«Recensement immédiat des déportés restés au Sénégal et au Mali », «Recouvrement de la citoyenneté des victimes de 89 », «Rétablissement des victimes dans leurs droits », «Retour organisé dans la dignité des déportés ».
Voilà en résumé les grandes préoccupations du Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH) qui a célébré ce mercredi 20 juin la journée mondiale des réfugiés. Contrairement aux années précédentes, la journée de cette année a été marquée par la présence de certains partis politiques et de certaines organisations syndicales.
A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, le FONADH a rappelé la situation insoutenable des réfugiés mauritaniens restés encore au Sénégal et au Mali. Rappelons que des dizaines de milliers de citoyens négro-mauriatniens ont été contraints de quitter la Mauritanie. La question des réfugiés constitue un cas particulier. Et comme l’a rappelé le Secrétariat Exécutif du FONADH, il s’agit de personnes que des représentants de l’Etat mauritanien ont expulsées de leur propre territoire.
La plupart de ces réfugiés ont été victimes d’une politique de chauvinisme de l’Etat et d’exclusion. « Malheureusement, pendant que les victimes affrontaient avec peine les conditions de vie dramatiques, les autorités mauritaniennes de l’époque niaient avec arrogance cette réalité douloureuse », note le Secrétariat Exécutif du FONADH.
Cette question des déportés a toujours été esquivée comme une peste par le pouvoir du colonel Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et celui du CMJD. «Les changements intervenus le 3 août 2005 avaient suscité beaucoup d’espoir, quant au règlement de cette douloureuse question. Malheureusement, les autorités de la transition, n’ont pas voulu aborder la question » regrette le Secrétariat exécutif du FONADH.
Notons que pendant les élections présidentielles, des engagements très précis par rapport à cette question ont été pris par les différents candidats. Et à ce titre, l’actuel Président de la République et son Premier ministre ont réitéré à plusieurs occasions leurs engagements à régler ce problème, ainsi que celui du passif humanitaire et de l’esclavage dans les meilleurs délais.
Soulignons enfin
que la question des réfugiés mauritaniens est très liée à celle du passif humanitaire, à savoir la question des exécutions extrajudiciaires et celle des licenciements abusifs commis durant la même période.
Babacar Baye N'Diaye
Voilà en résumé les grandes préoccupations du Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH) qui a célébré ce mercredi 20 juin la journée mondiale des réfugiés. Contrairement aux années précédentes, la journée de cette année a été marquée par la présence de certains partis politiques et de certaines organisations syndicales.
A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, le FONADH a rappelé la situation insoutenable des réfugiés mauritaniens restés encore au Sénégal et au Mali. Rappelons que des dizaines de milliers de citoyens négro-mauriatniens ont été contraints de quitter la Mauritanie. La question des réfugiés constitue un cas particulier. Et comme l’a rappelé le Secrétariat Exécutif du FONADH, il s’agit de personnes que des représentants de l’Etat mauritanien ont expulsées de leur propre territoire.
La plupart de ces réfugiés ont été victimes d’une politique de chauvinisme de l’Etat et d’exclusion. « Malheureusement, pendant que les victimes affrontaient avec peine les conditions de vie dramatiques, les autorités mauritaniennes de l’époque niaient avec arrogance cette réalité douloureuse », note le Secrétariat Exécutif du FONADH.
Cette question des déportés a toujours été esquivée comme une peste par le pouvoir du colonel Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et celui du CMJD. «Les changements intervenus le 3 août 2005 avaient suscité beaucoup d’espoir, quant au règlement de cette douloureuse question. Malheureusement, les autorités de la transition, n’ont pas voulu aborder la question » regrette le Secrétariat exécutif du FONADH.
Notons que pendant les élections présidentielles, des engagements très précis par rapport à cette question ont été pris par les différents candidats. Et à ce titre, l’actuel Président de la République et son Premier ministre ont réitéré à plusieurs occasions leurs engagements à régler ce problème, ainsi que celui du passif humanitaire et de l’esclavage dans les meilleurs délais.
Soulignons enfin
que la question des réfugiés mauritaniens est très liée à celle du passif humanitaire, à savoir la question des exécutions extrajudiciaires et celle des licenciements abusifs commis durant la même période.
Babacar Baye N'Diaye