« Je veux un dépistage, où dois je me rendre ? », tel est le titre d’un encart diffusé quotidiennement par le journal Horizons (organe d’Etat) et qui énumère les structures sanitaires qui offrent ce service, notamment dans la capitale mauritanienne, Nouakchott et les 4 villes frontalières de Nouadhibou, Nema, Rosso et Kiffa.
C’est dire qu’un effort considérable est déployé par les autorités sanitaires dans ce pays sur le plan de la sensibilisation autour des dangers du sida mais aussi de la facilité de s’en prémunir.
Cette pandémie a été signalée pour la première fois en Mauritanie dans les années 1987-1988, indique le secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le sida (CNLS), le Dr Abdellahi Ould Horma.
Le taux de prévalence se situe aujourd’hui à 0,61% sur la base du « dernier rapport de l’Institut national de recherches en santé publique 2006 – 2007 », a-t-il précisé dans un entretien avec APA, considérant que «la pandémie en Mauritanie est au moins stable depuis 2001, ce qui est une performance en soi ».
Dans ce pays, la population est exposée à de multiples risques de contamination dus notamment aux flux de ressortissants subsahariens cherchant à s’y installer ou, dans le meilleur des cas, à y rester le temps de rassembler l’argent nécessaire à une migration vers l’Europe. D’autant plus que ces étrangers viennent parfois de pays où le taux de prévalence du VIH/sida est parmi les plus élevés au monde.
En Mauritanie, la lutte contre le sida est prise en charge par l’Etat à travers le ministère de la santé, notamment le CNLS, avec le concours des partenaires extérieurs et des organisations de la société civile actives dans ce domaine.
Premier bailleur sur ce plan, la Banque mondiale a fourni un financement de 21 millions de dollars sur une période de 6 ans (2004 – 2009) tandis que le FNUAP a mobilisé 6 millions de dollars pour une première phase de 3 années (2006 – 2008) et promet 9 millions après la fin et l’évaluation de cette phase.
Quant à l’Etat lui-même, il a débloqué depuis 2003 un montant global de 322 millions d’ouguiyas (1,3 million de dollars environ).
A l’heure actuelle, 1579 personnes vivant avec le VIH sont répertoriées et suivies et 50% environ parmi elles (précisément 800) sont mises sous traitement antirétroviral. Une proportion qui dépasse le taux fixé par les recommandations de l’OMS, précise le Dr Ould Horma.
Le secrétaire exécutif du CNLS assure également que la Mauritanie ne connaît aucun problème lié à la fourniture des ARV, soulignant qu’aucune rupture de traitement n’a été enregistrée.
« Le protocole thérapeutique utilisé par notre pays dans ce domaine est celui recommandé par l’OMS », a-t-il aussi indiqué.
Source: APA
(M)
C’est dire qu’un effort considérable est déployé par les autorités sanitaires dans ce pays sur le plan de la sensibilisation autour des dangers du sida mais aussi de la facilité de s’en prémunir.
Cette pandémie a été signalée pour la première fois en Mauritanie dans les années 1987-1988, indique le secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le sida (CNLS), le Dr Abdellahi Ould Horma.
Le taux de prévalence se situe aujourd’hui à 0,61% sur la base du « dernier rapport de l’Institut national de recherches en santé publique 2006 – 2007 », a-t-il précisé dans un entretien avec APA, considérant que «la pandémie en Mauritanie est au moins stable depuis 2001, ce qui est une performance en soi ».
Dans ce pays, la population est exposée à de multiples risques de contamination dus notamment aux flux de ressortissants subsahariens cherchant à s’y installer ou, dans le meilleur des cas, à y rester le temps de rassembler l’argent nécessaire à une migration vers l’Europe. D’autant plus que ces étrangers viennent parfois de pays où le taux de prévalence du VIH/sida est parmi les plus élevés au monde.
En Mauritanie, la lutte contre le sida est prise en charge par l’Etat à travers le ministère de la santé, notamment le CNLS, avec le concours des partenaires extérieurs et des organisations de la société civile actives dans ce domaine.
Premier bailleur sur ce plan, la Banque mondiale a fourni un financement de 21 millions de dollars sur une période de 6 ans (2004 – 2009) tandis que le FNUAP a mobilisé 6 millions de dollars pour une première phase de 3 années (2006 – 2008) et promet 9 millions après la fin et l’évaluation de cette phase.
Quant à l’Etat lui-même, il a débloqué depuis 2003 un montant global de 322 millions d’ouguiyas (1,3 million de dollars environ).
A l’heure actuelle, 1579 personnes vivant avec le VIH sont répertoriées et suivies et 50% environ parmi elles (précisément 800) sont mises sous traitement antirétroviral. Une proportion qui dépasse le taux fixé par les recommandations de l’OMS, précise le Dr Ould Horma.
Le secrétaire exécutif du CNLS assure également que la Mauritanie ne connaît aucun problème lié à la fourniture des ARV, soulignant qu’aucune rupture de traitement n’a été enregistrée.
« Le protocole thérapeutique utilisé par notre pays dans ce domaine est celui recommandé par l’OMS », a-t-il aussi indiqué.
Source: APA
(M)