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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Journée mondiale contre le travail des enfants : 12 juin 2007 - Travail des enfants dans l'agriculture


Journée mondiale contre le travail des enfants :  12 juin 2007  -  Travail des enfants dans l'agriculture
Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants célébrée le 12 juin est consacrée à l’élimination du travail des enfants dans l’agriculture. Dans le monde entier, environ 70 pour cent des enfants astreints au travail le sont dans l’agriculture. Plus de 132 millions de garçons et de filles âgés de 5 à 14 ans travaillent du lever jusqu’au coucher du soleil dans des fermes et des plantations, à semer et moissonner des récoltes, à pulvériser des pesticides et à garder le bétail.

Selon les conventions de l'Organisation internationale du Travail, est considéré comme travail des enfants tout travail qui nuit au bien-être des enfants et entrave leur éducation, leur développement et leurs moyens d'existence futurs. Lorsque les enfants sont forcés de travailler pendant de longues heures dans les champs, leur capacité à fréquenter l'école ou à suivre une formation professionnelle est réduite, ce qui les empêche d'obtenir une éducation qui les aiderait plus tard à sortir de la pauvreté. Les filles sont particulièrement défavorisées, puisqu'elles s'occupent souvent des tâches ménagères après avoir travaillé aux champs. D’ailleurs, avec les mines et le bâtiment, l’agriculture est l’un des trois secteurs professionnels les plus dangereux, en termes de morts, d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

Précisons toutefois que toutes les tâches effectuées par les enfants dans l’agriculture ne sont pas forcément nocives pour eux ou considérées à être abolies telles que définies dans la convention (n° 138) sur l'âge minimum ou la convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants de l’OIT. Les tâches légères adaptées à l’âge de l’enfant et qui n'interfèrent pas sur sa scolarité et ses loisirs peuvent être considérées comme faisant partie de son environnement normal dans la vie rurale. En effet, la participation aux différents types de tâches peut être un élément positif pour les enfants, en leur offrant des compétences pratiques et sociales pour leur futur travail d’adultes. On trouve souvent chez les jeunes qui réalisent certaines tâches agricoles une forte confiance en soi, de l'auto-estime et des compétences professionnelles accrues plus tard.

L’Organisation internationale du Travail (OIT), à travers son Programme international pour l’abolition du travail des enfants (IPEC), travaille actuellement, en collaboration avec des organisations internationales de l’agriculture, pour l’éradication du travail des enfants, et plus particulièrement de ses formes dangereuses, dont:

. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ;
. Le Fonds international de développement agricole (FIDA) ;
. L’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) ;
. La Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA), représentant des agriculteurs / employeurs agricoles et leurs organisations) ;
. L’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie restauration, du tabac et des branches connexes (UITA), représentant des travailleurs et leurs organisations).

Ces organisations internationales représentent une importante porte d’entrée sur le plan national de part les contacts étroits qu’elles entretiennent avec les ministères ou départements nationaux de l’agriculture, les services de développement agricole, les organisations et coopératives d’agriculteurs, les organisations de producteurs agricoles, les organismes de recherche agricoles, et d’autres organisations similaires.

Ce nouveau partenariat renforce le mouvement mondial pour l’élimination du travail des enfants et l’impact réel dans la communauté internationale.

Source: Organisation Internationale du Travail
(M)
Mardi 29 Mai 2007 - 17:38
Mardi 29 Mai 2007 - 17:45
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