Ass-salamaley mon bandiraaBe
En passant dans les parages, Poullori Galo Haawa a voulu vous faire un petit coucou. Chemin faisant, Poullori Galo va partager avec vous cette histoire. Pourquoi ? Parce que les « combattants », des « tigres », « des tueurs » armés de… (Jiiné ! WeeDam mbang’am ngu) écrivent de très jolies histoires. C’est très bien. Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et les gens doivent savoir qui a fait quoi et connaître les mérites des combattants. Mais l’histoire que Poullori va raconter aujourd’hui rappelle que d’une : le combat est loin d’être gagné (a-t-il seulement commencé ?). De deux : à force de vouloir se donner le beau rôle on finit souvent par produire des histoires tout droit sorties de l’imagination fertile et vagabonde. Mais le vrai problème c’est quand on finit par confondre fiction et réalité en croyant dur comme fer que l’histoire qu’on a inventée s’est réellement produite. Une véritable désorientation sensorielle qui atteint le régime raciste de Nouakchott qui croit pouvoir arabiser le pays et chasser les noirs ; mais qui touche aussi parfois hélas ceux qui combattent l’injustice, le racisme et l’esclavage en Mauritanie. Fiction ? Réalité ? Il était une fois Kaw Demba (le fameux Dembayal, Bouki l’hyène) qui revenait de la chasse avec un gros morceau de viande qu’il avait arraché d’une carcasse (Jiiveu, jiiba). Kaw Demba rencontra alors d’autres animaux affamés qui cherchaient de quoi se nourrir. Ils lui demandèrent : où as-t trouvé cette viande ? Pour se débarrasser de ces amis encombrant, Kaw Demba inventa une excuse et répondit : « allez tout droit, au loin derrière les buissons que vous apercevez se trouve du gibier ». Les animaux se mirent à courir pour ne pas rentrer bredouilles. En les voyant courir avec autant de détermination, Kaw Demba dit : « Heege yo ! wonti gonga ! » (Par le Ciel, la blague est devenue réalité !). Et Kaw Demba jeta la charogne pour suivre les autres animaux à la quête de viande fraiche. Moralité : méfiez-vous des contrefaçons et mettez-vous au travail. Bravo aux combattants qui essaient de faire comme ils peuvent avec les moyens dont ils disposent. Poullori les encourage et leur demande de tenir bon. Nous avons des ennemis clairement déterminés, concentrons-nous sur eux et faisons en sorte que la paix retrouvée entre les différents courants se matérialise par une coordination des actions. Ce régime dictatorial et raciste doit dégager. Poullori s’en va donc aiguiser sa lance. Jiiné !!!
Poullori Galo
Source: Poullori Galo
En passant dans les parages, Poullori Galo Haawa a voulu vous faire un petit coucou. Chemin faisant, Poullori Galo va partager avec vous cette histoire. Pourquoi ? Parce que les « combattants », des « tigres », « des tueurs » armés de… (Jiiné ! WeeDam mbang’am ngu) écrivent de très jolies histoires. C’est très bien. Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et les gens doivent savoir qui a fait quoi et connaître les mérites des combattants. Mais l’histoire que Poullori va raconter aujourd’hui rappelle que d’une : le combat est loin d’être gagné (a-t-il seulement commencé ?). De deux : à force de vouloir se donner le beau rôle on finit souvent par produire des histoires tout droit sorties de l’imagination fertile et vagabonde. Mais le vrai problème c’est quand on finit par confondre fiction et réalité en croyant dur comme fer que l’histoire qu’on a inventée s’est réellement produite. Une véritable désorientation sensorielle qui atteint le régime raciste de Nouakchott qui croit pouvoir arabiser le pays et chasser les noirs ; mais qui touche aussi parfois hélas ceux qui combattent l’injustice, le racisme et l’esclavage en Mauritanie. Fiction ? Réalité ? Il était une fois Kaw Demba (le fameux Dembayal, Bouki l’hyène) qui revenait de la chasse avec un gros morceau de viande qu’il avait arraché d’une carcasse (Jiiveu, jiiba). Kaw Demba rencontra alors d’autres animaux affamés qui cherchaient de quoi se nourrir. Ils lui demandèrent : où as-t trouvé cette viande ? Pour se débarrasser de ces amis encombrant, Kaw Demba inventa une excuse et répondit : « allez tout droit, au loin derrière les buissons que vous apercevez se trouve du gibier ». Les animaux se mirent à courir pour ne pas rentrer bredouilles. En les voyant courir avec autant de détermination, Kaw Demba dit : « Heege yo ! wonti gonga ! » (Par le Ciel, la blague est devenue réalité !). Et Kaw Demba jeta la charogne pour suivre les autres animaux à la quête de viande fraiche. Moralité : méfiez-vous des contrefaçons et mettez-vous au travail. Bravo aux combattants qui essaient de faire comme ils peuvent avec les moyens dont ils disposent. Poullori les encourage et leur demande de tenir bon. Nous avons des ennemis clairement déterminés, concentrons-nous sur eux et faisons en sorte que la paix retrouvée entre les différents courants se matérialise par une coordination des actions. Ce régime dictatorial et raciste doit dégager. Poullori s’en va donc aiguiser sa lance. Jiiné !!!
Poullori Galo
Source: Poullori Galo