‘‘Bruxelles exige que les APE soient signés avant la fin de l’année’’, entend-on dire auprès de l’Union européenne qui pousse les pays africains à signer les accords de partenariat économique entre les pays de l’Union européenne et les pays de la région Afrique, Caraïbes et Pacifique.
La date limite pour la signature des Accords de partenariat économique (APE) approche. Le 31 décembre, l’Union européenne et les pays d’Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP) devront s’accorder sur les termes des conventions bilatérales en matière de commerce. Ces APE sont jugés défavorables à l’Afrique par bon nombre de pays du continent. A quelques mois de l’échéance, la position des Africains sur les APE, dans les 2 grandes régions d’Afrique que sont l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale est loin de s’accorder. Les négociations se poursuivent avec l’Union européenne, mais les deux régions n’ont visiblement pas adopté la même stratégie.
Les gouvernements ouest-africains ont d’ores et déjà annoncé qu’en l’état actuel des choses ils ne pourraient pas signer d’ici la fin de l’année. Cette partie de l’Afrique est apparemment beaucoup plus responsable que l’Afrique centrale qui ne base pas ces exportations sur l’Agriculture. Au regard des conditions posées par ces accords aux pays de l’ACP pour leur compétitivité, aucun signe n’indique que les Africains pourront faire face aux produits européens. Ce que l’Afrique de l’Ouest, réaliste, n’accepte pas.
C’est pourquoi une délégation s’est rendue jeudi 11 et vendredi 12 octobre derniers à Paris, afin de rencontrer les différents partis politiques, des représentants des ministères du Commerce et des Affaires étrangères et des syndicats, pour plaider leur cause.
En rangs dispersés
La position de l’Afrique sur ces APE est de mauvais augures. Car divisée, l’Afrique risque de partir en rang dispersé et perdre ses intérêts. C’est à l’Afrique centrale d’épouser la position de l’Afrique de l’Ouest, par solidarité pour les Africains qui vivent de leurs cultures et de leur artisanat. A l’instar des emballages qui font partie de ces négociations, il est clair que la compétitivité de l’Afrique est mise à mal. Ce retard ne va pas être rattrapé en quelques jours. C’est pourquoi ces accords sont tout simplement dénoncés par des ONG, notamment OXFGAM et le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-monde (CADTM).
Source: le révélateur
(M)
La date limite pour la signature des Accords de partenariat économique (APE) approche. Le 31 décembre, l’Union européenne et les pays d’Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP) devront s’accorder sur les termes des conventions bilatérales en matière de commerce. Ces APE sont jugés défavorables à l’Afrique par bon nombre de pays du continent. A quelques mois de l’échéance, la position des Africains sur les APE, dans les 2 grandes régions d’Afrique que sont l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale est loin de s’accorder. Les négociations se poursuivent avec l’Union européenne, mais les deux régions n’ont visiblement pas adopté la même stratégie.
Les gouvernements ouest-africains ont d’ores et déjà annoncé qu’en l’état actuel des choses ils ne pourraient pas signer d’ici la fin de l’année. Cette partie de l’Afrique est apparemment beaucoup plus responsable que l’Afrique centrale qui ne base pas ces exportations sur l’Agriculture. Au regard des conditions posées par ces accords aux pays de l’ACP pour leur compétitivité, aucun signe n’indique que les Africains pourront faire face aux produits européens. Ce que l’Afrique de l’Ouest, réaliste, n’accepte pas.
C’est pourquoi une délégation s’est rendue jeudi 11 et vendredi 12 octobre derniers à Paris, afin de rencontrer les différents partis politiques, des représentants des ministères du Commerce et des Affaires étrangères et des syndicats, pour plaider leur cause.
En rangs dispersés
La position de l’Afrique sur ces APE est de mauvais augures. Car divisée, l’Afrique risque de partir en rang dispersé et perdre ses intérêts. C’est à l’Afrique centrale d’épouser la position de l’Afrique de l’Ouest, par solidarité pour les Africains qui vivent de leurs cultures et de leur artisanat. A l’instar des emballages qui font partie de ces négociations, il est clair que la compétitivité de l’Afrique est mise à mal. Ce retard ne va pas être rattrapé en quelques jours. C’est pourquoi ces accords sont tout simplement dénoncés par des ONG, notamment OXFGAM et le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-monde (CADTM).
Source: le révélateur
(M)