Vous avez promis monts et merveilles à nos compatriotes or voilà que vous semblez engagé dans une dynamique, en rapport avec vos paroles qui ne sont suivies d’aucun acte.
Lorsque vous cherchiez nos suffrages, votre discours était précis et semblai crédible parce que débité sur un ton que les électeurs croyaient sincère. Mais hélas ; votre famille et votre belle-famille semble primer plus que tout chez vous ; vous deviez faire baisser les prix des denrées de première nécessité, veiller à ne pas dilapider les ressources publique…
Même au plan politique vous ne semblez pas avoir tiré les leçons du passé car vous vous êtes laissé entourer par des alliés qui veulent tous votre fauteuil. Il est donc temps que vous ouvriez les yeux et de poser des actes rassurants pour votre peuple. En faisant quoi, vous avez été élu pour le savoir.Wassalam.
Les mauritaniens sont des morts-vivants.
Quatre ‘’F’’ caractérisent les Mauritaniens« Fauchés, Fatigués, Fâchés et Furieux ».
Le renchérissement du coût de la vie, la faillite du système éducatif, les défaillances dans les secteurs de la santé et de la sécurité publique sont autant de maux dont souffrent plus que jamais les Mauritaniens. Hélas ! Trois fois Hélas !!! « Les Mauritaniens sont fatigués. Je dirai même qu’aujourd’hui, ce sont des morts-vivants ».
Avec Aziz ce fut simplement la fin de l’Etat-providence. Les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber et que l’électricité devient rare. Le désespoir des mauritaniens se mue progressivement en colère tant ils ont l’impression que l’Etat ne prend pas en charge leurs vraies préoccupations.
Des sommes considérables sont destinées à la modernisation des infrastructures, alors que le chômage ne cesse de grimper. « Les routes ne se mange pas ». Le pays va mal. L’ambiance est délétère et le climat morose. Alors, un simple réajustement de l’équipe ministérielle peut-il à lui seul décanter la situation ?
Le pays ne se porte pas bien et le premier devoir du gouvernement serait de faire répartir la machine économique et d’installer à nouveau le pays sur la courbe d’une croissance.
Et là, visiblement, le Président Aziz a encore du pain sur la planche. Un remaniement ou un réajustement ministériel peut être souvent un (bon) exercice de communication, cela ne dure pas avec des effets sans lendemain. Et si rien n’est fait, le rendez-vous de 2014 risque d’être difficile pour Aziz.
Tous coupables !
‘’Deux Républiques dans une, Hélas ! Trois fois Hélas ! L’une à genoux, sans repère, déçue, frustrée, voir trahie et l’autre, une véritable industrie de fabrication en séries d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des villas de luxe et des voitures rutilantes.’’
L’état dans lequel se trouve la Mauritanie est une calamité. Son niveau de sous-développement est si flagrant qu’il est à un niveau tragique. C’est simplement un pays délabré. L’insalubrité y règne en maître. L’indiscipline se manifeste partout non parce que les citoyens ne sont pas policés mais ils ne trouvent en face d’eux aucun modèle ni aucune règle écrite ou non écrite.
L’Etat est absent. La Nation est abandonnée à elle-même. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles comme une maladie du corps social. Tous les mythes se sont effondrés. Le possible n’ayant jamais été accompli, le devoir n’est point rempli. L’éthique de Bonne Gouvernance qui forge les nations émergentes est inconnue de la nomenclature des règles de gestion publique. L’UPR et leurs ombrageux alliés ne semblent éprouver aucune délicatesse qui rend sensible à l’amour propre.
Leurs scandales politico-financiers sont devenus des faits de civilisation. Ils choquent tout le monde, mais n’émeuvent personne parce que c’est leur seconde nature. Enivrés par les sinécures et favorisés par le hasard, ils se battent à mort « pour le partage du butin ». Et n’est pas seulement l’argent.
C’est aussi le pouvoir pour lequel ils sont prêts à tout. Personne ne les accuse : eux-mêmes s’indexent et se promettent l’enfer. En un temps record, ils ont franchi trop de Rubicons. Ils jouissent d’un ordre matériel qui n’a aucune base morale.
L’anarchie qu’ils ont semée a ouvert des abîmes. Le bilan de l’UPR et de ses alliés est un ensemble de faisceaux de troubles qui se traduit par la montée des périls sociaux, l’apparition de nouvelles formes de pauvreté et d’exclusion, la crise de la valeur travail, le chômage de masse et le profond malaise d’un pouvoir toujours aux prises avec lui-même. C’est un bilan qui est macabre aussi bien pour la vie humaine que pour les finances publiques et les Institutions.
D’ailleurs, ces Institutions sont mises sens dessus sens dessous. Elles sont arrachées aux citoyens et patrimonialités. Ce pays est devenu méconnaissable. Il n’a de Constitution que de nom. Ses finances publiques sont à la merci d’une classe politique qui ne recule devant aucun acte vil. Mais tout le monde est responsable de cette situation.
On s’est laissé aller au charisme théâtral d’Aziz. L’euphorie et l’état de grâce dont il bénéficiait ont enfanté une désinvolture et un libertinage inégal dans la gestion des affaires publiques. La seule priorité de Aziz et de ces alliés quand ils s’installaient au pouvoir était le confort, celui du palais et des résidences et des bagnoles, celui des coffres Forts et des comptes bancaires.
Des écornifleurs les ont tôt rejoints et ils portent un nom plus que rebutant que celui de Transhumants, Pyromanes, Prophètes du mensonge et du complot. « Laissez le général travailler »! Telle était la réplique des consciences anesthésiées par la mégalomanie et le populisme. Et le constat est amer : le général a travaillé pour son compte dynastique exclusif.
Il a institué une bourgeoisie politicienne et parasitaire. Pendant ce temps, la pauvreté et le désarroi social élisent domicile dans les foyers, les faubourgs et les rues. Des familles entières vivent pêle-mêle ! Les Mauritaniens sont trop fatigués et ce n’est point à la générosité de Aziz qu’il faut s’adresser, mais à son cœur pour qu’il arrêté la politique politicienne et agisse pour peu qu’il en ait le génie.
Certes les Aziz et leurs ombrageux alliés n’optent que pour la loquacité. Ils ne font que parler sur fonds d’activisme médiatique dont la seule finalité est de vendre l’illusion d’un génie bâtisseur. Et les conséquences ne font que consacrer le mal absolu d’une nation considérée comme une marionnette suspendue au bout d’une corde grabataire.
En fait, tout le monde est responsable : on a laissé et on laisse encore Aziz trop faire, il se permet tout, sur tout et sur tous. Or, un pouvoir sans contrôle rend fou. Le pouvoir en Mauritanie est aphrodisiaque. Aziz succombe aux dérives et aux fautes que l’histoire ne lui pardonnera pas.
En politique, faute se paie. La culture de l’éthique et du travail est la seule condition pour le développement durable de la Mauritanie. Les Mauritaniens doivent se déterminer à débusquer et à écarter « sans complaisance, au besoin à punir sans faiblesse ceux qui ruinent ce pays ou le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ».
Il faut cultiver l’honnêteté, le courage au travail, que chacun dans le poste où il est, du ministre au planton du chef d’entreprise au manœuvre, considère comme reposant sur ses seules épaules le destin de la nation. Pour que l’éthique règne, deux conditions, une justice forte et respectée servie par des magistrats « bien traités et indépendants » et la, « réhabilitation de la fonction technique au détriment de la fonction politique »
Ahmed Bezeid Ould Beyrouck
PS : Je ne suis ni de l’opposition. Ni de la majorité présidentielle. Je suis ailleurs.
« A bon entendeur, Salut.
Source: CRIDEM
Lorsque vous cherchiez nos suffrages, votre discours était précis et semblai crédible parce que débité sur un ton que les électeurs croyaient sincère. Mais hélas ; votre famille et votre belle-famille semble primer plus que tout chez vous ; vous deviez faire baisser les prix des denrées de première nécessité, veiller à ne pas dilapider les ressources publique…
Même au plan politique vous ne semblez pas avoir tiré les leçons du passé car vous vous êtes laissé entourer par des alliés qui veulent tous votre fauteuil. Il est donc temps que vous ouvriez les yeux et de poser des actes rassurants pour votre peuple. En faisant quoi, vous avez été élu pour le savoir.Wassalam.
Les mauritaniens sont des morts-vivants.
Quatre ‘’F’’ caractérisent les Mauritaniens« Fauchés, Fatigués, Fâchés et Furieux ».
Le renchérissement du coût de la vie, la faillite du système éducatif, les défaillances dans les secteurs de la santé et de la sécurité publique sont autant de maux dont souffrent plus que jamais les Mauritaniens. Hélas ! Trois fois Hélas !!! « Les Mauritaniens sont fatigués. Je dirai même qu’aujourd’hui, ce sont des morts-vivants ».
Avec Aziz ce fut simplement la fin de l’Etat-providence. Les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber et que l’électricité devient rare. Le désespoir des mauritaniens se mue progressivement en colère tant ils ont l’impression que l’Etat ne prend pas en charge leurs vraies préoccupations.
Des sommes considérables sont destinées à la modernisation des infrastructures, alors que le chômage ne cesse de grimper. « Les routes ne se mange pas ». Le pays va mal. L’ambiance est délétère et le climat morose. Alors, un simple réajustement de l’équipe ministérielle peut-il à lui seul décanter la situation ?
Le pays ne se porte pas bien et le premier devoir du gouvernement serait de faire répartir la machine économique et d’installer à nouveau le pays sur la courbe d’une croissance.
Et là, visiblement, le Président Aziz a encore du pain sur la planche. Un remaniement ou un réajustement ministériel peut être souvent un (bon) exercice de communication, cela ne dure pas avec des effets sans lendemain. Et si rien n’est fait, le rendez-vous de 2014 risque d’être difficile pour Aziz.
Tous coupables !
‘’Deux Républiques dans une, Hélas ! Trois fois Hélas ! L’une à genoux, sans repère, déçue, frustrée, voir trahie et l’autre, une véritable industrie de fabrication en séries d’une nouvelle classe bourgeoise se payant des villas de luxe et des voitures rutilantes.’’
L’état dans lequel se trouve la Mauritanie est une calamité. Son niveau de sous-développement est si flagrant qu’il est à un niveau tragique. C’est simplement un pays délabré. L’insalubrité y règne en maître. L’indiscipline se manifeste partout non parce que les citoyens ne sont pas policés mais ils ne trouvent en face d’eux aucun modèle ni aucune règle écrite ou non écrite.
L’Etat est absent. La Nation est abandonnée à elle-même. L’inflation et la pauvreté fissurent les familles comme une maladie du corps social. Tous les mythes se sont effondrés. Le possible n’ayant jamais été accompli, le devoir n’est point rempli. L’éthique de Bonne Gouvernance qui forge les nations émergentes est inconnue de la nomenclature des règles de gestion publique. L’UPR et leurs ombrageux alliés ne semblent éprouver aucune délicatesse qui rend sensible à l’amour propre.
Leurs scandales politico-financiers sont devenus des faits de civilisation. Ils choquent tout le monde, mais n’émeuvent personne parce que c’est leur seconde nature. Enivrés par les sinécures et favorisés par le hasard, ils se battent à mort « pour le partage du butin ». Et n’est pas seulement l’argent.
C’est aussi le pouvoir pour lequel ils sont prêts à tout. Personne ne les accuse : eux-mêmes s’indexent et se promettent l’enfer. En un temps record, ils ont franchi trop de Rubicons. Ils jouissent d’un ordre matériel qui n’a aucune base morale.
L’anarchie qu’ils ont semée a ouvert des abîmes. Le bilan de l’UPR et de ses alliés est un ensemble de faisceaux de troubles qui se traduit par la montée des périls sociaux, l’apparition de nouvelles formes de pauvreté et d’exclusion, la crise de la valeur travail, le chômage de masse et le profond malaise d’un pouvoir toujours aux prises avec lui-même. C’est un bilan qui est macabre aussi bien pour la vie humaine que pour les finances publiques et les Institutions.
D’ailleurs, ces Institutions sont mises sens dessus sens dessous. Elles sont arrachées aux citoyens et patrimonialités. Ce pays est devenu méconnaissable. Il n’a de Constitution que de nom. Ses finances publiques sont à la merci d’une classe politique qui ne recule devant aucun acte vil. Mais tout le monde est responsable de cette situation.
On s’est laissé aller au charisme théâtral d’Aziz. L’euphorie et l’état de grâce dont il bénéficiait ont enfanté une désinvolture et un libertinage inégal dans la gestion des affaires publiques. La seule priorité de Aziz et de ces alliés quand ils s’installaient au pouvoir était le confort, celui du palais et des résidences et des bagnoles, celui des coffres Forts et des comptes bancaires.
Des écornifleurs les ont tôt rejoints et ils portent un nom plus que rebutant que celui de Transhumants, Pyromanes, Prophètes du mensonge et du complot. « Laissez le général travailler »! Telle était la réplique des consciences anesthésiées par la mégalomanie et le populisme. Et le constat est amer : le général a travaillé pour son compte dynastique exclusif.
Il a institué une bourgeoisie politicienne et parasitaire. Pendant ce temps, la pauvreté et le désarroi social élisent domicile dans les foyers, les faubourgs et les rues. Des familles entières vivent pêle-mêle ! Les Mauritaniens sont trop fatigués et ce n’est point à la générosité de Aziz qu’il faut s’adresser, mais à son cœur pour qu’il arrêté la politique politicienne et agisse pour peu qu’il en ait le génie.
Certes les Aziz et leurs ombrageux alliés n’optent que pour la loquacité. Ils ne font que parler sur fonds d’activisme médiatique dont la seule finalité est de vendre l’illusion d’un génie bâtisseur. Et les conséquences ne font que consacrer le mal absolu d’une nation considérée comme une marionnette suspendue au bout d’une corde grabataire.
En fait, tout le monde est responsable : on a laissé et on laisse encore Aziz trop faire, il se permet tout, sur tout et sur tous. Or, un pouvoir sans contrôle rend fou. Le pouvoir en Mauritanie est aphrodisiaque. Aziz succombe aux dérives et aux fautes que l’histoire ne lui pardonnera pas.
En politique, faute se paie. La culture de l’éthique et du travail est la seule condition pour le développement durable de la Mauritanie. Les Mauritaniens doivent se déterminer à débusquer et à écarter « sans complaisance, au besoin à punir sans faiblesse ceux qui ruinent ce pays ou le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ».
Il faut cultiver l’honnêteté, le courage au travail, que chacun dans le poste où il est, du ministre au planton du chef d’entreprise au manœuvre, considère comme reposant sur ses seules épaules le destin de la nation. Pour que l’éthique règne, deux conditions, une justice forte et respectée servie par des magistrats « bien traités et indépendants » et la, « réhabilitation de la fonction technique au détriment de la fonction politique »
Ahmed Bezeid Ould Beyrouck
PS : Je ne suis ni de l’opposition. Ni de la majorité présidentielle. Je suis ailleurs.
« A bon entendeur, Salut.
Source: CRIDEM