Le jeu de chaises qui s'opérera en haut lieu à Nouakchott, suite à cette transition ne devra pas altérer notre vigilance, nous prendrons acte que des élections transparentes selon tous les observateurs aient été organisées en Mauritanie. Le pays tout entier attend une transformation radicale des pratiques politiques et publiques. Certes, il est intéressant de voir les anciens compagnons de Taya s'exercer à la démocratie représentative en
organisant des élections même si, des centaines de milliers de mauritaniens de la diaspora ne sont pas conviés. Néanmoins, il ne s'agit pas de ronger l'os du vote en passant par pertes et profits des éléments de discussion qui demandent à faire l'objet d'un traitement sérieux,impartial et sans délai : le drame humanitaire qui a frappé, il y a un peu moins d'une vingtaine d'années, des milliers et des milliers de Mauritaniens noirs. Les exécutions, les déportations, les exils forcés, les spoliations de naguère, les humilations, les vexations quotidiennes, l'exclusion et le déni de citoyenneté d'aujourd'hui sont là pour nous rappeler que le combat pour une Mauritanie démocratique, respectueuse des droits de l'ensemble de ses composantes humaines et résolument engagée dans l'édification d'un Etat de Droit est plus que d'actualité. Aucun impératif, aucune astuce, aucun engagement ne vaut le sacrifice de la mémoire de nos martyrs. Ils sont en nous, ils nous habitent, l'histoire nous oblige :
il faut établir la vérité sur les événements de la fin des années 90 et leurs prologements dans tous leurs aspects-humain, institutionnel, politique, social, économique, etc., sans quoi nous se serons jamais nous-mêmes quel que soit l'avenir qui nous est permis. On ne recolle pas les morceaux, on ne peut pas recoudre les plaies du passé sur l'oubli, l'omission et le mensonge. Notre adhésion à l'idéal de paix, de vérité, de démoncratie et de liberté n'est pas de circonstance; elle est principielle et constitue le socle de notre action. Par conséquent nous ne nous reconnaitrons jamais dans une entreprise qui nous en éloigne, pas plus que nous ne nous y associerons. A bon entendeur...entendez !
Ousmane SARR
président de l' AVOMM
organisant des élections même si, des centaines de milliers de mauritaniens de la diaspora ne sont pas conviés. Néanmoins, il ne s'agit pas de ronger l'os du vote en passant par pertes et profits des éléments de discussion qui demandent à faire l'objet d'un traitement sérieux,impartial et sans délai : le drame humanitaire qui a frappé, il y a un peu moins d'une vingtaine d'années, des milliers et des milliers de Mauritaniens noirs. Les exécutions, les déportations, les exils forcés, les spoliations de naguère, les humilations, les vexations quotidiennes, l'exclusion et le déni de citoyenneté d'aujourd'hui sont là pour nous rappeler que le combat pour une Mauritanie démocratique, respectueuse des droits de l'ensemble de ses composantes humaines et résolument engagée dans l'édification d'un Etat de Droit est plus que d'actualité. Aucun impératif, aucune astuce, aucun engagement ne vaut le sacrifice de la mémoire de nos martyrs. Ils sont en nous, ils nous habitent, l'histoire nous oblige :
il faut établir la vérité sur les événements de la fin des années 90 et leurs prologements dans tous leurs aspects-humain, institutionnel, politique, social, économique, etc., sans quoi nous se serons jamais nous-mêmes quel que soit l'avenir qui nous est permis. On ne recolle pas les morceaux, on ne peut pas recoudre les plaies du passé sur l'oubli, l'omission et le mensonge. Notre adhésion à l'idéal de paix, de vérité, de démoncratie et de liberté n'est pas de circonstance; elle est principielle et constitue le socle de notre action. Par conséquent nous ne nous reconnaitrons jamais dans une entreprise qui nous en éloigne, pas plus que nous ne nous y associerons. A bon entendeur...entendez !
Ousmane SARR
président de l' AVOMM