Paris, France (PANA) - L'Association Aides aux veuves et orphelins des militaires mauritaniens (AVOMM) a exprimé jeudi à Paris son opposition aux journées de concertations nationales proposées par le Premier ministre mauritanien Yahya Ould Mohamed Laghdaf pour sortir leur pays de la crise politique née du coup d'Etat du 6 août dernier.
«Ces journées de concertation ne sont qu'une farce imaginée par un pouvoir en quête de légitimité. C'est de la poudre aux yeux. Nous sommes farouchement opposés sur le fond et sur la forme de ces journées», a déclaré le président de l'AVOMM, Ousmane Sarr.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a soutenu que «les seules vraies assises nationales mauritaniennes ont eu lieu en novembre 2007 sous le régime du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi démocratiquement élu par l'ensemble du peuple mauritanien».
«Toutes les sensibilités avaient été conviées à ces assises. Des questions importantes comme l'unité nationale, le retour des réfugiés, le passif humanitaire avaient été librement et largement débattues. Nous ne croyons pas à d'autres assises nationales, surtout pas celles organisées par une junte militaire», a poursuivi M. Sarr.
Il a souligne ses vives inquiétudes face à la remise en cause des acquis du régime déchu sur le retour des Mauritaniens réfugiés au Sénégal et au Mali après les émeutes inter-communautaires de 1989.
«Respectant sa promesse électorale, le président Ould Cheikh Abdallahi a fait revenir au pays près de 5.000 réfugiés sous l'égide du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)», a déclaré M. Sarr.
«Tout ce gigantesque effort est à présent remis en cause par les putschistes. Le chef de la junte, le général Abdel Aziz, n'a parlé à aucun moment des réfugiés et du passif humanitaire. Ce silence en dit long sur la position de la junte sur ces questions sensibles», a ajouté le président de l'AVOMM.
Paris - 11/09/2008
«Ces journées de concertation ne sont qu'une farce imaginée par un pouvoir en quête de légitimité. C'est de la poudre aux yeux. Nous sommes farouchement opposés sur le fond et sur la forme de ces journées», a déclaré le président de l'AVOMM, Ousmane Sarr.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a soutenu que «les seules vraies assises nationales mauritaniennes ont eu lieu en novembre 2007 sous le régime du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi démocratiquement élu par l'ensemble du peuple mauritanien».
«Toutes les sensibilités avaient été conviées à ces assises. Des questions importantes comme l'unité nationale, le retour des réfugiés, le passif humanitaire avaient été librement et largement débattues. Nous ne croyons pas à d'autres assises nationales, surtout pas celles organisées par une junte militaire», a poursuivi M. Sarr.
Il a souligne ses vives inquiétudes face à la remise en cause des acquis du régime déchu sur le retour des Mauritaniens réfugiés au Sénégal et au Mali après les émeutes inter-communautaires de 1989.
«Respectant sa promesse électorale, le président Ould Cheikh Abdallahi a fait revenir au pays près de 5.000 réfugiés sous l'égide du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)», a déclaré M. Sarr.
«Tout ce gigantesque effort est à présent remis en cause par les putschistes. Le chef de la junte, le général Abdel Aziz, n'a parlé à aucun moment des réfugiés et du passif humanitaire. Ce silence en dit long sur la position de la junte sur ces questions sensibles», a ajouté le président de l'AVOMM.
Paris - 11/09/2008