Le gouvernement mauritanien va solliciter le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), une agence des Nations unies, dans le cadre des opérations pour le retour au pays de plusieurs dizaines de milliers de Mauritaniens se trouvant au Sénégal et au Mali depuis 1989, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur, Yall Zakaria, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des réfugiés. "Nous avons intégré dans toutes nos lois notre attachement aux droits de l’homme, aux droits des réfugiés, à la protection et à l’assistance aux personnes en difficultés", a souligné le ministre de l'Intérieur, dans sa déclaration dont la PANA a obtenu copie.
Suite à des affrontements ethniques qui ont fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal en 1989, plusieurs dizaines de milliers de Mauritaniens, rappelle-t-
on, se sont réfugiés dans des camps au Sénégal et au Mali.
Le nouveau président, élu le 25 mars dernier, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s’est engagé à organiser leur retour au pays dans un délai de 6 mois à une année, conformément à une promesse électorale entre les 2 tours du scrutin présidentiel.
Dans la lettre de mission remise au Premier ministre, Zeine Ould Zeidane, le règlement de cette question est inscrite comme prioritaire.
Aussi,le gouvernement mauritanien s'apprête-t-il à organiser une large campagne nationale de sensibilisation sur le passif humanitaire des années 1986-1991, hérité du régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005 par un putsch militaire).
A l'occasion de cette campagne, dont la date du début n'a pas été précisée, le ministère de la Culture et de la Communication envisage la diffusion du film "le Cercle des Noyés", œuvre du cinéaste belge Pierre Yves Venderwelde qui retrace la souffrance des détenus négro africains dans la prison-mouroir de Oualata, une localité du Nord- Est située vers la frontière du Mali, où plusieurs d'entre eux avaient perdu la vie en 1988.
Le passif humanitaire en Mauritanie, précise-t-on, désigne la mort d'intellectuels civils des suites de mauvaises conditions de détention (1988) et l'exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs, entre septembre 1990 et février 1991.
NOUAKCHOTT 20/06/2007 PANA
Source: afrique en ligne
(M)
Suite à des affrontements ethniques qui ont fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal en 1989, plusieurs dizaines de milliers de Mauritaniens, rappelle-t-
on, se sont réfugiés dans des camps au Sénégal et au Mali.
Le nouveau président, élu le 25 mars dernier, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s’est engagé à organiser leur retour au pays dans un délai de 6 mois à une année, conformément à une promesse électorale entre les 2 tours du scrutin présidentiel.
Dans la lettre de mission remise au Premier ministre, Zeine Ould Zeidane, le règlement de cette question est inscrite comme prioritaire.
Aussi,le gouvernement mauritanien s'apprête-t-il à organiser une large campagne nationale de sensibilisation sur le passif humanitaire des années 1986-1991, hérité du régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005 par un putsch militaire).
A l'occasion de cette campagne, dont la date du début n'a pas été précisée, le ministère de la Culture et de la Communication envisage la diffusion du film "le Cercle des Noyés", œuvre du cinéaste belge Pierre Yves Venderwelde qui retrace la souffrance des détenus négro africains dans la prison-mouroir de Oualata, une localité du Nord- Est située vers la frontière du Mali, où plusieurs d'entre eux avaient perdu la vie en 1988.
Le passif humanitaire en Mauritanie, précise-t-on, désigne la mort d'intellectuels civils des suites de mauvaises conditions de détention (1988) et l'exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs, entre septembre 1990 et février 1991.
NOUAKCHOTT 20/06/2007 PANA
Source: afrique en ligne
(M)