L’Organisation internationale du Travail a décerné aujourd’hui son premier Prix annuel pour la recherche sur le travail décent au lauréat du Prix Nobel de la paix et ancien Président d’Afrique du Sud Nelson Mandela et au Professeur émérite et spécialiste de la sécurité sociale Carmelo Mesa-Lago, en récompense de leur contribution personnelle unique pour améliorer la vie des hommes dans le monde.
Au cours d’une cérémonie à laquelle assisteront des milliers de délégués lors de la clôture de la session annuelle de la Conférence internationale du Travail, M. Mandela a reçu un Prix exceptionnel pour sa contribution extraordinaire de toute une vie à la connaissance, à la compréhension et à la défense des causes centrales de l’OIT. Dans le même temps, M. Mesa-Lago est distingué pour ses contributions académiques majeures à l’analyse des relations socio-économiques et des outils politiques pour faire progresser le travail décent, en particulier dans le domaine des réformes de la sécurité sociale et des retraites.
Le Directeur général du BIT Juan Somavia a déclaré: «Si quelqu’un incarne les valeurs du travail décent, c’est le Président Mandela. Comme avocat, militant, prisonnier, homme politique et chef d’Etat, Nelson Mandela a porté haut les idéaux de l’OIT – en recherchant tout au long de sa vie le dialogue, la compréhension, l’équité, la justice sociale et par-dessus tout la dignité.»
En réponse, l’ancien Président, qui s’était joint à la cérémonie via un message vidéo préenregistré, a remercié l’OIT pour son soutien quand il était prisonnier sous le régime de l’apartheid en Afrique du Sud et plus tard et a déclaré: «Nous vous remercions de votre soutien et de votre refus de nous oublier. Aujourd’hui, l’OIT continue à promouvoir les valeurs que nous partageons, les droits que nous devons tous respecter et un idéal dont la réalisation n’est possible que grâce à un dialogue authentique.» M. Mandela a souligné que le travail décent, ce n’est «pas seulement le droit de survivre mais de prospérer et de bénéficier d’une qualité de vie digne et satisfaisante», et a ajouté «Nous comptons sur l’OIT pour continuer son combat et faire du travail décent une réalité à l’échelle du monde.»
Carmelo Mesa-Lago, Professeur émérite d’Economie et d’Etudes latino-américaines à l’Université de Pittsburgh, en Pennsylvanie(Etats-Unis), a été récompensé pour avoir eu, avec cette recherche, un véritable impact sur les processus de réforme de la sécurité sociale et des systèmes de retraite en Amérique latine depuis de nombreuses années.
Dans son discours de politique sociale à la Conférence, le Professeur Mesa-Lago a fait référence aux «millions de travailleurs et de paysans d’Amérique latine qui souffrent d’un manque de couverture ou d’une piètre protection contre les risques sociaux» et a exprimé l’espoir que la sécurité sociale «étende substantiellement sa couverture dans la décennie à venir grâce aux efforts combinés de l’OIT, de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) et des autres organisations internationales, ainsi que de tous les pays représentés à la Conférence».
Créé par l’Institut international d’Etudes sociales de l’OIT (IIES), le Prix pour la recherche sur le travail décent, adossé sur la dotation obtenue avec le Prix Nobel de la Paix décerné à l’OIT en 1969, récompense des contributions exceptionnelles à l’avancement des connaissances utiles à l’élaboration des politiques qui concourent à l’objectif central de l’OIT du travail décent pour tous.
Les lauréats ont été distingués par un jury d’éminents experts internationaux dans le domaine des questions sociales et de travail: Mme Gemma Adaba, représentante de la Confédération syndicale internationale (CSI) auprès des Nations Unies, Mme Bina Agarwal, Professeur d’économie à l’Université de Delhi, Inde, M. Eduard Gaugler, Professeur émérite à l’Université de Mannheim, Allemagne, Mme Anna Tibaijuka, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de l’ONU-Habitat et M. Carlos Tomada, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale de la République d’Argentine, et Président du Conseil d’administration du BIT en 2005-06.
L’IIES a été fondé par l’OIT en 1960 comme Centre d’études avancées dans le domaine social et du travail pour faire mieux comprendre les questions de travail à travers l’éducation et la recherche.
Source: Organisation Internationale du Travail
(M)
Au cours d’une cérémonie à laquelle assisteront des milliers de délégués lors de la clôture de la session annuelle de la Conférence internationale du Travail, M. Mandela a reçu un Prix exceptionnel pour sa contribution extraordinaire de toute une vie à la connaissance, à la compréhension et à la défense des causes centrales de l’OIT. Dans le même temps, M. Mesa-Lago est distingué pour ses contributions académiques majeures à l’analyse des relations socio-économiques et des outils politiques pour faire progresser le travail décent, en particulier dans le domaine des réformes de la sécurité sociale et des retraites.
Le Directeur général du BIT Juan Somavia a déclaré: «Si quelqu’un incarne les valeurs du travail décent, c’est le Président Mandela. Comme avocat, militant, prisonnier, homme politique et chef d’Etat, Nelson Mandela a porté haut les idéaux de l’OIT – en recherchant tout au long de sa vie le dialogue, la compréhension, l’équité, la justice sociale et par-dessus tout la dignité.»
En réponse, l’ancien Président, qui s’était joint à la cérémonie via un message vidéo préenregistré, a remercié l’OIT pour son soutien quand il était prisonnier sous le régime de l’apartheid en Afrique du Sud et plus tard et a déclaré: «Nous vous remercions de votre soutien et de votre refus de nous oublier. Aujourd’hui, l’OIT continue à promouvoir les valeurs que nous partageons, les droits que nous devons tous respecter et un idéal dont la réalisation n’est possible que grâce à un dialogue authentique.» M. Mandela a souligné que le travail décent, ce n’est «pas seulement le droit de survivre mais de prospérer et de bénéficier d’une qualité de vie digne et satisfaisante», et a ajouté «Nous comptons sur l’OIT pour continuer son combat et faire du travail décent une réalité à l’échelle du monde.»
Carmelo Mesa-Lago, Professeur émérite d’Economie et d’Etudes latino-américaines à l’Université de Pittsburgh, en Pennsylvanie(Etats-Unis), a été récompensé pour avoir eu, avec cette recherche, un véritable impact sur les processus de réforme de la sécurité sociale et des systèmes de retraite en Amérique latine depuis de nombreuses années.
Dans son discours de politique sociale à la Conférence, le Professeur Mesa-Lago a fait référence aux «millions de travailleurs et de paysans d’Amérique latine qui souffrent d’un manque de couverture ou d’une piètre protection contre les risques sociaux» et a exprimé l’espoir que la sécurité sociale «étende substantiellement sa couverture dans la décennie à venir grâce aux efforts combinés de l’OIT, de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) et des autres organisations internationales, ainsi que de tous les pays représentés à la Conférence».
Créé par l’Institut international d’Etudes sociales de l’OIT (IIES), le Prix pour la recherche sur le travail décent, adossé sur la dotation obtenue avec le Prix Nobel de la Paix décerné à l’OIT en 1969, récompense des contributions exceptionnelles à l’avancement des connaissances utiles à l’élaboration des politiques qui concourent à l’objectif central de l’OIT du travail décent pour tous.
Les lauréats ont été distingués par un jury d’éminents experts internationaux dans le domaine des questions sociales et de travail: Mme Gemma Adaba, représentante de la Confédération syndicale internationale (CSI) auprès des Nations Unies, Mme Bina Agarwal, Professeur d’économie à l’Université de Delhi, Inde, M. Eduard Gaugler, Professeur émérite à l’Université de Mannheim, Allemagne, Mme Anna Tibaijuka, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de l’ONU-Habitat et M. Carlos Tomada, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale de la République d’Argentine, et Président du Conseil d’administration du BIT en 2005-06.
L’IIES a été fondé par l’OIT en 1960 comme Centre d’études avancées dans le domaine social et du travail pour faire mieux comprendre les questions de travail à travers l’éducation et la recherche.
Source: Organisation Internationale du Travail
(M)