Koacinaute le 26 mars 2013 - La plupart des pays africains subsahariens ont accédé à leur souveraineté dans les années soixante.
Plus d'un demi siècle passé, ces pays africains sont toujours sous la domination des puissances occidentales ( Europe et USA).
Les anciens États colonisateurs, et d'autres États économiquement forts, continuent de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. Ainsi de nombreuses entreprises étrangères exploitent les richesses naturelles africaines. Et, afin de préserver leurs intérêts économiques, ces puissances occidentales font et défont la politique africaine par des conflits polico-politiciens.
L’Afrique a toujours été considérée comme étant la clé de l’enjeu géopolitique internationale. Le désir de gagner les meilleures faveurs dans les pays africains engendrant se traduisant par une bataille entre les pays européens et américains n’est qu’une facette minimaliste de ces enjeux. En effet, Wikileaks a déjà fait des révélations sur des ententes passées entre la France et les États-Unis sur la politique en Afrique pendant l’ère Sarkozy. L’enjeu passant outre le désir de chacun de ses deux pays de s’imposer dans le continent noir réside au niveau de la nécessité de maintenir la suprématie occidentale face à la machine orientale en marche. L’alliance entre la Chine et la Russie qui tend de plus en plus à se concrétiser oblige les États unis à pactiser avec la France qui ne demeure pas moins le patron de l’Afrique.
Cette importance de l’Afrique sur la scène géopolitique mondiale tire sa source des potentiels économiques et militaires que les pays développés peuvent en tirer.
L’Afrique est en effet considérée comme étant la dernière mine de ressource sous-exploitée dotée d’un fort potentiel de production des matières premières qui deviendront bientôt rares. Il semble que la Russie ait compris l’envergure des enjeux autour des pays d’Afrique.
Vraisemblablement, la plupart des pays africains ne sont pas proches de leur indépendance et ne sont pas prêts de se défaire du néocolonialisme.
En conséquence, pour changer la donne géopolitique, le président russe, Vladimir Poutine est attendu en Afrique du Sud, où il prendra part les 26 et 27 mars 2013, au cinquième sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Durban. Plusieurs accords bilatéraux seront signés entre les deux pays, ce qui, selon l'émissaire spécial du président russe pour la coopération avec les pays africains Mikhaïl Marguelov, pourra bousculer « Le monopole » des Etats-Unis et de l'Union européenne dans le continent africain.
Pendant son séjour sur le sol sud- africain, le numéro un de la Russie aura, à en croire le communiqué du Kremlin, apposer sa signature sur un nombre assez important d'accords bilatéraux entre son pays et le pays de Nelson Mandela.
De plus, précise le document, le sommet de Durban, procédera au coup d'envoi des travaux du Conseil des entreprises des BRICS, dont la création a été proposée par la Russie lors du sommet de 2011.
Les travaux de Durban, sera également une occasion propice pour les présidents des pays des BRICS, de faire le point sur les problèmes-clés de l'économie mondiale et de la sécurité mondiale et régionale, ainsi que des voies permettant de réformer le système monétaire international, révèle le communiqué, ajoutant qu'une attention particulière sera portée aux possibilités de développer la Coopération entre les pays partenaires des BRICS.
Vu les enjeux géopolitiques de ce nouveau puissant bloc oriental antagoniste au bloc occidental pourrions-nous croire au retour de la toute nouvelle formule de la " guerre froide"? L'avenir nous le dira...
God bless Côte d'Ivoire
Kolia
Source: koaci.com
Plus d'un demi siècle passé, ces pays africains sont toujours sous la domination des puissances occidentales ( Europe et USA).
Les anciens États colonisateurs, et d'autres États économiquement forts, continuent de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. Ainsi de nombreuses entreprises étrangères exploitent les richesses naturelles africaines. Et, afin de préserver leurs intérêts économiques, ces puissances occidentales font et défont la politique africaine par des conflits polico-politiciens.
L’Afrique a toujours été considérée comme étant la clé de l’enjeu géopolitique internationale. Le désir de gagner les meilleures faveurs dans les pays africains engendrant se traduisant par une bataille entre les pays européens et américains n’est qu’une facette minimaliste de ces enjeux. En effet, Wikileaks a déjà fait des révélations sur des ententes passées entre la France et les États-Unis sur la politique en Afrique pendant l’ère Sarkozy. L’enjeu passant outre le désir de chacun de ses deux pays de s’imposer dans le continent noir réside au niveau de la nécessité de maintenir la suprématie occidentale face à la machine orientale en marche. L’alliance entre la Chine et la Russie qui tend de plus en plus à se concrétiser oblige les États unis à pactiser avec la France qui ne demeure pas moins le patron de l’Afrique.
Cette importance de l’Afrique sur la scène géopolitique mondiale tire sa source des potentiels économiques et militaires que les pays développés peuvent en tirer.
L’Afrique est en effet considérée comme étant la dernière mine de ressource sous-exploitée dotée d’un fort potentiel de production des matières premières qui deviendront bientôt rares. Il semble que la Russie ait compris l’envergure des enjeux autour des pays d’Afrique.
Vraisemblablement, la plupart des pays africains ne sont pas proches de leur indépendance et ne sont pas prêts de se défaire du néocolonialisme.
En conséquence, pour changer la donne géopolitique, le président russe, Vladimir Poutine est attendu en Afrique du Sud, où il prendra part les 26 et 27 mars 2013, au cinquième sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Durban. Plusieurs accords bilatéraux seront signés entre les deux pays, ce qui, selon l'émissaire spécial du président russe pour la coopération avec les pays africains Mikhaïl Marguelov, pourra bousculer « Le monopole » des Etats-Unis et de l'Union européenne dans le continent africain.
Pendant son séjour sur le sol sud- africain, le numéro un de la Russie aura, à en croire le communiqué du Kremlin, apposer sa signature sur un nombre assez important d'accords bilatéraux entre son pays et le pays de Nelson Mandela.
De plus, précise le document, le sommet de Durban, procédera au coup d'envoi des travaux du Conseil des entreprises des BRICS, dont la création a été proposée par la Russie lors du sommet de 2011.
Les travaux de Durban, sera également une occasion propice pour les présidents des pays des BRICS, de faire le point sur les problèmes-clés de l'économie mondiale et de la sécurité mondiale et régionale, ainsi que des voies permettant de réformer le système monétaire international, révèle le communiqué, ajoutant qu'une attention particulière sera portée aux possibilités de développer la Coopération entre les pays partenaires des BRICS.
Vu les enjeux géopolitiques de ce nouveau puissant bloc oriental antagoniste au bloc occidental pourrions-nous croire au retour de la toute nouvelle formule de la " guerre froide"? L'avenir nous le dira...
God bless Côte d'Ivoire
Kolia
Source: koaci.com