UFP - Depuis le 25 avril, des représentants des sites de déportés et rapatriés ont entamé une marche à pied de 350 km les menant de Boghé à Nouakchott. Le but de cette marche est de remettre une lettre de protestation au Président de la République, tout en attirant l’attention de l’opinion publique sur le sort indigne qui leur est réservé dans leur propre pays, malgré les promesses qui leur sont faites depuis la reconnaissance par l’Etat de leur tragédie et de leur droit à la réparation en 2008.
Depuis lors, après quelques gestes d’apaisement et quelques mesures d’incitation au retour, le plus souvent dictées par des considérations conjoncturelles comme la veille des élections, les autorités en charge de leur dossier se sont peu à peu détournées de leurs préoccupations et même ont accentué les innombrables difficultés auxquelles ces citoyens de seconde zone sont désormais confrontées.
Pour l’essentiel, et pour nombre d’entre eux, les revendications de départ sont restées les mêmes : restitution des biens spoliés dont leurs maisons, leurs terres, leur bétail, leurs postes de travail etc. et le rétablissement intégral dans leurs droits légitimes, parmi lesquels les pièces d’état-civil, la réintégration et la reconstitution effective de carrière pour les fonctionnaires.
Pour l’UFP, les sites dans lesquels ces compatriotes demeurent parqués et oubliés constituent une atteinte grave aux droits de nos populations à l’égalité, à la justice et à la dignité. La responsabilité principale de la dégradation de la situation de ces rapatriés du Sénégal et du Mali, 25 ans après la honte des déportations incombe entièrement à l’Etat et à ses représentants.
La poursuite de cette situation constitue non seulement un déni de justice systématique mais aussi une menace grave à la paix, à l’unité et à la stabilité démocratique du pays.
Pour l’UFP, les revendications des rapatriés sont justes et légitimes et méritent le soutien de toute notre nation dans la diversité de ses composantes, ethniques, sociales ou politiques.
L’UFP soutient la marche des rapatriés et prendra les mesures qui s’imposent pour traduire dans les faits cette solidarité agissante.
Notre parti exhorte l’ensemble des forces politiques et sociales soucieuses de préserver la justice , la paix et la concorde nationale à s’unir et à soutenir cette marche dans l’objectif de favoriser le plus rapidement possible le règlement définitif de cette douloureuse question dite du « passif humanitaire ».
Nouakchott le 28 avril2014-
La Présidence de l’UFP
Source: UFP
Depuis lors, après quelques gestes d’apaisement et quelques mesures d’incitation au retour, le plus souvent dictées par des considérations conjoncturelles comme la veille des élections, les autorités en charge de leur dossier se sont peu à peu détournées de leurs préoccupations et même ont accentué les innombrables difficultés auxquelles ces citoyens de seconde zone sont désormais confrontées.
Pour l’essentiel, et pour nombre d’entre eux, les revendications de départ sont restées les mêmes : restitution des biens spoliés dont leurs maisons, leurs terres, leur bétail, leurs postes de travail etc. et le rétablissement intégral dans leurs droits légitimes, parmi lesquels les pièces d’état-civil, la réintégration et la reconstitution effective de carrière pour les fonctionnaires.
Pour l’UFP, les sites dans lesquels ces compatriotes demeurent parqués et oubliés constituent une atteinte grave aux droits de nos populations à l’égalité, à la justice et à la dignité. La responsabilité principale de la dégradation de la situation de ces rapatriés du Sénégal et du Mali, 25 ans après la honte des déportations incombe entièrement à l’Etat et à ses représentants.
La poursuite de cette situation constitue non seulement un déni de justice systématique mais aussi une menace grave à la paix, à l’unité et à la stabilité démocratique du pays.
Pour l’UFP, les revendications des rapatriés sont justes et légitimes et méritent le soutien de toute notre nation dans la diversité de ses composantes, ethniques, sociales ou politiques.
L’UFP soutient la marche des rapatriés et prendra les mesures qui s’imposent pour traduire dans les faits cette solidarité agissante.
Notre parti exhorte l’ensemble des forces politiques et sociales soucieuses de préserver la justice , la paix et la concorde nationale à s’unir et à soutenir cette marche dans l’objectif de favoriser le plus rapidement possible le règlement définitif de cette douloureuse question dite du « passif humanitaire ».
Nouakchott le 28 avril2014-
La Présidence de l’UFP
Source: UFP