L'Union européenne a salué lundi, le transfert de Kinshasa à La Haye (Pays-Bas), de Germain Katanga, important seigneur de guerre dans la région de l'Ituri, dont le procès a commencé le même jour devant la Cour pénale internationale (CPI).
Dans un communiqué remis à la presse à Bruxelles, l'Union européenne souligne qu'après l'arrestation de Thomas Lubanga, celle de Germain Katanga constitue "une nouvelle avancée" dans le cadre de l'enquête menée par la CPI, et confirme la détermination de la Communauté internationale à lutter contre l'impunité qui a trop longtemps prévalu dans la Région des Grands Lacs africains où "des violences d'une gravité inouïe" continuent de se produire.
A cet égard, l'Union européenne salue la coopération des autorités congolaises, réaffirmant son engagement de continuer à travailler avec elles "afin de consolider la situation en RD Congo, tant en ce qui concerne la stabilité politique que le développement de ce partenaire fondamental de l'Europe".
Germain Katanga est resté détenu à Kinshasa depuis 2005 avant son transfert jeudi dernier, au siège de la CPI, à La Haye. Agé de 29 ans, Germain Katanga est le chef historique des Forces de résistance patriotique, une milice créée en 2002 en Ituri. Il est poursuivi par la CPI pour trois chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre. Il est accusé notamment de meurtres, d'actes de traitements inhumains, d'esclavage sexuel, et d'avoir fait participer des enfants de moins de 15 ans à des conflits armés.
Germain Katanga a été transféré à la CPI, après Thomas Lubanga, chef de la milice de l'Union des patriotes congolais (UPC), accusé d'avoir enrôlé de force des enfants. Le procès de ce dernier s'ouvrira au mois de février 2008. Après avoir été saisi par le gouvernement de Kinshasa, la CPI avait ouvert en juin 2004 en Ituri l'enquête sur les crimes de guerre commis dans cette partie de la RD Congo où des milices tribales se livraient à des massacres interethniques pour le contrôle des mines d'or.
Source: grioo
(M)
Dans un communiqué remis à la presse à Bruxelles, l'Union européenne souligne qu'après l'arrestation de Thomas Lubanga, celle de Germain Katanga constitue "une nouvelle avancée" dans le cadre de l'enquête menée par la CPI, et confirme la détermination de la Communauté internationale à lutter contre l'impunité qui a trop longtemps prévalu dans la Région des Grands Lacs africains où "des violences d'une gravité inouïe" continuent de se produire.
A cet égard, l'Union européenne salue la coopération des autorités congolaises, réaffirmant son engagement de continuer à travailler avec elles "afin de consolider la situation en RD Congo, tant en ce qui concerne la stabilité politique que le développement de ce partenaire fondamental de l'Europe".
Germain Katanga est resté détenu à Kinshasa depuis 2005 avant son transfert jeudi dernier, au siège de la CPI, à La Haye. Agé de 29 ans, Germain Katanga est le chef historique des Forces de résistance patriotique, une milice créée en 2002 en Ituri. Il est poursuivi par la CPI pour trois chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre. Il est accusé notamment de meurtres, d'actes de traitements inhumains, d'esclavage sexuel, et d'avoir fait participer des enfants de moins de 15 ans à des conflits armés.
Germain Katanga a été transféré à la CPI, après Thomas Lubanga, chef de la milice de l'Union des patriotes congolais (UPC), accusé d'avoir enrôlé de force des enfants. Le procès de ce dernier s'ouvrira au mois de février 2008. Après avoir été saisi par le gouvernement de Kinshasa, la CPI avait ouvert en juin 2004 en Ituri l'enquête sur les crimes de guerre commis dans cette partie de la RD Congo où des milices tribales se livraient à des massacres interethniques pour le contrôle des mines d'or.
Source: grioo
(M)