Camp de déplacés soudanais
Les forces de sécurité soudanaises ont tué une centaine de personnes entre janvier et mars derniers lors de plusieurs attaques contre des villages du sud du Darfour, affirme le haut commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.
Dans un rapport rendu public vendredi à Genève, Louise Arbour, haut commissaire aux droits de l'homme, appelle le gouvernement de Khartoum à nommer une commission d'enquête indépendante sur les massacres commis près de Nyala.
Selon l'instance onusienne, des membres des services de renseignement aux frontières auraient participé aux exactions.
"Les témoignages décrivent des centaines d'assaillants lourdement armés, et beaucoup d'entre eux ont été identifiés comme faisant partie des services de renseignement aux frontières", dit le rapport.
"Dans chacune de ces attaques, les assaillants ont d'abord ouvert le feu sans discernement de l'extérieur des campements, avec des mitrailleuses lourdes et des lance-grenades, avant d'y pénétrer et d'y abattre les hommes."
Les membres des services de renseignement aux frontières, parfois recrutés parmi la population locale, font partie d'une unité "que l'on sait sous le contrôle des services de renseignement militaires" soudanais, indique le rapport.
Le document précise que des cartes d'identité militaires ont été retrouvées sur les lieux des massacres.
Depuis 2003, début du conflit dans la province occidentale du Soudan, plus de 200.000 personnes ont été tuées et plus de deux millions déplacées.
GENEVE (Reuters)
Source : ONU
(M)
Dans un rapport rendu public vendredi à Genève, Louise Arbour, haut commissaire aux droits de l'homme, appelle le gouvernement de Khartoum à nommer une commission d'enquête indépendante sur les massacres commis près de Nyala.
Selon l'instance onusienne, des membres des services de renseignement aux frontières auraient participé aux exactions.
"Les témoignages décrivent des centaines d'assaillants lourdement armés, et beaucoup d'entre eux ont été identifiés comme faisant partie des services de renseignement aux frontières", dit le rapport.
"Dans chacune de ces attaques, les assaillants ont d'abord ouvert le feu sans discernement de l'extérieur des campements, avec des mitrailleuses lourdes et des lance-grenades, avant d'y pénétrer et d'y abattre les hommes."
Les membres des services de renseignement aux frontières, parfois recrutés parmi la population locale, font partie d'une unité "que l'on sait sous le contrôle des services de renseignement militaires" soudanais, indique le rapport.
Le document précise que des cartes d'identité militaires ont été retrouvées sur les lieux des massacres.
Depuis 2003, début du conflit dans la province occidentale du Soudan, plus de 200.000 personnes ont été tuées et plus de deux millions déplacées.
GENEVE (Reuters)
Source : ONU
(M)