuses d’espoirs ».
L’initiative de l’UNESCO implique dans sa première phase cinq pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Bénin.
Plus de la moitié de la population est jugée pauvre parce que vivant avec moins d’un dollar américain par jour.
Source: APA
(M)