Le nouveau président de Covire nous l’avons rencontré peu avant l’arrivée du président de la république à Rosso, debout auprès des siens tenants fermement leurs banderoles aux doléances diverses. En fait ce responsable était victime d’une manœuvre sordide de quelques collaborateurs du chef de l’Etat visant à étouffer la voie des victimes de la répression.
Et pour cela, le service du protocole s’est prêté au jeu. Heureusement qu’il s’est ravisé pour corriger l’erreur qui aurait pu mettre le feu aux poudres à Rosso. M. Kane a finalement été invité à prendre place avec sa délégation au sein du site d’accueil où il a rejoint les nombreux réfugiés revenus la veille.
Quotidien de Nouakchott : Vous êtes à Rosso depuis le 24 mars pour accueillir le dernier contingent de rapatriés devant rentrer de son long exil au Sénégal mais aussi pour assister à la cérémonie de clôture définitive du processus de rapatriement qui aura lieu ce 25 en même temps que la célébration de la journée nationale de réconciliation. Est-ce que cela se passe bien à Rosso ?
Nous sommes là depuis hier avec tous les collectifs constitutifs de Covire à savoir : les orphelins, Coremi, Reve et les policiers mais malheureusement depuis que nous sommes arrivés on est mis à l’écart tant au niveau protocolaire, qu’au niveau organisationnel. Nous n’avons pu savoir exactement ce qui se passe. Nous sommes mis à la touche pour ce qui concerne l’accueil pour voir exactement quel pourrait être notre place.
Idem pour ce qui est de la cérémonie de clôture, nous ne savons pas si nous avons été programmés dans les interventions ou autre chose. En tout cas pour l’heure nous sommes encore tenus à l’écart nous ne savons rien de ce qui va se passer.
Par rapport à la journée de réconciliation, vous comptez le célébrer à Rosso ou non ?
Bien sûr puisque nous sommes venus solidairement avec tous les collectifs pour célébrer le 25 mars ici ainsi que les partenaires. Nous notre vision par rapport à cette journée, est qu’il y a eu beaucoup d’acquis, il y a eu un courage politique qui a permis la mise en place d’un processus, un processus exprimé par une ferme volonté politique. Malheureusement au niveau de l’exécution il y a des choses qui restent à faire. Nous avons des inquiétudes par rapport à la célébration de cette journée pour dire que la résolution du passif humanitaire ou le retour des déportés est terminé.
Alors qu’il y a encore des questions pendantes sur lesquelles les gens doivent réfléchir pour leur trouver des solutions idoines dans le cadre du respect et de la consolidation de l’unité nationale. Cela dit, nous lançons un appel pressant à l’opinion nationale et internationale ainsi qu’aux pouvoirs publics mauritaniens pour une prise en compte convenable de nos problèmes.
Propos recueillis par Moussa Diop
Source : Le Quotidien de Nouakchott
Et pour cela, le service du protocole s’est prêté au jeu. Heureusement qu’il s’est ravisé pour corriger l’erreur qui aurait pu mettre le feu aux poudres à Rosso. M. Kane a finalement été invité à prendre place avec sa délégation au sein du site d’accueil où il a rejoint les nombreux réfugiés revenus la veille.
Quotidien de Nouakchott : Vous êtes à Rosso depuis le 24 mars pour accueillir le dernier contingent de rapatriés devant rentrer de son long exil au Sénégal mais aussi pour assister à la cérémonie de clôture définitive du processus de rapatriement qui aura lieu ce 25 en même temps que la célébration de la journée nationale de réconciliation. Est-ce que cela se passe bien à Rosso ?
Nous sommes là depuis hier avec tous les collectifs constitutifs de Covire à savoir : les orphelins, Coremi, Reve et les policiers mais malheureusement depuis que nous sommes arrivés on est mis à l’écart tant au niveau protocolaire, qu’au niveau organisationnel. Nous n’avons pu savoir exactement ce qui se passe. Nous sommes mis à la touche pour ce qui concerne l’accueil pour voir exactement quel pourrait être notre place.
Idem pour ce qui est de la cérémonie de clôture, nous ne savons pas si nous avons été programmés dans les interventions ou autre chose. En tout cas pour l’heure nous sommes encore tenus à l’écart nous ne savons rien de ce qui va se passer.
Par rapport à la journée de réconciliation, vous comptez le célébrer à Rosso ou non ?
Bien sûr puisque nous sommes venus solidairement avec tous les collectifs pour célébrer le 25 mars ici ainsi que les partenaires. Nous notre vision par rapport à cette journée, est qu’il y a eu beaucoup d’acquis, il y a eu un courage politique qui a permis la mise en place d’un processus, un processus exprimé par une ferme volonté politique. Malheureusement au niveau de l’exécution il y a des choses qui restent à faire. Nous avons des inquiétudes par rapport à la célébration de cette journée pour dire que la résolution du passif humanitaire ou le retour des déportés est terminé.
Alors qu’il y a encore des questions pendantes sur lesquelles les gens doivent réfléchir pour leur trouver des solutions idoines dans le cadre du respect et de la consolidation de l’unité nationale. Cela dit, nous lançons un appel pressant à l’opinion nationale et internationale ainsi qu’aux pouvoirs publics mauritaniens pour une prise en compte convenable de nos problèmes.
Propos recueillis par Moussa Diop
Source : Le Quotidien de Nouakchott