Jacob Zuma est, depuis mardi, président du Congrès national Africain (ANC, au pouvoir en Afrique du Sud), à l’issue du vote, qui s’est déroulé à Polokwane, capitale de la province de Limpopo.
Il a battu le président sortant, Thabo Mbeki, encore chef de l’Etat jusqu’aux élections de 2009.
Zuma a remporté 2.329 voix contre 1.505 pour MBeki dans une salle de conférence bondée de monde, qui a été soudain envahie par des cris de joie incontrôlables en soutien au nouveau président de l’ANC.
Le reste des résultats ont été favorables au camp de Zuma dont les militants ont remporté les cinq postes de direction du parti.
Le président MBeki qui n’a plus de poste au sein de l’ANC se retirera de la présidence en 2009.
La bataille entre les deux hommes a donné lieu à des moments de forte tension au sein de la formation politique, qui tient son congrès électif à quelque 400 kilomètres au nord de Johannesburg.
L’élection de Zuma devrait lui ouvrir les portes de la présidence de la République sud-africaine, suivant un principe acquis selon lequel, qui dirige l’ANC, remporte la présidentielle.
Toutefois, cela dépendra du dénouement des charges de corruption contre Zuma, selon lesquelles, le nouveau président de l’ANC aurait pris des pots-de-vin d’une firme française pour lui accorder des marchés d’approvisionnement d’armements militaires au gouvernement sud-africain des années auparavant.
La perspective de voir ce candidat de gauche diriger l’Afrique du Sud, ne rassure pas tous les partenaires de Pretoria, notamment les investisseurs.
Des capitaines d’industrie et des diplomates ont assisté aux assises de Polokwane, considérées comme les plus importantes de l’histoire du parti majoritaire et ex-avant-garde de la lutte anti-apartheid.
Des observateurs présument qu’avec la victoire de Zuma, le pays pourrait connaître un revirement dans ses choix économiques et politiques.
Source: APA
(M)
Il a battu le président sortant, Thabo Mbeki, encore chef de l’Etat jusqu’aux élections de 2009.
Zuma a remporté 2.329 voix contre 1.505 pour MBeki dans une salle de conférence bondée de monde, qui a été soudain envahie par des cris de joie incontrôlables en soutien au nouveau président de l’ANC.
Le reste des résultats ont été favorables au camp de Zuma dont les militants ont remporté les cinq postes de direction du parti.
Le président MBeki qui n’a plus de poste au sein de l’ANC se retirera de la présidence en 2009.
La bataille entre les deux hommes a donné lieu à des moments de forte tension au sein de la formation politique, qui tient son congrès électif à quelque 400 kilomètres au nord de Johannesburg.
L’élection de Zuma devrait lui ouvrir les portes de la présidence de la République sud-africaine, suivant un principe acquis selon lequel, qui dirige l’ANC, remporte la présidentielle.
Toutefois, cela dépendra du dénouement des charges de corruption contre Zuma, selon lesquelles, le nouveau président de l’ANC aurait pris des pots-de-vin d’une firme française pour lui accorder des marchés d’approvisionnement d’armements militaires au gouvernement sud-africain des années auparavant.
La perspective de voir ce candidat de gauche diriger l’Afrique du Sud, ne rassure pas tous les partenaires de Pretoria, notamment les investisseurs.
Des capitaines d’industrie et des diplomates ont assisté aux assises de Polokwane, considérées comme les plus importantes de l’histoire du parti majoritaire et ex-avant-garde de la lutte anti-apartheid.
Des observateurs présument qu’avec la victoire de Zuma, le pays pourrait connaître un revirement dans ses choix économiques et politiques.
Source: APA
(M)