Ouvrant le face à face télévisé et radio diffusé organisé jeudi soir par la haute autorité de la presse et de l'audiovisuel entre les deux candidats au second tour de l'élection présidentielle, M. Ahmed Ould Daddah a, dans son introduction, salué le peuple mauritanien, exprimant son respect à ce peuple et à l'autre candidat en lice avec lui. Il a affirmé que cette rencontre constitue une occasion pour les mauritaniens, en tant qu'éléments déterminants, pour parvenir au changement auquel ils ont si longtemps aspiré.
S'agissant du premier axe du face à face: l'unité nationale, il a indiqué que celle-ci constitue le fondement essentiel de toute action, soulignant que sans elle aucun développement ni prospérité ne peuvent être réalisées.
M. Ahmed Ould Daddah a souligné qu'en cas de victoire au second tour des élections présidentielles, il oeuvrera à la réalisation d'une réconciliation nationale se basant, en cela, sur la religion, mais aussi sur les mécanismes traditionnels, une réconciliation qui, a-t-il dit, sera basée sur une solution juste et équitable de la question du passif humanitaire et sans rancune, précisant que tous les citoyens seront égaux dans l'état de droit qu'il compte mettre en place.
Parlant de la valorisation des langues nationales, Ould Daddah dit vouloir encourager l'enseignement de ces dernières et considère qu'il est nécessaire d'évaluer le résultat accompli par l'Institut National des Langues, de les améliorer et de les approfondir, affirmant qu'il accordera un intérêt particulier à la jeunesse.
S'agissant des différences sociales, il a précisé que cette question a été tranchée par la Constitution de 1961 et en 1981 et que ce qu'il y a lieu de faire maintenant c'est d'oeuvrer pour éradiquer les séquelles de cette question, soulignant que dans son programme électoral, il est prévu d'instituer des lois répressives contre la pratique de l'esclavage et des mesures visant à résoudre l'aspect économique et éducatif de cette question.
Pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté et de l'amélioration des conditions de vie des populations, M. Ahmed Ould Daddah dit vouloir procéder à une redistribution des richesses nationales dans le cadre d'une politique cohérente basée sur la baisse des impôts et taxes douaniers et sur la maîtrise du recouvrement de la fiscalité, garantissant ainsi la mobilisation des ressources nécessaires aux prestations sociales dans les domaines de l'eau, de la santé, de l'éducation à tous les citoyens en l'espace d'une seule année.
Le candidat Ahmed Ould Daddah a indiqué qu'il n'y a pas lieu de mettre sur pied une carte de la pauvreté car, a-t-il dit, ce phénomène est répandu dans tous les coins de la Mauritanie et ceux qui en souffrent ne peuvent pas attendre cinq années.
Il a souligné que pour bien traiter cette question, il est nécessaire de prendre en considération la nécessité de réunir le minimum de conditions permettant à chaque famille de vivre dignement. Il a précisé, qu'en cas de victoire, son objectif est d'éradiquer la pauvreté de tout le pays.
Il a, par ailleurs, critiqué la situation de l'enseignement en Mauritanie et particulièrement les taux élevés de redoublement et de perdition scolaire, s'engageant à créer des conditions saines permettant à notre système éducatif d'accompagner le développement technologique. Pour se faire, a-t-il poursuivi, des journées de concertation seront organisées.
S'agissant de la formation et de l'emploi, il a précisé qu'il favorisera une politique de formation des couches défavorisées à travers des ateliers et qu'il envisage de renforcer l'enseignement supérieur et la formation professionnelle qui bénéficiera, a-t-il dit, d'une priorité particulière.
Au plan économique, il a souligné qu'en cas de victoire, son programme évitera les déséquilibres et prendra en considération la dimension sociale à travers la création d'une dynamique garantissant la croissance et préservant les équilibres tout en donnant à l'économie sa dimension humaine.
Il a noté que la croissance actuelle du pays varie entre 4 et 5% et que 30% de ce pourcentage proviennent du pétrole, soulignant que la production de ce dernier a connu un grand recul ce qui, a-t-il dit, doit être pris en considération.
M. Ahmed Ould Daddah a affirmé que la promotion de l'agriculture et le développement des ressources animales dans le pays passent nécessairement par une réforme permettant de résorber le chômage, d'accroître la production et d'instaurer des pôles de développement tenant compte de la spécificité de chaque région du pays.
S'agissant du partenariat avec les institutions monétaires internationales, le candidat Ahmed Ould Daddah a précisé que la Mauritanie est membre de ces institutions et ce qu'elle doit faire c'est de suivre une gestion économique saine, garantissant ainsi une coopération fructueuse avec ces institutions.
En ce qui concerne les relations extérieures, particulièrement au niveau du Maghreb, de l'OMVS et du CILSS, le candidat Ahmed Ould Daddah a souligné qu'il ne ménagera aucun effort pour dynamiser l'espace maghrébin, renforcer l'action exemplaire de l'OMVS et permettre au CILSS de continuer ses efforts en vue de la réalisation des objectifs qu'il s'est fixés. Il a ajouté qu'il oeuvrera, par ailleurs, pour la complémentarité et l'intégration entre le Maghreb arabe et la zone ouest-africaine, particulièrement, la CEDEAO.
S'agissant de l'engagement pris pour permettre aux femmes d'accéder à davantage de postes administratifs, il a indiqué que c'est là une chose acquise, soulignant que son parti a porté le taux réservé aux femmes dans les dernières élections législatives et municipales à 25% et qu'il compte, en cas de victoire, porter ce taux à 30% puis à 50%.
Le candidat Ahmed Ould Daddah a, à la fin de son intervention, salué le peuple mauritanien et ceux qui, a-t-il dit, ont lutté avec conviction pour lui, pour les réformes, pour la démocratie et pour une redistribution équitable des richesses du pays. Il a enfin dit que "le dernier mot reviendra, le 25 mars 2007, au peuple mauritanien que personne ne peut empêcher de s'exprimer et de voter pour le changement".
AMI
S'agissant du premier axe du face à face: l'unité nationale, il a indiqué que celle-ci constitue le fondement essentiel de toute action, soulignant que sans elle aucun développement ni prospérité ne peuvent être réalisées.
M. Ahmed Ould Daddah a souligné qu'en cas de victoire au second tour des élections présidentielles, il oeuvrera à la réalisation d'une réconciliation nationale se basant, en cela, sur la religion, mais aussi sur les mécanismes traditionnels, une réconciliation qui, a-t-il dit, sera basée sur une solution juste et équitable de la question du passif humanitaire et sans rancune, précisant que tous les citoyens seront égaux dans l'état de droit qu'il compte mettre en place.
Parlant de la valorisation des langues nationales, Ould Daddah dit vouloir encourager l'enseignement de ces dernières et considère qu'il est nécessaire d'évaluer le résultat accompli par l'Institut National des Langues, de les améliorer et de les approfondir, affirmant qu'il accordera un intérêt particulier à la jeunesse.
S'agissant des différences sociales, il a précisé que cette question a été tranchée par la Constitution de 1961 et en 1981 et que ce qu'il y a lieu de faire maintenant c'est d'oeuvrer pour éradiquer les séquelles de cette question, soulignant que dans son programme électoral, il est prévu d'instituer des lois répressives contre la pratique de l'esclavage et des mesures visant à résoudre l'aspect économique et éducatif de cette question.
Pour ce qui est de la lutte contre la pauvreté et de l'amélioration des conditions de vie des populations, M. Ahmed Ould Daddah dit vouloir procéder à une redistribution des richesses nationales dans le cadre d'une politique cohérente basée sur la baisse des impôts et taxes douaniers et sur la maîtrise du recouvrement de la fiscalité, garantissant ainsi la mobilisation des ressources nécessaires aux prestations sociales dans les domaines de l'eau, de la santé, de l'éducation à tous les citoyens en l'espace d'une seule année.
Le candidat Ahmed Ould Daddah a indiqué qu'il n'y a pas lieu de mettre sur pied une carte de la pauvreté car, a-t-il dit, ce phénomène est répandu dans tous les coins de la Mauritanie et ceux qui en souffrent ne peuvent pas attendre cinq années.
Il a souligné que pour bien traiter cette question, il est nécessaire de prendre en considération la nécessité de réunir le minimum de conditions permettant à chaque famille de vivre dignement. Il a précisé, qu'en cas de victoire, son objectif est d'éradiquer la pauvreté de tout le pays.
Il a, par ailleurs, critiqué la situation de l'enseignement en Mauritanie et particulièrement les taux élevés de redoublement et de perdition scolaire, s'engageant à créer des conditions saines permettant à notre système éducatif d'accompagner le développement technologique. Pour se faire, a-t-il poursuivi, des journées de concertation seront organisées.
S'agissant de la formation et de l'emploi, il a précisé qu'il favorisera une politique de formation des couches défavorisées à travers des ateliers et qu'il envisage de renforcer l'enseignement supérieur et la formation professionnelle qui bénéficiera, a-t-il dit, d'une priorité particulière.
Au plan économique, il a souligné qu'en cas de victoire, son programme évitera les déséquilibres et prendra en considération la dimension sociale à travers la création d'une dynamique garantissant la croissance et préservant les équilibres tout en donnant à l'économie sa dimension humaine.
Il a noté que la croissance actuelle du pays varie entre 4 et 5% et que 30% de ce pourcentage proviennent du pétrole, soulignant que la production de ce dernier a connu un grand recul ce qui, a-t-il dit, doit être pris en considération.
M. Ahmed Ould Daddah a affirmé que la promotion de l'agriculture et le développement des ressources animales dans le pays passent nécessairement par une réforme permettant de résorber le chômage, d'accroître la production et d'instaurer des pôles de développement tenant compte de la spécificité de chaque région du pays.
S'agissant du partenariat avec les institutions monétaires internationales, le candidat Ahmed Ould Daddah a précisé que la Mauritanie est membre de ces institutions et ce qu'elle doit faire c'est de suivre une gestion économique saine, garantissant ainsi une coopération fructueuse avec ces institutions.
En ce qui concerne les relations extérieures, particulièrement au niveau du Maghreb, de l'OMVS et du CILSS, le candidat Ahmed Ould Daddah a souligné qu'il ne ménagera aucun effort pour dynamiser l'espace maghrébin, renforcer l'action exemplaire de l'OMVS et permettre au CILSS de continuer ses efforts en vue de la réalisation des objectifs qu'il s'est fixés. Il a ajouté qu'il oeuvrera, par ailleurs, pour la complémentarité et l'intégration entre le Maghreb arabe et la zone ouest-africaine, particulièrement, la CEDEAO.
S'agissant de l'engagement pris pour permettre aux femmes d'accéder à davantage de postes administratifs, il a indiqué que c'est là une chose acquise, soulignant que son parti a porté le taux réservé aux femmes dans les dernières élections législatives et municipales à 25% et qu'il compte, en cas de victoire, porter ce taux à 30% puis à 50%.
Le candidat Ahmed Ould Daddah a, à la fin de son intervention, salué le peuple mauritanien et ceux qui, a-t-il dit, ont lutté avec conviction pour lui, pour les réformes, pour la démocratie et pour une redistribution équitable des richesses du pays. Il a enfin dit que "le dernier mot reviendra, le 25 mars 2007, au peuple mauritanien que personne ne peut empêcher de s'exprimer et de voter pour le changement".
AMI